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lundi, novembre 16, 2015

Une adolescente doit vivre au quotidien avec son présumé agresseur

http://www.985fm.ca/regional/nouvelles/

Publié par Vincent Franche-Lombart pour (Estrie) 107,7 Estrie le lundi 16 novembre 2015 à 17h29.
Une adolescente doit vivre au quotidien avec son présumé agresseur
Cogeco Nouvelles
Une adolescente, qui affirme avoir été victime d'une tentative d'agression sexuelle, doit vivre au quotidien avec son présumé agresseur puisque les deux fréquentent la même école secondaire de Sherbrooke.
Carl Mercier
 
 
 
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Les événements remontent à l'été dernier.

Le jeune homme masqué serait entré en pleine nuit chez la victime et l'aurait réveillée avant de la séquester.

L'adolescent a été arrêté et fait face à cinq chefs d'accusation, dont introduction par effraction et séquestration dans le but d'y commettre un acte criminel.

Il a été remis en liberté sous plusieurs conditions, dont celle de ne pas communiquer directement ou indirectement avec la victime.

La Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke a été informée de la situation vendredi dernier.

Elle a aussitôt vérifié auprès du procureur de la couronne jeunesse pour voir si elle pouvait aller plus loin que les conditions de remises en liberté pour protéger la présumée victime.

En audio, le directeur du Service du secrétariat général à la CSRS, Carl Mercier.

La date pour le procès n'est pas encore fixée.

Le Centre de prévention de la radicalisation s'inquiète des jeunes Québécois voulant combattre l'EI

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/

Mise à jour le lundi 16 novembre 2015 à 3 h 42 HNE
Wali au Kurdistan, en août 2015
Wali au Kurdistan, en août 2015  Photo :  Compte Facebook La Torche et l'Épée

Le Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence (CPRMV) de Montréal est intervenu auprès de familles qui craignaient que leurs proches se joignent à l'organisation armée État islamique. Mais il a aussi reçu des appels à l'aide de personnes qui craignent de voir leurs jeunes partir combattre ces mêmes groupes terroristes.
Un reportage de Bahador ZabihiyanTwitterCourriel
Wali, un jeune Québécois qui est parti rejoindre les Kurdes pour se battre contre l'organisation armée État islamique, est apparu sur plusieurs tribunes lors de son passage au Québec, notamment à Tout le monde en parle.
Wali inspire ainsi d'autres Québécois, selon le Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence armée. Le directeur du centre, Herman Deparice-Okomba, s'inquiète de ce qu'il appelle le « phénomène Wali ».
« Ça a créé un engouement, on a eu pas mal d'appels ces temps-ci où les parents nous appellent, disent que leurs jeunes manifestent l'intention d'aller se battre contre l'État islamique [...] C'est un phénomène qui nous inquiète, et en même temps il faut être réaliste, c'est de la radicalisation violente », estime M. Deparice-Okomba. Il indique que le centre a retracé une dizaine de jeunes au Québec qui seraient tentés de suivre les traces de Wali.
« On est en train de réfléchir là-dessus, et peut-être le rencontrer. Peut-être faire une stratégie de prévention avec lui », dit M. Deparice-Okomba. Wali, qui ne donne pas son nom complet pour des raisons de sécurité, précise qu'il est conscient de la situation.
« Je reçois énormément de messages de volontaires potentiels. Je suis fier que notre jeunesse veuille combattre la barbarie. Je suis fier que les jeunes veuillent prendre les armes contre l'extrémisme! Je réalise également la responsabilité qui pèse maintenant sur mes épaules. Je vais bientôt mettre en place un système standardisé de manière à encadrer cet engouement qui est né, à mon sens, des valeurs humanitaires les plus nobles », dit Wali, par courriel.
Pas une grande menace pour la sécurité
L'ancien analyste des services secrets canadiens Phil Gursky estime que ce phénomène est inquiétant certes, mais ne représente pas une grande menace pour le Canada.
« La plus grande menace à laquelle on devra faire face maintenant, ça serait vraiment les jeunes qui se sont radicalisés dans l'idéologie d'Al-Qaïda ou l'État islamique », dit M. Gursky.
Le SCRS estime que 140 Canadiens ont rejoint les rangs de l'une de ces deux organisations terroristes. Le Centre de prévention de la radicalisation est déjà intervenu auprès de 90 familles et a reçu 360 appels depuis mars. Avec sa ligne téléphonique et son équipe d'interventions sur le terrain, il vient notamment en aide aux familles qui craignent que des proches ne se radicalisent. L'organisme, financé par Montréal et la province, veut combattre le radicalisme violent, qu'il soit religieux, d'extrême droite ou d'extrême gauche.

Mentir à mon fils

http://www.journaldemontreal.com/

JÉRÔME LANDRY
MISE à JOUR 
  Vendredi soir, assis devant la télé pour suivre le drame qui se déroulait à Paris, j’ai dû mentir effrontément à mon fils de cinq ans.
«Papa? Ils ne viendront pas ici les méchants hein? Ils ne viendront jamais ici nous tuer hein?»
«Ben non voyons, ils ne viendront jamais ici chez nous... ça se passe ailleurs ces choses-là... bonne nuit mon fils.»
Ma blonde m’a regardé avec un drôle d’air. Faut dire qu’elle et moi, on s’est beaucoup promenés dans les rues des 10e et 11e arrondissements de Paris. On aurait pu être là vendredi.
Faut dire aussi que le Canada a été ciblé il y a un an.
Mais je n’avais pas vraiment le choix de raconter cet énorme mensonge à mon fils, tout en voyant des images d’enfants à peine plus vieux que lui sortir du Stade de France après les attentats.
Pas question que des terroristes réussissent à faire faire des cauchemars à mon petit garçon.
Parce que c’est ça, le terrorisme.
C’est faire peur aux enfants, aux aînés, aux adolescents, à tout le monde. Les images diffusées partout sur la planète réussissent à nous effrayer, même à des milliers de kilomètres de distance.
J’aurais peut-être dû fermer la télé avant qu’il ne réalise que c’était l’horreur en France.
Mais j’en étais incapable. Nous sommes en guerre après tout.
LE CANADA EN GUERRE ?
Une fois le petit endormi, j’avais bien hâte de voir ce que nos dirigeants allaient avoir à nous dire, à nous les adultes, pour nous rassurer.
Pendant que le président français François Hollande ne laissait aucun doute sur ses intentions en déclarant que la France allait combattre le terrorisme de façon «impitoyable», Justin Trudeau, lui, a raté sa première occasion de devenir un vrai chef d’État.
«On est en train de tout faire pour assurer la sécurité des Canadiens...»
Merci monsieur Trudeau. Mais encore?
Vous n’avez pas l’impression que le Canada est impliqué lui aussi dans une guerre qu’il le veuille ou non?
Ce n’est peut-être pas une guerre traditionnelle entre des armées, mais c’est une guerre quand même.
Quelqu’un peut le dire à notre nouveau premier ministre?
CONFIANCE EN SON PAYS
J’ai beaucoup aimé les commentaires de Patrick Pelloux, un ancien chroniqueur de Charlie Hebdo samedi matin à RDI.
«Il faut avoir confiance en notre pays, en nos armées. Il faut être radical pour combattre ces nazis.»
En effet, ces djihadistes ne sont pas mieux que des nazis.
Au moment où le Canada et ma ville s’apprêtent à recevoir des milliers de réfugiés syriens, j’aimerais bien avoir confiance en mon pays moi aussi.
Au moins, pour l’instant, mon fils ne sait pas lire.
Il ne réalise pas tout à fait qu’il est né dans un monde rempli de désaxés et de radicaux prêts à mourir pour détruire l’Occident.
Peut-être qu’un jour il tombera par hasard sur cette chronique dans internet.
Excuse-moi de t’avoir menti mon grand. Je voulais te protéger. Je t’aime.