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mardi, septembre 22, 2015

Le député libéral Robert Dutil démissionne

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Le député libéral Robert Dutil démissionne
Robert Dutil.Photo Archives / Agence QMI

Geneviève Lajoie

QUÉBEC - Le député libéral de Beauce-Sud, Robert Dutil, quitte la vie politique pour le privé. Dès la semaine prochaine, il occupera un poste de vice-président au sein de l'entreprise Canam-ponts.
L'ancien ministre touchera sa prime de départ et en fera don à un organisme sans but lucratif, la Maison Catherine de Longpré, qui dispense des soins palliatifs depuis 1989 dans la région Beauce-Etchemins, a-t-il écrit mardi matin sur sa page Facebook.
«J'ai eu à prendre une décision extrêmement difficile devant une opportunité professionnelle qui m'a été présentée. Je remercie tous les partenaires du milieu avec qui j'ai eu l'occasion de collaborer, mes collègues députés, les nombreux bénévoles et membres de l'Association libérale de Beauce-Sud, le personnel passé et actuel de mon équipe ainsi que les membres de ma famille qui m'ont supporté», a indiqué M. Dutil.
Il entrera en fonction chez Canam-ponts le 28 septembre.
Robert Dutil a été élu une première fois sous la bannière du Parti libéral du Québec lors des élections générales du 2 décembre 1985.
Avant d'être nommé ministre de la Sécurité publique en 2010, M. Dutil avait été ministre du Revenu (2008-2010) et ministre des Communications (1988-1989).
Il a également été ministre délégué à la Famille, à la Santé et aux Services sociaux ainsi qu'aux Pêcheries.
Robert Dutil est âgé de 65 ans.
C'est le quatrième député libéral à démissionner depuis l'élection générale d'avril 2014. Yves Bolduc, Marguerite Blais et Gilles Ouimet ont également quitté leurs fonctions récemment.

Enfant martyr: les policiers ne l'ont pas cru

http://www.lapresse.ca/le-droit/actualites/palais-de-justice/

Publié le 22 septembre 2015 à 05h04 | Mis à jour à 05h04
L'enfant maltraité qui témoigne contre son père depuis la semaine dernière, à... (Illustration: La Presse)
ILLUSTRATION: LA PRESSE

L'enfant maltraité qui témoigne contre son père depuis la semaine dernière, à Ottawa, a affirmé lundi qu'il s'était plaint à la police, mais qu'il n'a pas été cru à la première occasion.
L'avocat qui représente l'accusé, Me Robert Carew, est revenu sur les allégations du témoin de 13 ans faites vendredi dernier. Le jeune a affirmé, la semaine dernière, qu'il avait été forcé de « faire 2 000 pompes » en guise de punition, lorsqu'il habitait avec son père.
L'adolescent a allégué, lundi, qu'il s'en était déjà plaint à des amis, et que, lorsque la mère de l'un d'eux avait appelé la police pour en parler, l'affaire en était restée là. « Même la police a ignoré tout ça, a-t-il raconté. J'ai dit à la police que mon père me forçait à faire 2 000 push-up, et la police m'a dit : 'Même moi, je ne suis pas capable de faire 2 000 pompes. Tu n'es certainement pas capable de le faire'.» La police aurait débuté l'enquête menant à l'arrestation plus tard, lorsque l'enfant s'est échappé de chez lui, en février 2013.
Sourire forcé
Pour « survivre » aux affres de la violence paternelle et désamorcer les crises de violence parentale, l'adolescent a raconté pourquoi il avait souri à la caméra lors des vacances familiales, alors qu'il avait 11 ans.
« Si je ne souriais pas, j'étais puni », a expliqué l'adolescent, lundi, lors de son contre-interrogatoire au palais de justice d'Ottawa. Pour protéger son identité, la cour interdit la publication des noms des deux accusés, soit son père et sa belle-mère.
La Couronne accuse l'ex-policier de la GRC autrefois affecté à la lutte antiterroriste d'avoir battu, attaché et privé de nourriture son fils pendant des mois. L'enfant dit avoir été maltraité pendant trois ans. Plusieurs faits sont concentrés dans un espace de six mois, soit ceux qui précèdent l'intervention de la police d'Ottawa, en février 2013.
Me Carew a présenté des photos de son client et de sa présumée victime, lors d'un voyage en Floride. On voit l'enfant dans un restaurant ou sur la plage. Vendredi dernier, l'adolescent a raconté comment il avait été privé d'eau et de nourriture, puis attaché dans la chambre d'hôtel pendant que le reste de la famille profitait de la plage.
L'enfant a précisé que son père présentait une image sympathique et de « bon parent » en public, mais que son calvaire reprenait en privé.
« Tu souriais et tu passais du très bon temps, n'est-ce pas ? » a demandé Me Carew, qui tente de faire ressortir des contradictions dans la version du plaignant.
« Je voulais tellement avoir cette vie normale en famille. Et, si je ne souriais pas, j'avais peur d'être battu. Je ne suis allé qu'une seule fois à la plage. Ce n'était pas du 'vrai' bon temps. »
L'enfant a ajouté avoir été contraint de porter les mêmes vêtements pendant une semaine, répondant ainsi à Me Carew qui lui a fait remarquer que ses vêtements étaient propres, sur les photos. « C'est avant d'être puni, a répondu l'adolescent. Je faisais semblant (d'être heureux). Si je ne faisais pas ce qu'il disait, j'étais battu. »

Les députés péquistes boycotteront l'assermentation du lieutenant-gouverneur

http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/politique/

EXCLUSIF
Publié le 22 septembre 2015 à 05h00 | Mis à jour à 08h52
PIerre Karl Péladeau brillera par son absence jeudi au... (JACQUES BOISSINOT, LA PRESSE CANADIENNE)
JACQUES BOISSINOT, LA PRESSE CANADIENNE

PIerre Karl Péladeau brillera par son absence jeudi au Salon rouge de l'Assemblée nationale.

<p>Jean-Marc Salvet</p>
(Québec) L'opposition officielle du Parti québécois boycottera la cérémonie d'assermentation du nouveau lieutenant-gouverneur du Québec, J. Michel Doyon. Le chef péquiste Pierre Karl Péladeau et ses députés auront mieux à faire ce jour-là, dit-on.
Le whip du Parti québécois, Harold Lebel, a confirmé au Soleil que l'aile parlementaire de l'opposition officielle brillera par son absence jeudi au Salon rouge de l'Assemblée nationale. De son côté, l'attaché de presse de M.Péladeau a confié qu'il en sera de même pour ce dernier.
«On est logique avec ce qu'on pense et ce qu'on dit», justifie simplement le député de Rimouski, Harold Lebel.
Ce n'est pas la personne de J. Michel Doyon, un avocat de la capitale, qui est visée. Mais la fonction qu'il exercera, celle de représentant de la reine Élisabeth II au Québec, explique-t-on.
L'attitude de la formation souverainiste ne surprendra personne. Si l'absence de représentants à cette cérémonie ne s'inscrit pas dans une tradition établie, elle suit néanmoins un flot de critiques et de dénonciations tous azimuts relancé depuis quelques années.
Motion claire
En 2012, tout juste élu, le gouvernement de Pauline Marois avait réclamé, à travers une motion, l'abolition du poste de lieutenant-gouverneur. Elle avait été présentée par le député Alexandre Cloutier, qui était alors aux Affaires intergouvernementales canadiennes et à la Gouvernance souverainiste.
La motion était claire : «Que l'Assemblée nationale réitère que la fonction de lieutenant-gouverneur est essentiellement symbolique et héritée du passé colonial du Québec et du Canada; [...] que l'Assemblée nationale réitère qu'elle est dépositaire de l'expression démocratique du peuple québécois; qu'elle demande que la fonction de lieutenant-gouverneur soit abolie au Québec.» Et que, d'ici là, ajoutait le texte, l'Assemblée nationale nomme elle-même le titulaire de cette charge.
Les libéraux et les caquistes avaient refusé de débattre du sujet. Le gouvernement péquiste s'en était offusqué, mais il n'en était évidemment pas surpris. Il voulait marquer le coup, lancer des salves politiques- ce qu'il était parvenu à faire.
Après l'avoir ignoré la plupart du temps, la formation souverainiste a placé le poste de lieutenant-gouverneur dans son collimateur en juin 2010. Alors dans l'opposition, le député Pascal Bérubé avait déposé une pétition réclamant son abolition.
Quelques mois plus tôt, sa collègue Agnès Maltais avait présenté une motion dans laquelle elle proposait que l'Assemblée nationale «s'oppose à l'adoption de tout crédit budgétaire lié à la fonction». Elle voulait lui couper les vivres.
Le budget alloué par l'État québécois au cabinet du lieutenant-gouverneur est de 750000 $ pour l'année en cours. Il a été réduit ces dernières années.
J. Michel Doyon a été désigné lieutenant-gouverneur en juillet par le premier ministre canadien, Stephen Harper. Il remplacera Pierre Duchesne, qui exerce cette fonction depuis le 7 juin 2007.
Ce jour-là, le chef intérimaire du Parti québécois, François Gendron, figurait parmi les personnalités présentes à la cérémonie d'investiture de M. Duchesne.