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vendredi, août 21, 2015

La Corée du Nord sur un pied de guerre

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Publié par Associated Press le vendredi 21 août 2015 à 07h34. Modifié par Charles Payette à 00h00.
La Corée du Nord sur un pied de guerre
Kim Jong-un
PYONGYANG, République populaire démocratique de Corée - Le leader nord-coréen Kim Jong-un a déclaré vendredi que les forces armées de son pays sont «quasiment en état de guerre» et leur a ordonné de se préparer au combat, quelques heures seulement après la plus grave confrontation des dernières années avec la Corée du Sud.
L'armée sud-coréenne a tiré jeudi des dizaines d'obus d'artillerie vers le Nord, après que le Nord ait apparemment tiré en direction de haut-parleurs qui diffusent de la propagande anti-Pyongyang.
La portée exacte de la déclaration de Kim demeure toutefois incertaine. Ce n'est pas la première fois que le Nord menace d'anéantir le Sud ou de le transformer en "mer de feu", et la puissance militaire déployée le long de la frontière entre les deux pays signifie que la région est toujours, essentiellement, "quasiment en état de guerre".
La volonté de la Corée du Nord d'affronter et même d'attaquer la Corée du Sud inquiète toutefois, puisque le Sud a promis de répliquer coup pour coup à toute agression.
Pyongyang nie avoir tiré quoi que ce soit en direction du Sud, ce que Séoul qualifie de ridicule.
Kim Jong-un a ordonné à ses hommes de se placer "en état de guerre" et d'être prêts pour toute opération militaire à compter de vendredi soir, selon l'agence de presse nord-coréenne KCNA. Le Nord aurait aussi ordonné au Sud de retirer d'ici à samedi soir les haut-parleurs qui, après 11 ans de silence, ont recommencé à diffuser de la propagande.
Séoul a promis de continuer les diffusions, en dépit des menaces de représailles de Pyongyang.
Les diffusions ont repris après que Séoul ait accusé le Nord d'avoir planté des mines antipersonnel de son côté de la zone démilitarisée. Deux soldats sud-coréens ont été blessés plus tôt ce mois-ci.
L'agence de presse sud-coréenne Yonhap rapporte vendredi, en citant une sources gouvernementale anonyme, que Séoul et Washington ont détecté le mouvement de véhicules, possiblement en préparation au lancement de missiles à courte portée Scud et à portée moyenne Rodong.

Sondage CROP/La Presse: un Québécois sur cinq ignore qui dirige le pays

http://www.lapresse.ca/actualites/elections-federales/

Publié le 21 août 2015 à 06h50 | Mis à jour à 06h54

Un sondage CROP-La Presse indique que 20 %... (PHOTO SEAN KILPATRICK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE)
PHOTO SEAN KILPATRICK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Un sondage CROP-La Presse indique que 20 % des Québécois ignorent que le Parti conservateur forme le gouvernement fédéral.

Quelque 20 % des Québécois ignorent que c'est le Parti conservateur qui tient les rênes du pouvoir à Ottawa, selon un sondage de la maison CROP qui teste les connaissances politiques de la population.Une étude qui soulève des questions cruciales à deux mois du scrutin fédéral.
Un cinquième de la population confuse
Quel parti forme le gouvernement fédéral ? Qui est le chef du Parti libéral du Canada (PLC) ? Et celui du Nouveau Parti démocratique (NPD) ? La plupart des questions (toujours à choix de réponses) posées par la maison de sondage détectaient un bon cinquième de répondants ignorants des données de base sur la politique fédérale.
« C'est bas, mais on note qu'il y a souvent une confusion dans la tête des gens entre le provincial et le fédéral », a commenté Youri Rivest, de CROP. C'est ce qui pourrait expliquer que 8 % des répondants pensent que Pierre Karl Péladeau mène le Bloc québécois ou que la même proportion pense que les libéraux détiennent le pouvoir à Ottawa.
Les 55 ans et plus, ainsi que les hommes mieux informés
Les répondants de 18-34 ans et ceux de sexe féminin étaient substantiellement moins bien informés que les autres, a conclu CROP. Ainsi, seulement 72 % des femmes sondées savaient qu'elles étaient dirigées par un gouvernement conservateur (contre 89 % des hommes). Ces chiffres diminuent encore davantage chez les jeunes. En effet, seuls 68 % des répondants de moins de 35 ans le savaient (contre 79 % des 35-54 ans et 91 % des 55 ans et plus).
Un lien avec la participation électorale
André Blais, professeur à l'Université de Montréal (UdeM) spécialisé en études électorales, a mené des recherches sur le lien entre connaissances politiques et participation au processus démocratique. Selon ses analyses, plus les jeunes ont des connaissances sur la chose publique, plus ils seront portés à se rendre dans un bureau de vote lors du Jour J. « C'est sûr qu'il y a un lien », a-t-il affirmé en entrevue téléphonique. « Ce n'est pas le seul facteur, mais c'est certain qu'il y a un lien [...] L'influence relative de ce facteur-là par rapport à d'autres, ce n'est pas simple à évaluer. »

Méthodologie

Le sondage a été réalisé auprès de 1000 répondants du 12 au 17 août par le truchement d'un panel web. Les résultats ont été pondérés pour refléter la distribution de la population adulte du Québec. Compte tenu du caractère non probabiliste de l'échantillon, le calcul de la marge d'erreur ne s'applique pas.

La bâtonnière suspendue n'en serait pas à ses premiers démêlées avec la loi

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Publié par La Presse Canadienne le jeudi 20 août 2015 à 20h19. Modifié par Danielle Arsenault à 20h42.
La bâtonnière suspendue n'en serait pas à ses premiers démêlées avec la loi
QUÉBEC - La bâtonnière suspendue Lu Chan Khuong n'est pas au bout de ses peines: l'incident survenu au magasin Simons de Laval en avril 2014 ne serait pas un cas isolé.
L'avocat du Barreau, Me Raymond Doré, a sorti un lapin de son chapeau, jeudi, en faisant état d'un incident survenu à la succursale de Ste-Foy de la grande chaîne de vêtements.

«J'ai demandé les documents à Simons, tous les documents en lien avec la bâtonnière et on m'a dit qu'il y avait trois témoins, deux en lien avec ce qui s'est passé à Laval et un témoin relativement à un événement qui se serait passé à Ste-Foy», a déclaré Me Doré, en point de presse, après s'être opposé en cour à la réintégration de Me Khuong.

La bâtonnière est suspendue depuis le 1er juillet à la suite de la publication d'un reportage révélant qu'elle avait fait l'objet d'une plainte pour une affaire de vol de jeans en avril 2014 dans un magasin Simons de Laval.

Représentée par Me Jean-François Bertrand, Me Khuong a depuis intenté une poursuite en dommages contre les administrateurs du Barreau qu'elle accuse d'avoir «coulé» l'information sur son passé aux médias dans le but de forcer son départ.

Elle exige aussi sa réintégration immédiate, ce que le juge Michel Beaupré, de la Cour supérieure au Palais de justice de Québec, a pris en délibéré, jeudi.

En point de presse, Me Doré a raconté qu'il avait assigné la maison Simons et que cette dernière avait identifié trois témoins, soit deux enquêteurs qui ont constaté les événements de Laval et une autre personne pour relater un incident survenu à Ste-Foy.

Il s'agit de deux événements distincts et séparés dans le temps, a indiqué Me Doré.

Le procureur du Barreau présentera la semaine prochaine — possiblement mercredi ou jeudi — une requête pour l'obtention de la preuve, à laquelle s'opposera Me Khuong.

«Je comprends que le procureur de la bâtonnière s'oppose farouchement à ce que nous puissons obtenir la preuve de Simons», a dit l'avocat du Barreau.

En cour, Me Doré a longuement défendu le droit du conseil d'administration de l'ordre professionnel des avocats de suspendre Me Khuang, le temps de laisser un comité ad hoc analyser la situation.

Le Barreau reproche à la bâtonnière de ne pas avoir divulgué au C.A. ses démêlées avec la loi en passant sous silence le fait qu'elle avait bénéficié du mécanisme de «déjudiciarisation» pour éviter un procès dans l'affaire du vol à Laval.

Comme un ministre de la Justice ou un juge, la bâtonnière du Québec doit être au-dessus de tout soupçon, a plaidé Me Doré.

Me Khuong n'a jamais reconnu sa culpabilité et a évoqué un malentendu pour expliquer comment elle avait quitté le Simons de Laval en omettant de payer deux paires de jeans à 230 $ pièce, déboursant plutôt 10 $ pièce pour deux jeans achetés plus tôt à Québec.

«Ces explications étaient difficiles à accepter pour le conseil d'administration du Barreau, a dit Me Doré. Ils (les membres du C.A.) ont trouvé ses explications vagues, contradictoires et souvent incompréhensibles».

Selon le procureur, les membres du conseil d'administration du Barreau étaient parfaitement en droit de suspendre Me Khuong, en raison du risque «réputationnel» que faisait peser la bâtonnière sur l'institution.

Me Doré ne voit pas comment Me Khuong pourrait être réintégrée dans ses fonctions alors qu'elle poursuit en justice la plupart des membres du C.A. .

«En attendant le procès, je ne vois pas comment ces personnes-là peuvent travailler ensemble. On ne peut pas lancer des roches à quelqu'un et lui proposer après d'être son ami et de réintégrer le foyer», a-t-il illustré.

En matinée, Me Bertrand a plaidé que le conseil d'administration du Barreau du Québec n'avait pas le droit de suspendre la bâtonnière, n'ayant aucune assise légale en ce sens.

Me Bertrand a soutenu que l'ordre professionnel avait outrepassé ses compétences en suspendant Me Khuong et que le comité ad hoc qu'il a mis sur pied pour examiner le dossier n'avait pas davantage le pouvoir légal de la sanctionner.

L'avocat a aussi argué que Me Khuong n'avait aucune obligation légale ou morale de révéler ses démêlées avec la loi puisque le mécanisme de déjudiciarisation est en principe strictement confidentiel.

Me Bertrand accuse les membres du conseil d'administration d'avoir pris une décision «intempestive» en exigeant d'abord la démission de la bâtonnière et devant son refus, de la suspendre.

En agissant de la sorte, les membres du C.A. de l'ordre professionnel ont brimé les droits de la bâtonnière, au premier chef son droit «d'assumer son mandat et d'appliquer son programme», a fait valoir Me Bertrand.

À son avis, les membres du C.A. ont fait montre d'un «puritanisme corporatiste hypocrite» dans ce dossier.

La saga judiciaire opposant Me Khuong et ses collègues du Barreau n'est pas terminée, loin s'en faut.

L'audition de la poursuite en dommages intentée par la bâtonnière contre des membres du conseil d'administration sera entendue le 5 octobre.

Me Khuong réclame 95 000 $ à titre de dommages exemplaires à des membres du C.A. , qui ont répliqué avec une poursuite de 90 000 $ contre cette dernière pour atteinte à leur réputation.

À son arrivée au tribunal en matinée, jeudi, la bâtonnière suspendue a dit avoir pleine confiance en la justice pour obtenir gain de cause.