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samedi, mai 28, 2016

La tante de Kim Jong-Un vit à New York

http://www.lapresse.ca/international/asie-oceanie/

Publié le 28 mai 2016 à 07h38 | Mis à jour à 07h38
Kim Jong-Un est né en 1984, ce qui... (PHOTO ARCHIVES KCNA)
PHOTO ARCHIVES KCNA
Kim Jong-Un est né en 1984, ce qui signifierait qu'il n'avait que 27 ans quand il a succédé en 2011 à son père Kim Jong-Il à la tête de la Corée du Nord.

Agence France-Presse
WASHINGTON
La tante du leader de la Corée du Nord Kim Jong-Un vit dans l'anonymat à New York, où elle gère une entreprise de nettoyage à sec après avoir fait défection en 1998, a affirmé vendredi leWashington Post.
Ko Yong-Suk, qui vit avec son mari Ri Gang et leurs trois enfants sous des noms d'emprunt, est la soeur de Ko Yong-Hui, l'une des épouses du défunt leader nord-coréen Kim Jong-Il et la mère de Kim Jong-Un.
Le couple, qui était proche du pouvoir communiste de Corée du Nord, avait été envoyé en Suisse pour s'occuper de membres de la famille dirigeante nord-coréenne, dont Kim Jong-Un, pendant leurs études dans ce pays.
«Il ne créait pas de problèmes, mais il s'irritait facilement et manquait de tolérance», a déclaré Mme Ko selon le quotidien américain.
«Lorsque sa mère essayait de le réprimander parce qu'il jouait trop et n'étudiait pas assez, il ne répliquait pas, mais il protestait par d'autres moyens, comme de se mettre en grève de la faim», a-t-elle raconté.
Selon Mme Ko, Kim Jong-Un est né en 1984, ce qui signifierait qu'il n'avait que 27 ans quand il a succédé en 2011 à son père Kim Jong-Il à la tête de la Corée du Nord, et non 33 ou 34 ans comme on le croyait.
Le fils de Mme Ko est né la même année et les deux petits garçons jouaient ensemble, selon son récit. «Lui et mon fils étaient camarades de jeu depuis leur naissance», a-t-elle déclaré auWashington Post. «Je leur ai changé leurs couches à tous les deux.»
La passion du petit Kim Jong-Un était le basket-ball, a déclaré Mme Ko. «Il a commencé à jouer au basket-ball, et c'est devenu une obsession pour lui», a-t-elle dit, ajoutant même qu'il dormait avec un ballon.
Kim, réputé pour avoir été fan de Michael Jordan, le légendaire basketteur américain, a reçu plusieurs fois à Pyongyang le célèbre coéquipier de ce dernier chez les Chicago Bulls, Dennis Rodman, depuis qu'il est au pouvoir.
Toujours selon Mme Ko, Kim savait dès 1992 qu'il était destiné à succéder à son père à la tête de la Corée du Nord. Le signal est venu lors de son huitième anniversaire, lorsqu'il a reçu un uniforme de général et que la haute hiérarchie militaire nord-coréenne s'est inclinée devant lui.

lundi, mars 07, 2016

La Corée du Nord menace de lancer des frappes nucléaires «à l'aveugle»

http://www.lapresse.ca/international/asie-oceanie/

Publié le 06 mars 2016 à 18h02 | Mis à jour le 07 mars 2016 à 07h00
Le leader nord-coréen Kim Jong-un assiste au lancement... (Photo AFP)
PHOTO AFP
Le leader nord-coréen Kim Jong-un assiste au lancement d'un missile, le 4 mars.

GILLES HEWITT
Agence France-Presse
SÉOUL
Les forces sud-coréennes et américaines ont commencé lundi les plus importantes manoeuvres conjointes jamais organisées sur la péninsule coréenne, auxquelles Pyongyang a menacé de répliquer par des frappes nucléaires «à l'aveugle».
Ces exercices annuels entre les deux alliés aggravent systématiquement les tensions entre le Nord et le Sud.
Ils interviennent cette année dans un contexte particulièrement crispé, deux mois après le quatrième essai nucléaire de la Corée du Nord et un mois après un tir nord-coréen de fusée longue portée, deux actions condamnées par le Conseil de sécurité de l'ONU qui vient de voter une nouvelle volée de sanctions contre le régime le plus isolé au monde.
Les manoeuvres conjointes, baptisées «Key Resolve» et «Foal Eagle», sont cette année d'une envergure jamais vue en Corée du Sud, avec environ 17 000 Américains et 300 000 Sud-Coréens.
Des éléments clés de l'armée américaine sont mobilisés, telle qu'une escadre emmenée par un porte-avions et des sous-marins à propulsion nucléaire.
Dans un communiqué diffusé quelques heures avant le début des exercices, la puissante Commission de la défense nationale de Corée du Nord se dit prête à une contre-offensive «totale».
«Au nom de la justice»
«Les manoeuvres militaires conjointes organisées par les ennemis sont perçues comme des exercices de guerre nucléaire non dissimulés visant à porter atteinte à la souveraineté (de la Corée du Nord), sa riposte militaire sera d'effectuer des frappes nucléaires préventives et offensives», prévient le communiqué.
Dans des propos rapportés vendredi par l'agence officielle KCNA, le leader nord-coréen Kim Jong-Un avait déjà annoncé la couleur, après le vote de sanctions à l'ONU: «Nous devons être toujours prêts, à chaque instant, à utiliser notre arsenal nucléaire.»
La rhétorique belliqueuse est une constante de la part du régime nord-coréen lorsque les tensions augmentent. Si Pyongyang dispose vraisemblablement d'un petit arsenal de têtes nucléaires, les spécialistes sont divisés quant à sa capacité à les monter sur des missiles.
La Commission de défense nationale affirme que des plans d'«attaque nucléaire préventive au nom de la justice» ont été élaborés par le Commandement suprême de l'Armée populaire coréenne et validés par Kim et sont prêts à être mis en oeuvre «même dans le cas de la plus petite action militaire» des ennemis du Nord.
«La frappe nucléaire à l'aveugle (...) montrera clairement aux enthousiastes de l'agression et de la guerre la détermination» du Nord, poursuit la Commission.
«Océans de flammes»
Les cibles, claironne-t-elle, pourraient être sud-coréennes, mais ces frappes pourraient aussi viser les bases américaines dans la région Asie-Pacifique et jusqu'aux États-Unis.
«Si nous appuyons sur les boutons pour anéantir nos ennemis (...), toutes les origines des provocations seront réduites à des océans de flammes et de cendres en un instant», ajoute-t-elle.
Ces menaces nord-coréennes pourraient être une conséquence d'articles sud-coréens selon lesquels les manoeuvres conjointes incluraient cette année des simulations de frappes contre des installations des programmes nucléaire et balistique du Nord.
À Séoul, le ministère de la Défense s'est engagé à répondre «durement et impitoyablement» à toute «provocation» du Nord.
Si les tirs de fusée ont pu permettre au programme de missiles balistiques nord-coréen de progresser, la plupart des experts pensent que Pyongyang ne maîtrise pas la technologie de rentrée dans l'atmosphère, après la phase de vol balistique, qui serait nécessaire pour toucher un territoire aussi lointain que les États-Unis.
Si Pyongyang condamne chaque année ces manoeuvres qui durent près de deux mois, Séoul et Washington affirment que leur unique but est défensif. Les deux alliés comptent néanmoins cette année faire une démonstration de force, en riposte à l'essai nucléaire du 6 janvier et au tir de fusée du 7 février.
Adoptée unanimement la semaine dernière au terme de négociations laborieuses entre Washington et Pékin, la nouvelle résolution de sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU est de nature, si elle est respectée, à considérablement accroître la pression économique sur le Nord.
La Corée du Sud va de son côté annoncer mardi des sanctions renforcées contre Pyongyang, ce qui devrait déclencher de nouvelles menaces de représailles du Nord.

vendredi, août 21, 2015

La Corée du Nord sur un pied de guerre

http://www.985fm.ca/international/nouvelles/

Publié par Associated Press le vendredi 21 août 2015 à 07h34. Modifié par Charles Payette à 00h00.
La Corée du Nord sur un pied de guerre
Kim Jong-un
PYONGYANG, République populaire démocratique de Corée - Le leader nord-coréen Kim Jong-un a déclaré vendredi que les forces armées de son pays sont «quasiment en état de guerre» et leur a ordonné de se préparer au combat, quelques heures seulement après la plus grave confrontation des dernières années avec la Corée du Sud.
L'armée sud-coréenne a tiré jeudi des dizaines d'obus d'artillerie vers le Nord, après que le Nord ait apparemment tiré en direction de haut-parleurs qui diffusent de la propagande anti-Pyongyang.
La portée exacte de la déclaration de Kim demeure toutefois incertaine. Ce n'est pas la première fois que le Nord menace d'anéantir le Sud ou de le transformer en "mer de feu", et la puissance militaire déployée le long de la frontière entre les deux pays signifie que la région est toujours, essentiellement, "quasiment en état de guerre".
La volonté de la Corée du Nord d'affronter et même d'attaquer la Corée du Sud inquiète toutefois, puisque le Sud a promis de répliquer coup pour coup à toute agression.
Pyongyang nie avoir tiré quoi que ce soit en direction du Sud, ce que Séoul qualifie de ridicule.
Kim Jong-un a ordonné à ses hommes de se placer "en état de guerre" et d'être prêts pour toute opération militaire à compter de vendredi soir, selon l'agence de presse nord-coréenne KCNA. Le Nord aurait aussi ordonné au Sud de retirer d'ici à samedi soir les haut-parleurs qui, après 11 ans de silence, ont recommencé à diffuser de la propagande.
Séoul a promis de continuer les diffusions, en dépit des menaces de représailles de Pyongyang.
Les diffusions ont repris après que Séoul ait accusé le Nord d'avoir planté des mines antipersonnel de son côté de la zone démilitarisée. Deux soldats sud-coréens ont été blessés plus tôt ce mois-ci.
L'agence de presse sud-coréenne Yonhap rapporte vendredi, en citant une sources gouvernementale anonyme, que Séoul et Washington ont détecté le mouvement de véhicules, possiblement en préparation au lancement de missiles à courte portée Scud et à portée moyenne Rodong.