Publié par Jean-François Cyr pour CogecoNouvelles le dimanche 19 avril 2015 à 09h14. Modifié à 10h05.
David Thibault a interprété la pièce «Crazy In Love» de Beyonce./ Photo: capture écran / site internet TF1 / The Voice
(Cogeco Nouvelles) - En France, le public a fait son choix: le jeune chanteur québécois David Thibault a atteint la grande finale de l'émission télé The Voice, regardée par 8 millions de téléspectateurs.
L’animatrice Julie Boulanger a rencontré le chanteur dans une convention d’Elvis
PHOTO COURTOISIE
David Thibault et Julie Boulanger gardent contact encore aujourd’hui. Elle se dit très fière d’avoir pu faire partie d’une histoire aussi fabuleuse.
PIERRE-PAUL BIRON
MISE à JOUR
On dit souvent que le hasard fait bien les choses. Ç’aura été le cas par une journée de novembre de 2013 où Julie Boulanger, une «fan finie» d’Elvis Presley, a traîné son copain dans une convention du King. L’animatrice de radio était loin de se douter qu’elle y trouverait celui qu’elle qualifie maintenant de future grande vedette québécoise: David Thibault.
Julie Boulanger a été la première à donner une tribune dans son émission de radio à CKOI Québec au jeune David Thibault, alors âgé de 16 ans. La vidéo deBlue Christmas a rapidement fait le tour du web et en quelques heures, tout le monde s’arrachait celui qu’on a qualifié de réincarnation du King.
Maintenant que David se retrouve en finale de l’émission The Voice, en France, Julie Boulanger retire beaucoup de fierté en pensant qu’elle peut avoir joué un rôle dans cette belle histoire.
«C’est son talent qui a fait toute la différence depuis le début. C’est le hasard qui l’a mis sur ma route et je suis privilégiée d’avoir fait partie de cette aventure», raconte avec un sourire dans la voix la Saguenéenne d’adoption, qui anime maintenant à Rythme FM.
Au premier coup d’œil, Julie Boulanger a cru que les gens se devaient de découvrir le talent de David Thibault.
«Je ne me considère pas comme le Colonel Parker (l’agent qui a lancé Elvis Presley), mais j’ai été tellement impressionnée par ce qu’il dégageait pour son âge que je n’avais pas d’autre choix que de l’inviter à mon émission. Il fallait seulement que ça parte quelque part.»
Une grande carrière
Julie Boulanger est toujours en contact avec David Thibault et elle croit de plus en plus que l’avenir lui appartient.
«Il peut tout faire. Il pourrait avoir un spectacle hommage au King à Las Vegas ou mener sa propre carrière avec les grands auteurs qui vont vouloir se greffer à lui. Tout ce que je sais, c’est qu’il va être une grosse vedette québécoise qui rayonnera dans le monde entier.»
Un parcours atypique
Novembre 2013
Julie Boulanger découvre par hasard David Thibault dans une assemblée d’Elvis.
9 décembre 2013
Le jeune homme de 16 ans est invité à CKOI Québec. La vidéo de sa prestation devient virale.
24 décembre 2013
L’Elvis québécois chante Blue Christmas au Today Show sur les ondes de NBC.
25 avril 2015
David Thibault tentera de remporter la grande finale de l’émission The Voiceen France.
19 mai au 4 juillet
Le chanteur participera à la tournée The Voice dans 18 villes françaises.
Publié par La Presse Canadienne le samedi 18 avril 2015 à 12h45. Modifié par Jacques Thériault à 13h28.
Pierre Céré / pierrecere.org
MONTRÉAL ? Plus la campagne à la direction du Parti québécois (PQ)progresse, plus Pierre Céré prend ses aises et ce, même si le début de la course a été plutôt laborieux pour lui.
Il raconte qu'avant même de pouvoir prendre place sur le bloc de départ, il a dû relever des défis de taille.
Il relate que pour un personnage relativement méconnu du grand public, il n'était vraiment pas simple de récolter les 2000 signatures de partisans qui étaient nécessaires à toute mise en candidature et de verser, du même coup, une somme de 10 000 $ afin d'éponger une partie des futures dépenses engendrées par la campagne.
Pour M. Céré, ce prélude à la course «a été une route pleine d'obstacles à franchir».
Il ajoute qu'il a longtemps dû s'armer de patience et répondre aux questions les plus élémentaires. Par exemple, il se rappelle que des membres du PQ lui demandaient régulièrement qui il était, d'où il sortait et pour quelles raisons il voulait prendre la tête de la formation.
Il explique, avec une bonne dose de fierté dans la voix, que «ces questionnements ne sont désormais plus là».
«Je suis de plus en plus reconnu et mon apport dans la course est noté», observe-t-il.
Pour parvenir à gagner en notoriété au fil du temps, Pierre Céré a dû redoubler d'efforts et d'imagination vu la petitesse des moyens dont il dispose.
«Je suis le seul candidat qui n'est pas député, qui n'a pas de personnel politique autour de lui et qui fonctionne avec des budgets restreints. [...] Je continue de travailler au Comité chômage de Montréal. [...] Je dois donc mener ma campagne essentiellement pendant les soirées et les fins de semaine. [En plus], j'ai une équipe de gens qui travaillent ou qui étudient à temps plein», souligne-t-il.
Malgré ses ressources limitées, M. Céré estime qu'il tire assez bien son épingle du jeu en compagnie de son modeste entourage.
«Nous faisons la campagne avec les moyens qui sont les nôtres et je pense que nous arrivons pas mal à ''accoter'' les autres sur les plans des idées, de la présence», soutient-il.
L'homme originaire de Rouyn-Noranda, en Abitibi-Témiscamingue, reconnaît néanmoins que ses chances de l'emporter peuvent être «considérées comme étant minces».
«Tous les sondages disent que le meneur est Pierre Karl Péladeau. Est-ce qu'il faut baisser pavillon pour autant? Non, il faut se battre, il faut débattre», martèle-t-il.
Il espère, d'ailleurs, que les joutes verbales entre les aspirants chefs du Parti québécois deviendront bientôt plus relevées.
«On commence juste peut-être à toucher un peu les choses dont on doit débattre et je ne suis même pas convaincu qu'on va arriver à la fin de cette course en ayant vraiment discuté [...] des questions existentielles pour le Parti québécois», déplore-t-il.