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samedi, février 18, 2017

Signes religieux: Couillard dit qu'il ne se laissera pas convaincre par Bouchard

http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/politique/

Publié le 17 février 2017 à 23h31 | Mis à jour le 17 février 2017 à 23h31
«Ce n'est pas parce qu'on est opposé à... (La Presse canadienne, Jacques Boissinot)
«Ce n'est pas parce qu'on est opposé à quelque chose qu'il faut l'interdire de façon législative», a nuancé Philippe Couillard, vendredi.
LA PRESSE CANADIENNE, JACQUES BOISSINOT
ROXANNE OCAMPO
La Presse Canadienne
Philippe Couillard demande au sociologue Gérard Bouchard de ne pas tenter de le faire changer d'avis sur la question du port de signes religieux.
En point de presse à l'issue du Rendez-vous national sur la main-d'oeuvre, vendredi, le premier ministre a insisté sur l'importance d'«ouvrir les portes du marché du travail pour le plus de gens possible».
Plus tôt cette semaine, Charles Taylor, qui avait coprésidé la commission sur les accommodements raisonnables aux côtés de Gérard Bouchard, s'est rallié à la position du gouvernement libéral selon laquelle il n'est pas nécessaire d'interdire les signes religieux visibles chez les employés de l'État qui exercent des fonctions coercitives tels que les juges, les policiers, les procureurs de la Couronne et les gardiens de prison
Dans un texte paru mardi dans La Presse, M. Taylor a désavoué la recommandation qu'il avait formulée en ce sens, en 2008, par crainte d'alimenter l'hostilité envers les immigrants.
Le philosophe y fait valoir qu'il n'est plus souhaitable de légiférer sur la question afin de «[laisser] toute la place au temps de la réconciliation» dans la foulée de l'attentat de Sainte-Foy.
Gérard Bouchard, lui, approuve toujours leur conclusion initiale et déplore que le premier ministre ait profité de la sortie publique de son collègue pour saboter un potentiel consensus, alors que tous les partis de l'opposition réclament sa mise en oeuvre dans le cadre du projet de loi 62, qui prévoit l'obligation de recevoir ou de rendre un service de l'État à visage découvert.
«Ce n'est pas parce qu'on est opposé à quelque chose qu'il faut l'interdire de façon législative», a nuancé Philippe Couillard, vendredi.
Le premier ministre dit rejeter la discrimination vestimentaire pour des motifs religieux, mais il l'admet lorsqu'il est plutôt question de sécurité, d'identification et de communication.
«Il faut juste connaître un peu ces communautés-là pour savoir très bien, par exemple, qu'une femme qui porte le tchador ne voudra pas travailler dans la fonction publique, donc c'est un problème qui est essentiellement théorique. Moi, j'aime mieux m'occuper de problèmes concrets et de véritables priorités», a-t-il poursuivi.
«On a des mesures sur lesquelles on est tous d'accord: l'encadrement des accommodements, la question des visages (découverts), a-t-il martelé. Montrons un peu de cohésion là-dessus.»

vendredi, mai 08, 2015

Dernier débat du PQ: Péladeau plaide pour l'ouverture aux signes religieux

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le jeudi 07 mai 2015 à 21h03. Modifié par Charles Payette le vendredi 08 mai 2015
Dernier débat du PQ: Péladeau plaide pour l'ouverture aux signes religieux
Pierre Karl Péladeau./Cogeco Nouvelles
MONTRÉAL - Le candidat à la direction du Parti québécois Pierre Karl Péladeau a plaidé pour l'ouverture, jeudi, en matière des signes religieux, même s'il a réitéré qu'il appuie l'interdiction des signes religieux pour les fonctionnaires en position d'autorité ainsi que pour les enseignants.
Les commentaire de Pierre Karl Péladeau sur le transport
 
 
 
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Durant le dernier débat des candidats organisé par le PQ, M. Péladeau s'est positionné comme un partisan d'une approche consensuelle.

« La politique, c'est l'art du possible et en cette matière, il faut chercher le consensus le plus large possible, a-t-il dit durant l'événement. Il ne faut pas faire de 'compromission' mais à certains égards, probablement, quelques compromis, pour justement, que nous puissions nous engager dans ce consensus le plus large. »

Alexandre Cloutier a affirmé que M. Péladeau s'était rallié à sa position, ce que le principal intéressé a admis lors d'un point de presse.

Durant cet échange avec les journalistes, M. Péladeau, le favori dans la course, a refusé de dire si sa position sur la place des symboles religieux est un seuil minimal ou s'il pourrait accepter de l'assouplir encore afin d'obtenir un consensus.

« J'ai répondu à votre question », a-t-il dit.

Pierre Céré a noté la différence dans les propos de M. Péladeau, au sujet de l'immigration et des questions de laïcité, comparativement à un précédent débat, où il avait affirmé que le temps pressait de faire la souveraineté car le PQ perdait l'équivalent d'une circonscription chaque année à cause de l'immigration et la démographie, ce qui l'avait forcé à s'excuser dans un communiqué.

« C'est clair qu'on ne règle pas ces affaires-là par voie de communiqué de presse, mais en rétablissant le dialogue, en posant des gestes et c'est de cette façon qu'on pourra combler ce déficit », a dit M. Céré.

Mme Ouellet a proposé de remettre en place un comité, au sein du PQ, pour « rebâtir les ponts ».

M. Cloutier, qui partage cet avis, a affirmé lui aussi que le PQ doit jouer un rôle plus actif auprès des nouveaux Québécois, en plus d'inclure dans la charte un droit à la francisation.

« Le PLQ prend pour acquis les communautés culturelles, a-t-il dit. Ce n'est pas normal qu'on ait autant de difficultés au Québec à reconnaître les diplômes étrangers et que notre fonction publique ne soit pas davantage représentative de la société. »

Ce dernier débat portait sur les thèmes de la langue, de la laïcité, de l'immigration et de la citoyenneté ainsi que sur l'urbanisation et le transport.

Les échanges des candidats, dans une salle de spectacle du sud-ouest de Montréal, se sont déroulés avec en arrière fond sonore le murmure régulier des personnes assistant au débat du fond de la salle, plus particulièrement durant le segment sur l'urbanisme.

Après s'être plaint à quelques occasions de l'unanimité des candidats, M. Céré a tenté de provoquer un débat sur la place du crucifix à l'Assemblée nationale. Tous les candidats se sont finalement prononcé pour son retrait, M. Cloutier rappelant la nécessité d'un vote de la Chambre pour statuer sur la question.

M. Céré a affirmé que le PQ s'est éloigné de la vision de l'ancien ministre péquiste Gérald Godin, qui a travaillé au rapprochement avec les communautés culturelles.

Au lendemain du dévoilement d'un buste soulignant le travail de l'ancien ministre péquiste Camille Laurin, qui aurait eu 93 ans mercredi, Mme Ouellet, M. Cloutier et M. Péladeau ont rendu hommage au père de la loi 101.

Les trois candidats se sont également prononcés en faveur de l'application de la loi 101 aux entreprises sous juridiction fédérale ainsi que dans les entreprises de 26 à 50 employés.

À quelques reprises durant les échanges, M. Céré a soulevé une fois de plus que les sujets soumis aux candidats n'étaient pas de nature à susciter un débat.

« Allons-nous avoir un débat », a-t-il demandé à quelques occasions à l'animateur Gilles Gougeon.

Les membres du PQ pourront voter au premier tour de scrutin du 13 au 15 mai jusqu'à 17h. Les résultats de ce vote seront dévoilés à Québec.

Aux prises avec des difficultés à rassembler les 10 000 $ nécessaires pour finaliser les formalités de sa candidature, M. Céré, qui annoncera dimanche s'il a atteint son objectif, a dit avoir obtenu un afflux de dons depuis ses critiques du tempérament colérique de M. Péladeau.

« L'argent rentre depuis quelques jours, mais ça n'a pas de lien », a-t-il dit.