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dimanche, février 05, 2017

Une pétition pour empêcher Trump d'entrer au Canada

http://fr.canoe.ca/infos/societe/

05-02-2017 | 13h17

OKOTOKS, Alberta - Une enseignante albertaine a présenté une pétition visant à interdire l'entrée au Canada au président des États-Unis, Donald Trump, jusqu'à ce qu'il retire son décret migratoire contre sept pays qui comptent une forte proportion de musulmans.
La pétition de Joy Gerwien, d'Okotoks en Alberta, est déjà sur le site du gouvernement canadien. Elle ne se fait pas d'illusion cependant quant à la portée réelle que pourrait avoir sa pétition. Elle espère néanmoins que le Canada n'embarquera pas dans la montée haineuse à l'endroit des musulmans.
«Je sais que le Parlement du Canada ne s'opposera pas à la venue de Trump, a lancé l'initiatrice de la pétition, mais j'espère démontrer au gouvernement que des mesures s'imposent. Je veux qu'ils voient que nous croyons à nos valeurs fondamentales d'une mosaïque culturelle.»
Le libellé de la pétition insiste sur l'identité multiculturelle canadienne, précise qu'il est illégal au Canada d'inciter à la haine et que le pays accueille les gens peu importe leur appartenance ethnique ou leur religion.
Cette pétition est parrainée par le député néo-démocrate Kennedy Stewart, de la Colombie-Britannique et a été déposée le 31 janvier.
Avant d'être soumise à la Chambre des communes, la pétition devait obtenir 500 signatures valides.
Dimanche matin, sur le site du gouvernement canadien, la pétition enregistrée sous le numéro e-813 avait déjà obtenu près de 2000 signatures.
Une pétition pour empêcher Trump d'entrer au Canada
La pétition a déjà obtenu près de 3000 signatures.Photo Brendan Smialowski / AFP

TRUDEAU À WASHINGTON?

Cette pétition pourrait finalement ne pas avoir de raison d'être si on en croit un récent article du Globe and Mail qui indique que la rencontre Trump-Trudeau se fera probablement à Washington. Selon le «Globe», les deux administrations préfèrent que la rencontre ait lieu à Washington, plutôt qu'à Ottawa. Une visite à Ottawa du président Trump entraînerait son lot de manifestations, a suggéré le journal.
Vendredi, le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, a affirmé que cette réunion entre les deux dirigeants devrait avoir lieu «très prochainement», a écrit le Globe, ajoutant qu'elle devait se tenir mercredi mais qu'elle a été reportée d'au moins une semaine en raison de la tuerie de la mosquée de Québec.

AUTRE PÉTITION

Une autre pétition contre Donald Trump circule aussi depuis la fin janvier. Il s'agit d'une pétition en solidarité avec les personnes affectées par le moratoire à l'endroit des musulmans qui lance un appel à la communauté universitaire internationale de boycotter les conférences qui se tiennent aux États-Unis. Samedi, plus de 6000 personnes de partout dans le monde l'avaient signée, dont plusieurs centaines du Canada anglais et du Québec.
En outre, l'organisation Universités Canada, porte-parole des universités canadiennes au pays et à l'étranger, a émis un communiqué il y a quelques jours dans lequel elle condamne l'initiative du président Trump visant à empêcher les ressortissants de sept pays musulmans d'entrer aux États-Unis.

mercredi, juin 17, 2015

Donald Trump veut devenir président des États-Unis

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

Mise à jour le mardi 16 juin 2015 à 13 h 46 HAE  Radio-Canada avec Associated Press
Donald Trump annonce qu'il se lance dans la course à l'investiture républicaine.
Donald Trump annonce qu'il se lance dans la course à l'investiture républicaine. 
Photo :  ? Brendan McDermid / Reuters

« Mesdames et Messieurs, je me présente officiellement pour devenir président des États-Unis ». C'est en ces mots que le multimilliardaire américain Donald Trump a annoncé qu'il se lançait dans la course à l'investiture du Parti républicain, dans le but d'accéder à la Maison-Blanche. 
Donald Trump, 68 ans, a fait cette annonce mardi à partir d'un immeuble qui porte son nom à New York, la « Trump Tower ».
Pour parvenir à ses fins, Donald Trump devra l'emporter sur une douzaine de candidats qui briguent, eux aussi, la direction du Parti républicain. Et il devra par la suite battre son adversaire démocrate lors de la présidentielle, prévue en novembre 2016.
Ramener « la marque » à ce qu'elle était par le passé
« Les États-Unis sont devenus un dépotoir pour les problèmes des autres »— Donald Trump
« Notre pays a besoin d'un leader véritable », a déclaré Donald Trump, en ajoutant que ce « leader » devra être en mesure de ramener au sommet « la marque » que représentent les États-Unis.
Selon M. Trump, le président Barack Obama représente une force négative et ne s'est pas avéré être le dirigeant « vibrant » qu'il avait semblé être a priori.
Donald Trump est le douzième candidat à briguer la direction du GOP (Grand Old Party, surnom du Parti républicain aux États-Unis)
Donald Trump est le douzième candidat à briguer la direction du GOP
(Grand Old Party, surnom du Parti républicain aux États-Unis)
 Photo :  ? Brendan McDermid / Reuters
« J'utilise mon propre argent. Je suis vraiment riche [...] Je suis parti d'un petit bureau avec mon père dans Brooklyn, Queens [...] et ensuite je me suis aventuré à Manhattan et j'ai conclu un tas de transactions extraordinaires [...] J'ai employé des dizaines de milliers de personnes dans ma vie. »— Donald Trump, expliquant comment il comptait financer sa campagne

 
Donald Trump a le Mexique dans sa mire
Durant son allocution qui a duré 45 minutes, Donald Trump a critiqué notamment le constructeur automobile Ford qui s'apprête à construire au Mexique une usine de 12,5 milliards de dollars.
L'aspirant chef des républicains affirme que, s'il était élu président, il appellerait le PDG de Ford pour lui expliquer que chacune des voitures qui sortira de cette usine ne pourra être vendue aux États-Unis sans être assortie d'une taxe de 35 %. « Ford reviendrait bâtir son usine aux États-Unis; il n'aurait pas le choix », a calmé Donald Trump.
S'il est élu président, Donald Trump a promis « de construire un mur le long de la frontière sud des États-Unis », un mur pour lequel il ferait « payer le Mexique ».
Donald Trump a par ailleurs promis que personne ne sera plus dur envers le groupe armé État islamique que lui, s'il est élu président.