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lundi, avril 11, 2016

La police parisienne évacue la place de la République

http://www.985fm.ca/international/nouvelles/

Publié par Associated Press le lundi 11 avril 2016 à 08h44.
La police parisienne évacue la place de la République
PARIS — La police parisienne a chassé lundi les manifestants qui occupaient la place de la République depuis 11 nuits.
Les policiers ont expliqué que l'évacuation, qui a été décidée après que certains manifestants aient participé à une émeute en fin de semaine, s'est déroulée dans le calme.

Des vidéos montrent les manifestants en train de démonter leurs tentes et leurs bannières, sous la supervision des policiers. Les manifestants avaient lancé leur mouvement de type ≪Occupy≫ pour dénoncer l'intention du gouvernement de réformer la semaine de travail de 35 heures et d'adopter des mesures qui faciliteraient les congédiements.

Les manifestants prévoyaient toutefois reprendre leur occupation lundi soir.

La police a arrêté huit personnes samedi soir quand environ 300 manifestants ont perpétré des actes de violence à travers la capitale. Les émeutiers ont notamment attaqué un commissariat de police, endommagé des voitures et vandalisé des banques. On ne sait pas s'ils étaient affiliés au soi-disant mouvement ≪Nuit debout≫ qui est à l'origine de l'occupation de la place de la République.

Le premier ministre Manuel Valls a rencontré des leaders étudiants quelques heures après la fin de l'évacuation, dans l'espoir d'appaiser les tensions.

M. Valls a annoncé des mesures d'une valeur de 400 ou 500 millions d'euros pour faciliter l'accès des jeunes à l'emploi. Une nouvelle taxe imposée aux contrats d'embauche à court terme pourrait ainsi inciter les employeurs à offrir un poste permanent aux jeunes qui cherchent un premier emploi.

mercredi, avril 22, 2015

Un attentat «évité» par le seul fait du hasard

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/


Le terme employé par le premier ministre Manuel Valls au sujet de l'attentat avorté traduit les circonstances étonnantes dans lesquelles les policiers sont parvenus à découvrir ce projet.

Les enquêteurs ont mené plusieurs perquisitions dans le quartier Vert-Bois à Saint-Dizier, en Haute-Marne, où des proches du suspect résident.Le ministre de l'Intérieur a annoncé, mercredi matin, un attentat «déjoué». Mais le premier ministre Manuel Valls n'a pas repris ce terme. À l'issue du Conseil des ministres, le chef du gouvernement a évoqué un attentat «évité», tout comme le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll. La nuance n'est pas anodine: les enquêteurs n'auraient pas eu connaissance du projet terroriste de cet étudiant de 24 ans, arrêté dimanche à Paris, sans la blessure dont le jeune homme a souffert et qui a contrecarré ses plans.
Tout débute dimanche matin, avec un appel passé au Samu peu après 8 heures, sans que l'on sache si cet appel vient du jeune homme lui-même ou d'un témoin. L'étudiant en informatique de 24 ans se trouve alors sur un trottoir du XIIIe arrondissement, blessé par balle au niveau des jambes. La police est également prévenue, comme le veut la procédure lorsqu'il s'agit d'une blessure de ce type.
Sur place, l'homme affirme avoir été victime d'un règlement de comptes. Mais en remontant les traces de sang laissées par le blessé, les policiers retrouvent sa voiture. À l'intérieur, ils découvrent un véritable «arsenal», selon les mots du ministre de l'Intérieur: armes automatiques, armes de poing, gilets par-balles ou encore munitions y sont stockées.
Cette découverte déclenche une perquisition dans le logement du jeune homme, situé dans une résidence pour étudiants, dans le XIIIe arrondissement. «Une documentation fournie a également été découverte» et permet d'établir que l'homme a planifié un attentat, «vraisemblablement contre une ou deux églises», a expliqué le ministre. L'attaque semble avoir été minutieusement préparée: le suspect aurait chronométré le temps d'intervention des policiers, selon les premiers éléments de l'enquête.

Arrestation fortuite

À partir de là, les enquêteurs s'orientent vers la piste terroriste. Plusieurs perquisitions supplémentaires sont menées dans le quartier du Vert-Bois à Saint-Dizier, village de la Haute-Marne, où l'étudiant a résidé de 2009, date de son arrivée en France, à 2012. Mercredi, le quartier a été bouclé et sa compagne, qui y habite toujours, a été interpellée. Le lien entre le jeune homme etla mort d'Aurélie Châtelain, dont le corps a été retrouvé à Villejuif, a par ailleurs été établi. Le suspect pourrait s'être lui-même blessé en tentant de voler la voiture de la jeune femme. Les églises qu'ils visaient se trouvent également à Villejuif.
Sans l'intervention des secours, dimanche matin, l'opération n'aurait sans doute pas été anticipée. Le suspect était connu des services de police pour ses «velléités de départ en Syrie». Un voyage en Turquie d'une dizaine de jours, en 2015, lui a valu d'être entendu en garde-à-vue à son retour. Mais les vérifications effectuées à deux reprises dans son environnement, en 2014 et 2015, n'ont pas révélé «d'éléments susceptibles de justifier l'ouverture d'une enquête judiciaire», a précisé Bernard Cazeneuve. L'interpellation de ce suspect s'est faite, par conséquent, de manière fortuite.