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samedi, septembre 23, 2017

Déclarations d’Yves Francoeur: «il faut prendre ça avec un grain de sel», dit Couillard


Patrick Bellerose
Le premier ministre Philippe Couillard a minimisé lundi matin le témoignage d’Yves Francoeur, selon qui son leader parlementaire, Jean-Marc Fournier, aurait été visé par une enquête de la Sûreté du Québec.
«Il faut prendre ça avec un grain de sel», a commenté Philippe Couillard au micro de TVA Nouvelles, en marge de la Semaine du climat, à New York.

«Moi j’ai confiance en monsieur Fournier. Il va continuer à présenter son côté de cette histoire-là», a ajouté Philippe Couillard.

Cocktail de financement

Le Journal révélait lundi que le président de la Fraternité des policiers de Montréal, Yves Francoeur, visait Jean-Marc Fournier et Raymond Bachand quand il a déclaré au printemps dernier qu’une enquête concernant deux élus libéraux avait été bloquée en raison de pressions faites sur le Directeur des poursuites criminelles et pénale (DPCP). La SQ a déclenché une enquête quelques jours plus tard.

Dans une déclaration écrite remise à la SQ peu après avoir fait cette révélation-choc, et que notre Bureau d’enquête a pu consulter, Yves Francoeur affirme que l’enquête concernait un cocktail de financement survenu en 2008 où il aurait été «question de développement et/ou dézonage de terrains en retour de contributions au parti libéral du Québec».

«Jamais rencontré»

Le premier ministre a toutefois révélé lundi que c’est l’ex-ministre libéral Claude Béchard (décédé depuis) qui a assisté, en compagnie de Jean-Marc Fournier, au cocktail de financement mentionné par Yves Francoeur. Dans sa déclaration, le président de la Fraternité nommait plutôt Raymond Bachand.

En entrevue à TVA lundi matin, Jean-Marc Fournier a reconnu avoir participé à l’événement, mais a nié avoir discuté d’un changement de zonage en échange d’une contribution au Parti libéral du Québec, tel qu’avancé par M. Francoeur.

«En aucun temps il n’y a eu une telle conversation, en aucun temps il n’y a eu de tels gestes, en aucun temps cela est arrivé. Ça, c’est faux», a-t-il déclaré sans ambages à l’émission de Mario Dumont.

De plus, Jean-Marc Fournier a affirme n’avoir jamais été contacté par les policiers au sujet de cet événement.

«Suspect numéro 2»

De son côté, le chef du Parti québécois s’est questionné lundi matin sur l’efficacité du DPCP. «Au cœur de son allégation [d’Yves Francoeur], il y a ce qu’on appelle l’immunité libérale. C’est-à-dire que des libéraux qui sont sous enquête, les enquêtes ne débouchent pas à des accusations dans un certain nombre de cas», a déclaré Jean-François Lisée peu avant le caucus péquiste de la rentrée à l’Assemblée nationale. 

«Moi, je trouve que c’est toujours très long ces histoires-là», a-t-il ajouté, sans dire précisément s’il soupçonne une intervention politique.

Quant à Jean-Marc Fournier, le chef péquiste demande à ce qu’il soit suspendu «le temps de l’enquête».

Pour sa part, le député solidaire Amir Khadir demande carrément la démission du leader parlementaire du gouvernement.

Amir Khadir a également qualifié Jean-Marc Fournier de «suspect numéro deux» dans le scandale de la corruption. «Dans mon esprit, il est clair qu’il y a un suspect numéro un, il s’appelle Jean Charest, il y a un suspect numéro deux, dans le scandale de la corruption du Parti libéral [du Québec] au cours des 15 dernières années.»

La CAQ a refusé de commenter lundi matin.

jeudi, janvier 19, 2017

Le premier ministre du Canada doit obligatoirement être bilingue, dit Couillard

http://www.ledevoir.com/politique/canada/

19 janvier 2017 12h42 | Julien Arsenault - La Presse canadienne à Davos
M. Couillard n’a pas voulu faire la leçon au premier ministre Justin Trudeau.
Photo: Jacques Nadeau Archives Le Devoir
M. Couillard n’a pas voulu faire la leçon au premier ministre Justin Trudeau.
Toute personne qui aspire à devenir premier ministre du Canada doit obligatoirement être bilingue, estime le premier ministre Philippe Couillard.
 
Le premier ministre y est allé de cette sortie jeudi, en marge d’une annonce effectuée au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, deux jours après l’unique débat en français de la course à la direction du Parti conservateur du Canada (PCC), où plusieurs des 13 candidats ont eu de la difficulté à exprimer leurs idées dans la langue de Molière.
 
Alors que le Nouveau Parti démocratique (NPD) se cherchera également un nouveau chef en 2017, M. Couillard a estimé qu’il fallait « envoyer le signal » que le chef d’une formation politique doit pouvoir s’exprimer convenablement dans les deux langues officielles du pays.
 
Celui-ci n’a toutefois pas voulu commenter la décision de l’homme d’affaires Kevin O’Leary, unilingue anglophone, d’attendre après le débat francophone des candidats conservateurs pour se lancer dans la course.
 
M. Couillard n’a pas voulu non plus faire la leçon au premier ministre Justin Trudeau, qui s’est retrouvé sur la sellette pour avoir parlé uniquement en français lors d’une assemblée citoyenne, mardi, à Sherbrooke, dans le cadre de sa tournée pancanadienne.
 
Affirmant que le français était la « langue commune », M. Couillard a affirmé qu’il répondait dans la langue de Shakespeare lorsqu’il était interpellé par des anglophones.

samedi, octobre 08, 2016

Référendum: «Personne ne croira» le prochain chef du PQ, dit Couillard

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

Publié le 07 octobre 2016 à 11h37 | Mis à jour le 07 octobre 2016 à 11h37
Le premier ministre Philippe Couillard, photographié fin septembre.... (Photo Yan Doublet, archives Le Soleil)
Le premier ministre Philippe Couillard, photographié fin septembre.PHOTO YAN DOUBLET, ARCHIVES LE SOLEIL
Tommy Chouinard
TOMMY CHOUINARD
Envoyé spécial
La Presse
(REYKJAVIK, Islande) Quel que soit le chef qui sera élu à sa tête vendredi soir, le Parti québécois sera toujours tenté de déclencher un référendum à la première occasion, même si l'option souverainiste « n'a plus d'avenir au Québec », soutient le premier ministre Philippe Couillard alors qu'il est en Islande.
Selon lui, Jean-François Lisée a un déficit de crédibilité lorsqu'il s'engage à ne pas déclencher un référendum sur la souveraineté dans un éventuel premier mandat de gouvernement. « Personne ne le croira », a-t-il dit vendredi, niant que M. Lisée, s'il devait devenir chef, le priverait d'un argument de poids en campagne électorale.
« Il dit ça, et un jour, si on a l'occasion d'en faire, on va en faire un pareil... On connaît la technique. On l'a déjà vu : souvenez-vous de la bonne vieille méthode de son maître, M. Parizeau, la cage à homards », a ajouté M. Couillard qui, incidemment, visitait des entreprises de transformation des produits de la pêche à Reykjavik.
Alexandre Cloutier ne sera pas davantage crédible, selon M. Couillard. L'aspirant-chef a promis de donner l'heure juste sur la tenue ou d'un référendum dans un premier mandat six mois avant les élections générales de l'automne 2018. Pour Philippe Couillard, « ça ne change rien » par rapport à M. Lisée. « Parce qu'à partir du moment où il y a un parti indépendantiste au Québec, tous les investissements sont paralysés, toute l'incertitude s'installe, toute l'instabilité s'installe encore, et on retombe encore dans les mêmes cercles vicieux ».
« La personne qui dirige le PQ, ça n'a pas d'importance », a-t-il ajouté lors d'une mêlée de presse. « Le problème du PQ, c'est son option. Ils ne sont pas capables de réaliser que leur option n'a plus d'avenir au Québec. La jeunesse n'est plus engagée dans cette option-là, c'est une différence fondamentale avec l'époque que moi j'ai connue. Tant qu'ils n'auront pas fait le constat objectif que leur option ne s'en va nulle part, ils n'iront pas plus loin, quelle que soit la personne qui les dirige. » Pour le premier ministre, « la force politique de leur idée, de leur option, est très faible maintenant ».
Quelques heures plus tôt, Philippe Couillard a prononcé un discours d'une dizaine de minutes lors de l'ouverture de l'assemblée annuelle de l'Arctic Circle, qui réunit 2000 participants de 50 pays pour discuter d'enjeux nordiques. C'est sa troisième participation à l'événement. Après avoir vanté le Plan nord en 2014 et plaidé l'urgence de la lutte contre les changements climatiques l'an dernier, il a fait cette fois la promotion de la Stratégie maritime de son gouvernement.
Lors de sa première visite, M. Couillard avait prononcé son allocution entièrement en anglais, ce qui lui avait valu des critiques. L'an dernier, son discours était en français ; une traduction simultanée était offerte. Vendredi, il s'est exprimé autant en français qu'en anglais, alternant les deux langues. « Comme vous avez pu le constater, une partie de mon discours sera en français. Cela vous permettra de vous reconnecter avec votre français du secondaire », a-t-il lancé à l'auditoire qui a accueilli la remarque avec quelques rires.