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vendredi, décembre 11, 2015

Toronto menacé par le groupe État islamique ?

http://www.lapresse.ca/actualites/national/

Publié le 11 décembre 2015 à 05h00 | Mis à jour à 08h17
Selon le ministre de la Sécurité publique Ralph Goodale, il... (Photo Sean Kilpatrick, archives PC)
PHOTO SEAN KILPATRICK, ARCHIVES PC
Selon le ministre de la Sécurité publique Ralph Goodale, il n'y a pas lieu, pour le moment, de rehausser d'un cran le niveau de sécurité au pays.

Une menace terroriste « précise » contre Genève a incité jeudi les autorités suisses à renforcer le niveau de sécurité dans la ville, siège européen des Nations unies, alors qu'au moins quatre djihadistes en liberté étaient activement recherchés. La ville de Toronto serait également « particulièrement menacée », tandis qu'Ottawa et Vancouver seraient dans la ligne de mire d'un terroriste, selon des médias suisses.
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) dit officiellement prendre « très au sérieux ces menaces », sans confirmer leurs fondements. À l'interne, une source a indiqué à La Presse que tout était mis en oeuvre pour vérifier la nature de cette menace. « Nous faisons les vérifications qui s'imposent de concert avec nos partenaires de la sécurité. C'est difficile parce que la menace n'est pas très spécifique. Mais on ne peut certainement pas l'ignorer », a-t-on indiqué à La Presse.
À Ottawa, le ministre de la Sécurité publique, Ralph Goodale, s'est voulu rassurant. Il a indiqué que les autorités canadiennes sont plus aux aguets depuis les attentats terroristes de Paris, à l'instar des responsables de la sécurité d'autres pays. Mais il n'y a pas lieu, pour le moment, de rehausser d'un cran le niveau de sécurité au pays.
« À l'heure actuelle, il n'y a rien de nouveau ou de différent qui pourrait affecter le niveau de sécurité au pays. Il n'y a pas de changement à cet égard, mais nous demeurons vigilants. Il n'y a personne qui tient quoi que ce soit pour acquis. Mais nous n'avons pas d'information en ce moment qui nous pousserait à changer le niveau de sécurité », a déclaré le ministre Goodale.
« Il y a évidemment des reportages dans les médias en Europe. Quand il y a ce genre de spéculation, les agents canadiens font évidemment les vérifications qui s'imposent. Mais jusqu'ici, il n'y a rien qui nous amènerait à changer notre perception de la situation pour ce qui est de l'évaluation du risque pour le Canada », a-t-il ajouté.
Selon le quotidien La Tribune de Genève, qui cite une note de la police genevoise, trois villes seraient « particulièrement menacées actuellement : Genève, Toronto et Chicago ». Aucune source officielle ne confirme toutefois que les métropoles canadiennes et américaines seraient en péril.
Ce même document policier contiendrait aussi les noms des quatre hommes considérés comme des sympathisants du groupe armé État islamique recherchés par la police. Ceux-ci seraient « armés et dangereux », selon le journal suisse Le Matin. Deux autres suspects, dont un ami de Salah Abdeslam, un des auteurs des attentats de Paris, étaient également recherchés des policiers, selon La Tribune de Genève.
Les villes d'Ottawa et de Vancouver ne sont pas nommées dans ce document policier qui proviendrait des services secrets américains. Un cinquième présumé djihadiste lié à l'alerte terroriste de Genève aurait toutefois évoqué d'éventuels attentats contre celles-ci, a rapporté jeudi Le Matin. La police de Vancouver a confirmé à La Presse n'avoir reçu « aucune information concernant des menaces spécifiques contre Vancouver ».
Selon Dave Charland, ex-agent du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), les autorités canadiennes tentent en ce moment de savoir si les six présumés djihadistes ont un lien avec le Canada. « Mais pourquoi nommer trois villes canadiennes, à côté de Genève ? Pourquoi ne pas nommer New York, Washington ou Francfort ? Il doit nécessairement y avoir un lien avec le Canada. Mais quelle est la nature de ce lien-là ? », se questionne-t-il.
De telles menaces à l'encontre de grandes villes occidentales surviennent toutefois fréquemment, nuance Dave Charland. « Ce n'est pas la première fois que quelqu'un fait une vidéo dans laquelle il mentionne le Canada ou une ville au Canada. Je pense qu'on est encore à l'étape d'évaluer si oui ou non il s'agit d'une menace sérieuse envers les villes canadiennes », explique-t-il.
Par ailleurs, le fait que la ville de Toronto soit citée dans une note de police suisse ne donne pas davantage de crédibilité à cette information. Celle-ci est peut-être déjà connue des autorités canadiennes et peut ne pas provenir d'une nouvelle source d'information indépendante. « Il ne faut pas oublier que la majorité des informations qu'ils reçoivent ne sont pas crédibles ou s'avèrent non fondées », nuance l'expert en renseignement.
- Avec la collaboration de Vincent Larouche

samedi, septembre 12, 2015

Vente d'électricité: Québec et Toronto visent un contrat de 16 ans

http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/

Publié le 12 septembre 2015 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Kathleen Wynne, première ministre de l'Ontario, et Philippe... (Photo Jacques Boissinot, PC)
PHOTO JACQUES BOISSINOT, PC
Kathleen Wynne, première ministre de l'Ontario, et Philippe Couillard, premier ministre du Québec, en conférence de presse hier à Québec.

Denis Lessard
DENIS LESSARD
La Presse
C'est un contrat à long terme, jusqu'en 2032, que veulent conclure le Québec et l'Ontario pour l'utilisation des surplus d'électricité d'Hydro-Québec. Une telle entente serait une première pour l'Ontario qui, jusqu'ici, n'a jamais acheté son énergie à l'extérieur.
Philippe Couillard et son homologue ontarienne Kathleen Wynne ont signé hier une lettre d'entente, préparant le terrain à une négociation rapide pour ces surplus d'énergie québécoise. On parle d'environ 1000 mégawatts d'énergie, a appris La Presse, un volume qui ne nécessiterait pas de nouvelles installations de transport. Au-delà, les interconnexions existantes qui servent en période de pointe ne suffiraient pas. La construction de lignes supplémentaires aurait une incidence sur le prix de vente. Même à 1000 mégawatts - les surplus du Québec sont de 2400 mégawatts -, le contrat signifierait plusieurs centaines de millions en recettes annuelles. La négociation sur les tarifs n'est pas commencée.
L'Ontario doit trouver de l'énergie à l'extérieur parce qu'elle doit rénover ses centrales nucléaires, des réacteurs CANDU datant des années 70. Elle pourrait combler le déficit en augmentant la production de ses centrales thermiques, mais elle s'est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Elle devrait en outre débourser davantage parce qu'elle s'est jointe, le printemps dernier, au Québec et à la Californie à la Bourse du carbone.
Les consommateurs ontariens ont été frappés par des hausses importantes de tarifs, et le gouvernement Wynne cherche des sources d'énergie à prix stable avant tout.
Une série d'accords 
L'entente sur l'énergie fait partie d'une série d'accords conclus hier entre les deux gouvernements dans le cadre d'une réunion commune des conseils des ministres. Jean Charest avait amorcé ces rendez-vous en 2008; le gouvernement Couillard s'est rendu à Queen's Park en novembre dernier.
Pour Philippe Couillard, cette collaboration est une réponse à «l'isolationnisme» préconisé par le chef péquiste Pierre Karl Péladeau. Au passage, il a souligné que le «mandat sans droit de regard» mis de l'avant par son adversaire pour la gestion de ses actions de Québecor était une réponse «inadéquate, clairement en deçà de ce qui est nécessaire» pour satisfaire aux exigences de son poste de chef de l'opposition.
D'autres ententes ont été conclues hier. Les deux provinces s'entendent pour libéraliser leurs échanges commerciaux et l'accès réciproque à leurs marchés publics. Il ne sera plus possible de soustraire des enfants à la compétence des organismes de protection des deux provinces, une mesure qui aurait empêché que la secte Lev Tahor n'envoie ses élèves en Ontario pour éviter l'application de la loi québécoise sur la protection de la jeunesse.
Hausse de TVQ?
Finalement, le premier ministre Couillard a apporté un bémol important aux visées de son ministre des Finances, Carlos Leitao, qui envisageait qu'une baisse des impôts soit compensée exclusivement par une hausse de la taxe de vente, conformément à la proposition du rapport de Luc Godbout le printemps dernier.
«On va réduire le fardeau fiscal des Québécois, essentiellement par la baisse des impôts sur le revenu qui nuisent à la croissance économique. M. Godbout propose de le remplacer presque entièrement par la TVQ. On entend d'autres suggestions à la commission parlementaire, on est en réflexion là-dessus», a soutenu M. Couillard.
En point de presse, le ministre Leitao a poursuivi la retraite qu'il avait amorcée la veille en commission parlementaire. Le gouvernement s'est engagé à réduire les impôts en 2017 en abolissant la taxe santé. Il pourrait réduire les impôts plus tôt, dès 2016. Le milliard de manque à gagner serait comblé par des hausses de revenus diverses, des taxes à la consommation, mais pas nécessairement la TVQ, a-t-il expliqué. Le rapport Godbout identifiait 4 milliards de dollars de sources potentielles de revenu, dont 1 milliard venu d'une hausse de 1 point de la TVQ.

vendredi, juillet 24, 2015

Toronto: la course libérale entre Eve Adams et Marco Mendicino prend fin dimanche

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le vendredi 24 juillet 2015 à 16h56. Modifié par 98,5 Sports à 17h14.
Toronto: la course libérale entre Eve Adams et Marco Mendicino prend fin dimanche
Eve Adams/FB Eve Adams
TORONTO ? L'ex-députée conservatrice devenue libérale Eve Adams saura ce dimanche si elle affrontera son ancien collègue, le ministre des Finances Joe Oliver, aux prochaines élections fédérales.
Mme Adams, qui a été accueillie dans le giron libéral par Justin Trudeau en février dernier, brigue l'investiture dans la circonscription torontoise d'Eglinton-Lawrence. Son adversaire est un libéral de longue date, l'avocat torontois Marco Mendicino.

Le professeur de sciences politiques Myer Siemiatycki, de l'Université Ryerson à Toronto, estime que cette lutte très médiatisée comporte des risques pour Justin Trudeau — peu importe qui l'emporte — parce qu'elle remet en question ses principes politiques et son jugement, alors qu'il a accueilli à bras ouverts une politicienne qui ne demeure même pas près de la circonscription qu'elle convoite.

Eve Adams représente actuellement Mississauga—Brampton-Sud, dans la banlieue ouest de Toronto, tandis qu'Eglinton-Lawrence se trouve au coeur de la Ville Reine. La politicienne demeure à Oakville, dans la région de Hamilton.

«Cette situation peut faire des dommages, surtout dans le contexte où il y a un autre candidat très fort et crédible», souligne M. Siemiatycki.

Marco Mendicino est un avocat qui a grandi dans la circonscription et qui y vit toujours avec sa famille.

Les deux camps qui s'affrontent ont toutefois minimisé les liens avec leur chef, assurant que Justin Trudeau est demeuré en dehors de la course à l'investiture.

Charles Bird, qui parle au nom de Marco Mendicino, a dit vendredi que le chef libéral avait clairement fait savoir qu'il souhaitait une course ouverte et équitable, et que c'est ce qui s'est passé.

«Justin a été courtois et il a eu des mots d'encouragement», a affirmé M. Bird, tout en reconnaissant que Mme Adams jouissait d'importants appuis.

«Elle a attiré de nombreux bénévoles bien en vue pour sa campagne, mais elle n'a pas réussi aussi bien avec les militants libéraux qui vivent dans la circonscription», a-t-il noté.

L'un d'entre eux est le député libéral qui représente la circonscription au parlement ontarien. Au moment de l'annonce de la candidature de Mme Adams, en février, Mike Colle a écrit sur sa page Facebook qu'il faudra lui «passer sur le corps» avant qu'elle soit élue. Il n'a pas changé d'avis depuis.

M. Colle a fait remarquer que la politicienne avait auparavant travaillé pour l'ancien premier ministre conservateur ontarien Mike Harris avant de devenir une collaboratrice du premier ministre Stephen Harper. Son fiancé, Dimitri Soudas, est également l'ex-directeur des communications de M. Harper.

«Tout à coup, nous sommes supposés l'accueillir comme une sauveuse libérale? Cela ne semble pas être quelque chose de rationnel», a dit M. Colle.

Au contraire, Tom Allison, qui dirige la campagne d'investiture Mme Adams, a fait valoir qu'elle est la meilleure personne pour battre Joe Oliver.

M. Allison a souligné que certains transfuges à la Chambre des communes ont connu un «succès fulgurant».

«Belinda Stronach a sauvé notre gouvernement», a ajouté M. Allison en faisant référence à son passage hautement médiatisé des conservateurs aux libéraux en 2005.