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Aucun message portant le libellé Le milliardaire américain Donald Trump. Afficher tous les messages
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samedi, mars 05, 2016

Mais qui vote pour Trump?

http://ici.radio-canada.ca/sujet/elections-presidentielles-americaines
Mise à jour le samedi 5 mars 2016 à 6 h 03 HNE  Radio-Canada   yanik Dumont Baron
Un rassemblement partisan pour Donald Trump à Valdosta, en Georgie, le 29 février 2016.Un rassemblement partisan pour Donald Trump à Valdosta, en Georgie, le 29 février 2016.  Photo :  GI/Getty Images/Mark Wallheiser
Le message du milliardaire touche bien des gens. Mais qui exactement? Visite dans l'univers étonnamment vaste de Donald Trump.
Yanik Dumont Baron
  Une analyse de Yanik Dumont Baron 
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Les convulsions qui affligent le Parti républicain confirment le diagnostic : le controversé Donald Trump ne prêche pas dans le désert. Plus de 3 millions d'Américains ont voté pour lui depuis le début de l'année. C'est 1 million de plus que ceux qui ont appuyé Marco Rubio.
Un rassemblement pro-Trump à Valdosta, en Georgie, le 29 février 2016Un rassemblement pro-Trump à Valdosta, en Georgie, le 29 février 2016  Photo :  GI/Getty Images!Mark Wallheiser
Le cliché, c'est l'homme blanc, âgé, qui n'est pas allé à l'école longtemps. Peut-être un ancien soldat. Peut-être un ouvrier. C'est plus qu'un cliché; les enquêtes réalisées après les votes aux primaires et caucus le confirment.
Ses partisans sont avant tout des gens qui ont souffert de la récession, qui ont été bousculés par la mondialisation. Pensez aux travailleurs du secteur manufacturier, aux employés des restaurants et des boutiques.
Un rassemblement pro-Trump à Tulsa, en Oklahoma, le 20 janvier 2016.Un rassemblement pro-Trump à Tulsa, en Oklahoma, le 20 janvier 2016.  Photo :  ICI Radio-Canada/Sylvain Richard
Mais l'appui à Trump va bien au-delà. Il attire aussi les jeunes. Regardez les images prises dans ses rassemblements. Les jeunes adultes sont souvent ceux qui semblent le plus enthousiastes, ceux qui s'emportent le plus.
Un rassemblement pro-Trump à Tulsa, en Oklahoma, le 20 janvier 2016.Un rassemblement pro-Trump à Tulsa, en Oklahoma, le 20 janvier 2016.  Photo :  ICI Radio-Canada/Sylvain Richard
C'est peut-être moins visible dans les rassemblements du milliardaire, mais il y a aussi bien des gens éduqués et nantis qui l'appuient. En Virginie, le quart des électeurs ayant plus qu'un baccalauréat ont voté pour le milliardaire. En Arkansas, Trump a aussi récolté l'appui de la moitié des électeurs aisés (plus de 100 000 $ par année).
Un rassemblement pro-Trump à Hampton, au New Hampshire, le 14 août 2015.Un rassemblement pro-Trump à Hampton, au New Hampshire, le 14 août 2015.  Photo :  ICI Radio-Canada/Yanik Dumont Baron
Vous croyez aussi que Trump repousse les femmes avec ses commentaires désobligeants? C'est vrai qu'en général, il est plus populaire chez les hommes. Mais dans bien des États, c'est à lui qu'est allé le plus gros bloc d'électrices. Au Massassuchetts, le milliardaire a récolté deux fois plus d'appuis féminins que ses deux principaux rivaux.
Géographiquement, ses appuis sont bien variés. Il a gagné dans le sud, sur la côte est, dans le nord manufacturier. Les sondeurs croient que ses appuis sont moins importants dans l'ouest du pays. Mais dans cette région, seul le Nevada a voté et Trump l'a emporté.
Des partisans de Donald Trump font une prière au début d'un rassemblement à Pendleton, en Caroline du Sud, le 10 février 2016.Des partisans de Donald Trump font une prière au début d'un rassemblement à Pendleton, en Caroline du Sud, le 10 février 2016. Photo :  Reuters/Jonathan Ernst
Culturellement, le meneur chez les républicains ratisse large. Ceux qui se voient comme des modérés l'appuient. Les conservateurs aussi. Il a moins de popularité auprès de ceux qui se décrivent comme étant « très conservateurs ». Souvent ceux qui votent en fonction de principes religieux. À ce chapitre, l'appui à Trump ne ratisse pas aussi large.
Un rassemblement pro-Trump à Nashua, au New Hampshire, lors des primaires du 9 février 2016.Un rassemblement pro-Trump à Nashua, au New Hampshire, lors des primaires du 9 février 2016.  Photo :  ICI Radio-Canada/Yanik Dumont Baron
Ce qui semble unir ses partisans, c'est la colère. Sans surprise, me direz-vous. Par de grandes marges, Trump a l'appui de gens qui sont non seulement « insatisfaits » du gouvernement américain; ils sont carrément en colère contre Washington et ses institutions.
Un petit partisan de Donald Trump à Tulsa, en Oklahoma, le 20 janvier 2016.Un petit partisan de Donald Trump à Tulsa, en Oklahoma, le 20 janvier 2016.  Photo :  ICI Radio-Canada/Sylvain Richard
Ces gens aiment son style abrasif, admirent le fait qu'il dit les choses « comme elles le sont », qu'il n'emploie pas de filtre quand il parle. Sans surprise non plus, le visage changeant de l'Amérique les inquiète. Le terrorisme aussi. Ils n'habitent pas tous dans une ville qui pourrait être prise pour cible par les djihadistes, mais l'idée leur fait peur.
Des partisans de Donald Trump à Nashua, au New Hampshire, lors des primaires du 9 février 2016.Des partisans de Donald Trump à Nashua, au New Hampshire, lors des primaires du 9 février 2016.  Photo :  ICI Radio-Canada/Yanik Dumont Baron
Parmi les partisans de Trump, il y a aussi des discrets. Des gens qui n'osent pas clamer tout haut leur appui à un personnage aussi controversé. Il y a bien des républicains, mais aussi des démocrates déçus.
Dans cette foule de partisans, on cherche un dirigeant fort, qui se tient debout. Les adeptes de Trump sont convaincus d'avoir trouvé leur homme. Et ils comptent l'appuyer jusqu'au bout.

mardi, mars 01, 2016

Le «super mardi» pourrait essentiellement couronner Donald Trump

Publié par La Presse Canadienne le mardi 01 mars 2016 à 07h34. Modifié par Charles Payette à 07h56.
Le «super mardi» pourrait essentiellement couronner Donald Trump
Donald Trump
WASHINGTON - Le milliardaire américain Donald Trump pourrait disposer d'ici quelques heures du tiers des délégués dont il a besoin pour représenter le Parti républicain lors de l'élection présidentielle de novembre, acculant essentiellement ses rivaux au pied du mur.
M. Trump arrive en tête des sondages dans pratiquement tous les États qui participent aux élections primaires du «super mardi», ce qui pourrait lui permettre d'aller au lit avec 400 des 1237 délégués requis pour décrocher la candidature républicaine.

Un sondeur bien en vue, John Zogby, a prévenu que ses principaux rivaux auront besoin d'une performance solide pour demeurer en vie. Le sénateur Ted Cruz doit ainsi remporter le Texas, d'où il est originaire, tandis que le sénateur Marco Rubio et le gouverneur John Kasich doivent espérer survivre jusqu'aux primaires de la Floride et de l'Ohio, leurs États d'origine, le 15 mars.

M. Zogby a expliqué que la nomination ne sera pas décidée mardi, mais qu'une victoire de M. Trump dans 11 des 12 États et une performance solide de sa part dans le Texas de Marco Rubio le rendraient très difficile à arrêter.

Dans le camp démocrate, Hillary Clinton semble bien en selle et devrait remporter la plupart des États en jeu mardi.

On s'attend toutefois à ce qu'elle soit lessivée au Vermont, d'où est originaire son rival Bernie Sanders, tandis que le vote sera épié de près au Minnesota et au Massachusetts.

samedi, janvier 02, 2016

Trump utilisé dans une vidéo de propagande islamiste

http://www.lapresse.ca/international/afrique/

Publié le 02 janvier 2016 à 09h23 | Mis à jour à 09h23
Donald Trump avait proposé le 7 décembre la fermeture... (PHOTO NATI HARNIK, ASSOCIATED PRESS)
PHOTO NATI HARNIK, ASSOCIATED PRESS
Donald Trump avait proposé le 7 décembre la fermeture « temporaire » des frontières aux musulmans, après la mort de 14 personnes dans un attentat mené par un couple de musulmans radicalisés à San Bernardino, en Californie.

Agence France-Presse
NAIROBI
Le milliardaire américain Donald Trump, favori des primaires républicaines à l'élection présidentielle de 2016, apparaît dans la dernière vidéo de propagande des militants islamistes somaliens shebab, a rapporté samedi le SITE Intelligence Group, spécialisé dans la surveillance des sites islamistes.
Le groupe affilié à Al-Qaïda a diffusé vendredi une vidéo de 51 minutes destinée à attirer de nouvelles recrues en dénonçant les inégalités raciales aux États-Unis, dans lequel figurent des images de M. Trump demandant l'interdiction aux musulmans d'entrer aux États-Unis.
M. Trump avait proposé le 7 décembre la fermeture « temporaire » des frontières aux musulmans, « jusqu'à ce que les dirigeants de notre pays comprennent ce qui se passe », après la mort de 14 personnes dans un attentat mené par un couple de musulmans radicalisés à San Bernardino, en Californie.
Les images de M. Trump apparaissent entre deux clips de l'islamiste américano-yéménite Anwar al-Awlaki, tué au Yémen lors d'une frappe d'un drone américain le 30 septembre 2011, appelant les musulmans américains à « fuir l'atmosphère oppressive de l'Occident pour les terres de l'islam ».
La vidéo a été distribuée sur twitter vendredi par la Fondation média Al-Kataib, qui diffuse les vidéos de propagande des shebab, selon SITE.
Les shebab sont issus d'une branche des Tribunaux islamiques qui ont contrôlé pendant six mois en 2006 le centre et le sud de la Somalie, dont la capitale Mogadiscio.
Chassés depuis mi-2011 de Mogadiscio, puis de leurs bastions du centre et du sud, ils contrôlent toujours de larges zones rurales, d'où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides - parfois jusque dans la capitale somalienne - contre les symboles du fragile gouvernement somalien ou contre la force militaire de l'Union africaine en Somalie (Amisom) qui le soutient.
Ils ont aussi multiplié les actions de guérilla au Kenya voisin, où ils ont notamment revendiqué les attentats contre l'université de Garissa en avril 2015 (148 morts) et contre le centre commercial Westgate de Nairobi (67 morts) en septembre 2013.