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PUBLIÉ AUJOURD'HUI À 5 H 00 | Mis à jour à 9 h 21
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Une cour américaine d'appel a rejeté dimanche une demande de rétablissement des effets du décret sur l'immigration de Donald Trump, interdisant aux ressortissants de sept pays à majorité musulmane l'accès au territoire américain.
Radio-Canada avec Associated Press et Reuters
Le décret a été temporairement suspendu par un juge fédéral vendredi soir.
Le département de la Justice souhaitait un sursis à l'exécution du blocage du décret le temps que son recours soit pleinement examiné, ce que la cour a rejeté.
Le tribunal d'appel de San Francisco a du même coup demandé aux parties impliquées, soit le gouvernement américain et les États de Washington et du Minnesota, de déposer des arguments supplémentaires à la cour d'ici lundi après-midi.
Le Minnesota s'est joint à l'État de Washington mercredi pour déposer une plainte contre le décret sur l'immigration.
Dans son appel déposé samedi, le département de la Justice faisait valoir que l'ordre du juge fédéral de Seattle a porté atteinte à la sécurité des Américains en « empêchant la mise en oeuvre du décret présidentiel » et qu'il a « remis en cause le jugement du président en matière de sécurité nationale ».
La 9e cour d'appel des États-Unis à San Francisco donne jusqu'à lundi au département de la justice pour déposer d'autres arguments. Photo : Reuters/Brendan McDermid |
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La bataille légale se poursuit donc. Entre-temps, le décret demeure suspendu.
Sur son compte Twitter, samedi, le président Donald Trump a écrit que « l'avis du soi-disant juge, qui a empêché le pays d'appliquer ses lois, est ridicule et sera renversé ».
Une décision applaudie
L'Irak a salué la révocation du décret sur l'immigration de Donald Trump. « C'est un pas dans la bonne direction pour régler les problèmes que cela a engendrés », a affirmé le porte-parole du gouvernement, Saad al-Hadithi.
Les lutteurs américains pourront se rendre en Iran
L'Iran accordera finalement des visas à l'équipe américaine de lutte afin qu'elle puisse participer à une compétition internationale organisée à la mi-février, a annoncé dimanche le ministre iranien des Affaires étrangères.
Téhéran avait dans un premier temps annoncé que les athlètes américains seraient privés de visas dans la foulée de la décision de Donald Trump d'interdire aux Iraniens d'entrer sur le territoire américain.
Bahram Ghasemi, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a expliqué le revirement de la République islamique par la décision d'un juge fédéral américain de suspendre « l'exécution des restrictions discriminatoires à l'entrée de citoyens en Amérique », dit l'agence de presse Irna.