https://www.youtube.com/watch?v=rMZkOVqUFJo
Ajoutée le 6 sept. 2013
Le second mandat est beaucoup plus dur pour René Lévesque et son gouvernement, et la crise constitutionnelle n'est pas seule en cause. Dès 1981, la récession économique prend une ampleur inattendue. Le taux de chômage, au Québec, grimpe à 10 % en juillet 1981, à 14 % en mars 1982, frise les 15 % en juillet 1982 et atteint 16 % le mois suivant. Le gouvernement tente, sans beaucoup de succès, d'en juguler les effets. Sur la suggestion de Louis Laberge, chef de la FTQ, il instaure le programme de Corvée-Habitation, visant à relancer la construction résidentielle. Le Plan Biron, quant à lui, a pour objectif de venir en aide aux PME en difficulté. En novembre 1983, Lévesque annonce la création de 18 000 emplois saisonniers dans un programme de reforestation.
Le 5 novembre, lors du Discours du Trône, à Ottawa, Mulroney s'engage à rouvrir le débat constitutionnel afin d'obtenir l'adhésion du Québec à l'entente de 1981. Lévesque lui tend la main, parle d'un Beau Risque et annonce son intention de mettre en veilleuse l'option indépendantiste, un choix crucial dans l'histoire du PQ car il scindera le parti séparatiste entre les deux clivages, l'un plus radical et l'autre qui suit l'adoucissement nationaliste recherché par René Lévesque.
Lévesque, désormais à la tête d'un gouvernement sérieusement affaibli, convoque, en janvier 1985, un congrès spécial où il met officiellement en veilleuse l'option indépendantiste. Six mois plus tard, le 20 juin, fatigué, amer et probablement poussé par plusieurs membres de son caucus, Lévesque annonce qu'il démissionnera après le Congrès à la chefferie de son Parti.
Le 5 novembre, lors du Discours du Trône, à Ottawa, Mulroney s'engage à rouvrir le débat constitutionnel afin d'obtenir l'adhésion du Québec à l'entente de 1981. Lévesque lui tend la main, parle d'un Beau Risque et annonce son intention de mettre en veilleuse l'option indépendantiste, un choix crucial dans l'histoire du PQ car il scindera le parti séparatiste entre les deux clivages, l'un plus radical et l'autre qui suit l'adoucissement nationaliste recherché par René Lévesque.
Lévesque, désormais à la tête d'un gouvernement sérieusement affaibli, convoque, en janvier 1985, un congrès spécial où il met officiellement en veilleuse l'option indépendantiste. Six mois plus tard, le 20 juin, fatigué, amer et probablement poussé par plusieurs membres de son caucus, Lévesque annonce qu'il démissionnera après le Congrès à la chefferie de son Parti.
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