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Publié le 10 mai 2016 à 12h15 | Mis à jour le 10 mai 2016 à 13h26
«Cette injection de fonds a été faite sans consultation préalable avec les joueurs de l'industrie, dont les diffuseurs privés, et nous craignons que ceci fasse basculer un équilibre qui était déjà précaire entre le diffuseur public et le reste de l'industrie», a fait valoir Julie Tremblay, jeudi matin, pendant l'assemblée annuelle des actionnaires de Groupe TVA.
Publié le 10 mai 2016 à 12h15 | Mis à jour le 10 mai 2016 à 13h26
PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE |
MAXIME BERGERON
La Presse
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La présidente de Groupe TVA dénonce le «chèque en blanc» de 675 millions de dollars fait par le gouvernement fédéral à la Société Radio-Canada, quelques semaines après l'annonce d'un réinvestissement massif dans les coffres du diffuseur public.
«Cette injection de fonds a été faite sans consultation préalable avec les joueurs de l'industrie, dont les diffuseurs privés, et nous craignons que ceci fasse basculer un équilibre qui était déjà précaire entre le diffuseur public et le reste de l'industrie», a fait valoir Julie Tremblay, jeudi matin, pendant l'assemblée annuelle des actionnaires de Groupe TVA.
La dirigeante s'est dite «préoccupée par le fait qu'aucune nouvelle mesure d'imputabilité n'accompagne cette injection d'argent, ce qui constitue un chèque en blanc à Radio-Canada pour accentuer la concurrence déjà injuste qu'elle mène aux diffuseurs privés».
Selon Julie Tremblay, le nombre impressionnant d'annonces faites par la SRC depuis trois mois --une trentaine-- vient confirmer les pires craintes de TVA.
Elle a donné l'exemple de plusieurs séries américaines récemment achetées par Radio-Canada, dont Empire et Unreal, à un prix hors de portée pour les diffuseurs privés.
Groupe TVA à annoncé jeudi une perte nette de 7,4 millions de dollars au premier trimestre, presque deux fois plus faible que celle enregistrée un an plus tôt.
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