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Publié le 15 mai 2016 à 07h34 | Mis à jour à 07h34
Publié le 15 mai 2016 à 07h34 | Mis à jour à 07h34
Hillary Clinton et Donald TrumpPHOTOS ARCHIVES REUTERS |
MICHAEL MATHES
Agence France-Presse
WASHINGTON
Agence France-Presse
WASHINGTON
D'ici aux conventions d'investiture de juillet, la démocrate Hillary Clinton et le républicain Donald Trump devront chacun nommer leur candidat à la vice-présidence américaine, un choix qui pourrait les aider à compenser leurs faiblesses dans l'électorat.
La candidate démocrate, qui fait toujours face à Bernie Sanders aux primaires mais a engrangé une formidable avance dans la course aux délégués, a du mal à soulever les foules et est à la peine chez les jeunes et les hommes blancs.
Donald Trump a suscité une vague exceptionnelle d'enthousiasme en tant que candidat populiste et anti-élite, mais il a annoncé qu'il cherchait un colistier issu de l'establishment, un homme ou une femme politique expérimentée.
Voici plusieurs des noms les plus cités dans les deux camps.
Démocrates
Bernie Sanders
Le sénateur du Vermont, rival de Hillary Clinton aux primaires, a galvanisé la gauche du parti et pourrait aider la démocrate à mobiliser les troupes le jour de l'élection. Mais Bernie Sanders, 74 ans, se définit comme un socialiste démocrate, une étiquette clivante aux États-Unis.
« Les démocrates doivent faire attention à ne pas mobiliser les républicains par inadvertance en choisissant un candidat à la vice-présidence qui fait peur » et pousserait les électeurs républicains à « voter pour Trump en se bouchant le nez », prévient Michael Munger, professeur de sciences politiques à l'université Duke.
Elizabeth Warren
Sénatrice du Massachusetts depuis 2013, 66 ans, elle est comme Bernie Sanders une championne de la gauche progressiste et anti-Wall Street, et l'une des contemptrices les plus virulentes de Donald Trump. Mais un duo Clinton-Warren serait le premier entièrement féminin de l'histoire. Trop révolutionnaire?
« La plupart des électeurs qui seraient réfractaires à l'idée d'élire deux femmes sont déjà probablement perdus » pour Hillary Clinton, estime Joel Goldstein, professeur à l'université de St Louis.
Tim Kaine
Ancien gouverneur de Virginie et proche de Barack Obama, 58 ans, le sénateur de Virginie a de l'expérience en affaires étrangères et fut le deuxième sénateur démocrate à se rallier à Hillary Clinton, il y a deux ans. Autre avantage: il parle couramment espagnol.
Julian Castro
Ancien maire de la grande ville texane de San Antonio et actuel secrétaire au Logement de Barack Obama, Julian Castro, 41 ans, est un proche allié de Hillary Clinton en campagne, notamment auprès de la communauté hispanique. Mais, interrogé par CNN, il a simplement répondu: « ça ne se fera pas ».
Autres noms possibles
Pour récolter plus de voix chez les hommes blancs, Hillary Clinton pourrait choisir Mark Warner, 61 ans, ancien gouverneur et sénateur de Virginie; Tom Vilsack, 65 ans, ex-gouverneur de l'Iowa et actuel secrétaire à l'Agriculture de Barack Obama; ou encore Sherrod Brown, 63 ans, sénateur de l'Ohio, classé à gauche.
Républicains
Chris Christie
Gouverneur du New Jersey, ex-candidat des primaires, il fut l'une des premières personnalités républicaines à se rallier à Donald Trump. Les deux hommes ont un commun un certain franc-parler, et Donald Trump n'a pas exclu qu'il puisse faire partie de sa liste.
Newt Gingrich
Figure de l'establishment, 72 ans, il fut l'architecte de la reconquête républicaine en 1994 de la Chambre des représentants, qu'il a présidée, devenant l'adversaire principal du président démocrate Bill Clinton.
Il s'est présenté en 2012 aux primaires présidentielles, sans succès, et s'est rallié au milliardaire dès sa victoire. « Je ne le refuserais pas automatiquement », a-t-il dit sur Fox News.
Rob Portman
Républicain au ton posé, le sénateur de l'Ohio de 60 ans est le portrait inverse de Donald Trump. Expert du budget, il connaît les allées du pouvoir mais a affirmé que le poste de l'intéressait pas.
Ben Carson
Seul candidat afro-américain des primaires, le neurochirurgien à la retraite serait en revanche probablement intéressé. Il s'est rallié rapidement au milliardaire et a rejoint son équipe de campagne.
Donald Trump a déclaré qu'il y avait 40 % de chances que son colistier soit un ex-rival des primaires.
Mary Fallin
La gouverneure de l'Oklahoma, 61 ans, est peu connue aux États-Unis, mais elle pourrait aider Donald Trump à combler son retard dans l'électorat féminin. Elle-même a déclaré que faire partie des candidats possibles était un « honneur ».
Autres noms possibles
La liste est longue et inclut: l'ancienne gouverneure de l'Arizona Jan Brewer, très à droite; le sénateur du Tennessee Bob Corker, président de la commission des Affaires étrangères; le sénateur de l'Alabama Jeff Sessions, anti-immigration; ou encore la sénatrice de l'Iowa Joni Ernst. John Kasich, dernier candidat des primaires à s'être retiré, est fréquemment mentionné mais il martèle n'être pas intéressé.
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