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Mise à jour le dimanche 8 mai 2016 à 17 h 42 HAE Radio-Canada avec Reuters et Agence France-Presse
Mise à jour le dimanche 8 mai 2016 à 17 h 42 HAE Radio-Canada avec Reuters et Agence France-Presse
Le candidat à l'investiture du parti républicain, Donald Trump (3 mai 2016) Photo : GI/VIEW press |
« Je suis prêt à payer plus et, vous savez quoi? Les riches sont prêts à payer plus », a affirmé dimanche Donald Trump, désormais seul en lice dans la course à l'investiture du Parti républicain pour la présidentielle.
En entrevue à l'émission Meet the press, Donald Trump a également dit son intention de mettre un terme à de nombreux abattements utilisés par les plus fortunés pour réduire leur charge fiscale. Il a indiqué que les riches allaient « probablement finir par payer plus ».
En se prononçant pour le relèvement des impôts sur les plus hauts revenus, le milliardaire new-yorkais a brisé un tabou au Parti républicain. En effet, depuis les années 90, tous les prétendants républicains à la Maison-Blanche s'opposent farouchement à tout alourdissement de la fiscalité.
Côté démocrate, les candidats Hillary Clinton et Bernie Sanders font campagne de longue date en faveur d'une hausse des impôts pour les plus hauts revenus.
Une volte-face?
Dans le programme qu'il avait présenté en septembre, Donald Trump proposait des baisses importantes de la fiscalité pour les ménages comme pour les entreprises et promettait de faire passer la dernière tranche de l'impôt sur le revenu de 39,6 % à 25 %.
Interrogé sur son revirement, Donald Trump a laissé entendre que son programme fiscal n'était pas arrêté. Il a expliqué avoir alors présenté « un concept » appelé à évoluer au fil de ses négociations avec le Congrès. Ses priorités, a-t-il toutefois souligné, restent d'alléger les impôts de la classe moyenne et des entreprises.
La classe moyenne en ligne de mire électorale
Le candidat à l'investiture républicaine a promis de concentrer les réductions d'impôts sur la classe moyenne.
Le magnat de l'immobiliser s'est par ailleurs dit partisan d'une hausse du salaire minimum, mais ajoutant préférer que les États s'en chargent.
« Je ne sais pas comment les gens s'en sortent avec 7,25 $ de l'heure. »— Donald Trump
Hausse des taxes sur certaines importations
Le probable candidat républicain à la Maison-Blanche a par ailleurs prôné une hausse des taxes sur les importations chinoises et mexicaines, ce qui n'est pas non plus conforme à la position du parti dont il demande l'investiture.
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