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Publié par Associated Press le mardi 05 avril 2016 à 07h29. Modifié par Charles Payette à 08h20.
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LONDRES - Les gouvernements de la planète peinaient mardi à gérer les retombées de la divulgation des ?Panama Papers?, ces documents qui ont étalé au grand jour les transactions réalisées par des gens riches et célèbres dans des paradis fiscaux à l'étranger avec l'aide d'un cabinet d'avocat panaméen.
La Chine a estimé que des allégations selon lesquelles des dirigeants actuels et anciens, dont le président Xi Jinping, sont propriétaires de compagnies à l'étranger sont ?sans fondements?. Les médias officiels chinois ont ignoré la nouvelle, et les recherches pour ?Panama Papers? sont bloquées sur internet.
Le premier ministre islandais a promis de ne pas démissionner, même si des milliers de manifestants en colère réclament son départ et la tenue de nouvelles élections puisque ses liens possibles avec une compagnie étrangère pourraient le place en grave situation de conflit d'intérêts.
Le président ukrainien a été accusé d'abus de pouvoir et d'évasion fiscale pour avoir déplacé son entreprise de friandises à l'étranger, ce qui a possiblement privé son pays de millions de dollars en revenus fiscaux.
Ces informations découlent d'une vaste enquête menée par des médias du monde entier en collaboration avec le Consortium international pour le journalisme d'investigation (CIJI). Des documents vraisemblablement volés par des pirates informatiques au cabinet d'avocat Mossack Fonseca avaient tout d'abord été confiés au quotidien allemand ?Sueddeutsche Zeitung?.
Le recours à des sociétés fictives étrangères n'est pas nécessairement illégal. Des individus ou des compagnies peuvent les utiliser pour réduire leurs obligations fiscales, en profitant des conditions en vigueur dans des pays comme Panama, les îles Caïman ou Bermudes. La pratique fait toutefois grincer des dents, surtout quand elle est l'oeuvre de politiciens qui sont ensuite dénoncés pour ne pas avoir contribué à l'économie de leur propre pays.
Puisque ces compagnies camouflent aussi le nom de leurs propriétaires, elles peuvent être utilisées à des fins criminelles.
En Algérie, une compagnie qui gère les finances du ministre de l'Industrie a confirmé qu'il a des liens avec une société étrangère créée au Panama, mais assure que ses activités sont gelées pendant qu'il est membre du gouvernement.
Le premier ministre islandais a promis de ne pas démissionner, même si des milliers de manifestants en colère réclament son départ et la tenue de nouvelles élections puisque ses liens possibles avec une compagnie étrangère pourraient le place en grave situation de conflit d'intérêts.
Le président ukrainien a été accusé d'abus de pouvoir et d'évasion fiscale pour avoir déplacé son entreprise de friandises à l'étranger, ce qui a possiblement privé son pays de millions de dollars en revenus fiscaux.
Ces informations découlent d'une vaste enquête menée par des médias du monde entier en collaboration avec le Consortium international pour le journalisme d'investigation (CIJI). Des documents vraisemblablement volés par des pirates informatiques au cabinet d'avocat Mossack Fonseca avaient tout d'abord été confiés au quotidien allemand ?Sueddeutsche Zeitung?.
Le recours à des sociétés fictives étrangères n'est pas nécessairement illégal. Des individus ou des compagnies peuvent les utiliser pour réduire leurs obligations fiscales, en profitant des conditions en vigueur dans des pays comme Panama, les îles Caïman ou Bermudes. La pratique fait toutefois grincer des dents, surtout quand elle est l'oeuvre de politiciens qui sont ensuite dénoncés pour ne pas avoir contribué à l'économie de leur propre pays.
Puisque ces compagnies camouflent aussi le nom de leurs propriétaires, elles peuvent être utilisées à des fins criminelles.
En Algérie, une compagnie qui gère les finances du ministre de l'Industrie a confirmé qu'il a des liens avec une société étrangère créée au Panama, mais assure que ses activités sont gelées pendant qu'il est membre du gouvernement.
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