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mardi, avril 05, 2016

Jean Charest défend ses anciens ministres

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Publié par La Presse Canadienne le lundi 04 avril 2016 à 15h42. Modifié par Charles Payette le mardi 05 avril 2016
Jean Charest défend ses anciens ministres
L'ex-premier ministre Jean Charest/Cogeco Nouvelles/Archives
MONTRÉAL - Jean Charest a défendu lundi deux de ses anciens ministres, Nathalie Normandeau et Sam Hamad, qui, pour des raisons différentes, font l'objet de controverses ces temps-ci.
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En marge d'une allocution - perturbée par des manifestants - à l'Université McGill, l'ex-premier ministre a estimé que M. Hamad avait « posé un bon geste » en décidant de faire appel au Commissaire à l'éthique.
D'après des courriels internes de l'entreprise Premier Tech dévoilés par Radio-Canada, M. Hamad, qui s'est retiré volontairement de ses fonctions de président du Conseil du trésor, aurait transmis des informations stratégiques à l'ex-ministre libéral et organisateur politique Marc-Yvan Coté, qui occupait le poste de vice-président du conseil d'administration de l'entreprise.
« Je pense que M. Hamad a posé un bon geste, lorsqu'il a décidé lui-même, de son initiative, de faire appel au commissaire à l'éthique », a déclaré l'ex-premier ministre..

Quant à l'ancienne vice-première ministre Normandeau, visée par une kyrielle d'accusations — dont complot, corruption, fraude envers le gouvernement — après avoir été arrêtée par l'Unité permanente anticorruption (l'UPAC) le mois dernier, M. Charest a réitéré sa confiance à l'égard de cette dernière.
« Nathalie Normandeau, je la connais bien et depuis longtemps. J'ai toujours eu confiance en elle et j'ai toujours confiance en Mme Normandeau», a affirmé M. Charest concernant celle qui était sa vice-première ministre.

C'était la première fois que M. Charest commentait la rafle de l'UPAC, au cours de laquelle M. Côté a notamment été appréhendé.

Même si les faits allégués se seraient déroulés alors que M. Charest était premier ministre, celui-ci n'a pas voulu dire si une part de responsabilité lui revenait.
« Il faut mettre les choses en perspective, a dit l'ancien premier ministre. Il y a un processus qui est engagé et on va laisser les gens faire ce qu'ils ont à faire. On verra les résultats. »

L'allocution de M. Charest, qui portait entre autres sur les moyens de rétablir la confiance du public à l'endroit des institutions publiques, a par ailleurs été perturbée par des manifestants qui l'on invectivé en plus de brandir des affiches dénonçant le Plan Nord ainsi que les oléoducs.

Cela a même forcé ce dernier à écourter sa présence pour ensuite quitter l'établissement.

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