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| Jean-Marc Fournier.Photo Simon Clark / Agence QMI |
Charles Lecavalier
QUÉBEC - Le ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes Jean-Marc Fournier voit d'un bon œil la composition du cabinet Trudeau, branché directement sur les priorités du Québec.
«Il y a six ministres et un premier ministre qui proviennent d'ici, a dit M. Fournier mercredi à la sortie du conseil des ministres. C'est une équipe qui va pouvoir bien saisir les grands intérêts du Québec. Et que M. Trudeau se garde le dossier des relations intergouvernementales à la grandeur du pays, ça va dans le sens de son désir d'améliorer la coopération avec les provinces.»
Il voit «d'un très bon œil» ce gouvernement Trudeau qui sera plus ouvert à la «coopération» que le conservateur Stephen Harper. Il est aussi satisfait de l'abolition du poste de lieutenant du Québec. «Le nouveau lieutenant, c'est le premier ministre Trudeau. C'est un très grand avantage pour le Québec», a dit M. Fournier.
BOMBARDIER
M. Fournier a l'intention de laisser ses homologues fédéraux prendre connaissance de leurs portefeuilles, mais il s'attend toutefois à des gestes rapides dans les dossiers de Bombardier, de l'enquête publique sur les femmes autochtones disparues ou assassinées et celui du déversement des eaux usées de Montréal. «On va leur laisser le temps, sauf dans ces dossiers», a dit M. Fournier.
Quant au cabinet paritaire de M. Trudeau, M. Fournier explique qu'il a réussi grâce aux «résultats électoraux» du Parti libéral du Canada. Contrairement au PLQ, le PLC peut compter sur près de 180 élus pour combler 30 postes de ministre. Il a davantage de candidatures féminines pour y arriver.
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