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Publié par La Presse Canadienne le mardi 22 septembre 2015 à 17h39. Modifié par Charles Payette le mercredi 23 septembre 2015
Maria Albanese et René Verret, procurerurs de la Couronne/Cogeco Nouvelles
SAINT-JÉRÔME, Qc - Le jury a été sélectionné au complet mardi pour le second procès de Guy Turcotte: sept hommes et cinq femmes vont décider s'il est coupable ou non du meurtre prémédité de ses deux enfants, Olivier, 5 ans, et Anne-Sophie, 3 ans.
Le reportage de Philippe Bonneville
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Après avoir vu défiler des candidats une bonne partie de la journée, questionnés pour vérifier leur impartialité, la défense et la poursuite se sont entendues sur 12 jurés.
Ils ont été choisis pour écouter toute la preuve et les plaidoiries lors de ce procès criminel qui devrait durer trois mois.
Ces jurés ont déclaré ne pas avoir d'idée préconçue sur la culpabilité ou non-culpabilité de l'ex-cardiologue, ou ont affirmé être capables d'écarter toutes ces opinions déjà formées et de ne se baser que sur la preuve qui sera présentée pour rendre leur verdict «sans partialité, ni préjugé, ni parti pris».
Plusieurs candidats jurés ont été écartés par la défense ou par la poursuite, qui n'ont pas fourni de motifs pour le faire. Ils avaient le droit de refuser chacun 20 candidats, sans avoir à dire pourquoi.
D'autres avaient été rejetés d'emblée après avoir dit être d'avis que Guy Turcotte est coupable, et qu'ils n'allaient pas changer d'idée même après avoir entendu toute la preuve.
Parmi le groupe des 12 retenus, les cinq femmes ont un emploi: il y a une serveuse, une conseillère en mode dans un magasin, une esthéticienne, une bouchère et une secrétaire. Deux semblent être âgées d'une vingtaine d'années, une dans la trentaine et deux sont âgées d'une cinquantaine d'années.
Quant aux hommes, trois sont retraités et âgés d'une soixantaine d'années: ils travaillaient auparavant l'un comme enseignant, l'autre comme superviseur dans une imprimerie et le dernier était un homme d'affaires dans le secteur de l'ébénisterie. Il y a aussi un courtier immobilier, un ingénieur, un employé d'un magasin à grande surface et un commerçant en recherche d'emploi. Deux semblent âgés d'une vingtaine d'années et les deux autres d'une cinquantaine d'années.
Le procès pourra donc débuter dès mercredi matin, avec l'adresse du juge au jury. Les premiers témoins seront ensuite entendus.
Mardi, dès le début de la séance, le juge Vincent avait lu à Guy Turcotte les accusations qui pèsent contre lui. D'une voix faible, alors qu'il était debout dans le box des accusés, l'homme a plaidé «non coupable» à deux reprises.
Une quinzaine de personnes ont manifesté en matinée et vers l'heure du midi devant le palais de justice de Saint-Jérôme. Elles réclamaient que justice soit rendue pour Olivier et Anne-Sophie, les deux petites victimes de ce drame.
La formation du jury avait débuté mardi matin. Le juge André Vincent de la Cour supérieure a passé la dernière semaine à entendre les demandes d'exemption des candidats jurés, notamment pour des raisons médicales ou familiales. Ils sont nombreux à l'avoir obtenue.
Un nombre très élevé de candidats, soit 1650, avaient été convoqués pour ce procès. Après les exemptions, il en restait environ 355.
La Couronne en avait appelé du verdict rendu en 2011 car elle souhaitait que l'homme soit déclaré coupable de double meurtre et emprisonné. En 2013, la Cour d'appel du Québec a annulé le verdict et ordonné la tenue d'un second procès. Selon la Cour d'appel, le juge du procès avait erré dans ses directives aux jurés.
Plusieurs candidats jurés ont été écartés par la défense ou par la poursuite, qui n'ont pas fourni de motifs pour le faire. Ils avaient le droit de refuser chacun 20 candidats, sans avoir à dire pourquoi.
D'autres avaient été rejetés d'emblée après avoir dit être d'avis que Guy Turcotte est coupable, et qu'ils n'allaient pas changer d'idée même après avoir entendu toute la preuve.
Parmi le groupe des 12 retenus, les cinq femmes ont un emploi: il y a une serveuse, une conseillère en mode dans un magasin, une esthéticienne, une bouchère et une secrétaire. Deux semblent être âgées d'une vingtaine d'années, une dans la trentaine et deux sont âgées d'une cinquantaine d'années.
Quant aux hommes, trois sont retraités et âgés d'une soixantaine d'années: ils travaillaient auparavant l'un comme enseignant, l'autre comme superviseur dans une imprimerie et le dernier était un homme d'affaires dans le secteur de l'ébénisterie. Il y a aussi un courtier immobilier, un ingénieur, un employé d'un magasin à grande surface et un commerçant en recherche d'emploi. Deux semblent âgés d'une vingtaine d'années et les deux autres d'une cinquantaine d'années.
Le procès pourra donc débuter dès mercredi matin, avec l'adresse du juge au jury. Les premiers témoins seront ensuite entendus.
Mardi, dès le début de la séance, le juge Vincent avait lu à Guy Turcotte les accusations qui pèsent contre lui. D'une voix faible, alors qu'il était debout dans le box des accusés, l'homme a plaidé «non coupable» à deux reprises.
Une quinzaine de personnes ont manifesté en matinée et vers l'heure du midi devant le palais de justice de Saint-Jérôme. Elles réclamaient que justice soit rendue pour Olivier et Anne-Sophie, les deux petites victimes de ce drame.
La formation du jury avait débuté mardi matin. Le juge André Vincent de la Cour supérieure a passé la dernière semaine à entendre les demandes d'exemption des candidats jurés, notamment pour des raisons médicales ou familiales. Ils sont nombreux à l'avoir obtenue.
Un nombre très élevé de candidats, soit 1650, avaient été convoqués pour ce procès. Après les exemptions, il en restait environ 355.
La Couronne en avait appelé du verdict rendu en 2011 car elle souhaitait que l'homme soit déclaré coupable de double meurtre et emprisonné. En 2013, la Cour d'appel du Québec a annulé le verdict et ordonné la tenue d'un second procès. Selon la Cour d'appel, le juge du procès avait erré dans ses directives aux jurés.