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Publié par Associated Press le samedi 05 septembre 2015 à 12h43. Modifié par Léandre Drolet à 12h53.
BUDAPEST, Hongrie - Épuisés mais euphoriques, des milliers de migrants sont arrivés en Allemagne et en Autriche, samedi, terminant ainsi un dangereux périple effectué en bateau, en bus, en train et même à pied afin de fuir des pays ravagés par la guerre et la misère.
On en parle en ondes :
Un peu avant l'aube samedi, ils avaient émergé d'une série d'autobus hongrois à la frontière autrichienne où des organismes caritatifs les avaient chaleureusement accueillis en leur offrant un endroit pour se reposer et du thé. Quelques heures plus tard, plusieurs de ces migrants ont été placés à bord de trains en partance pour Vienne, la capitale de l'Autriche, et Munich, en Allemagne.
Cette opération a permis à la Hongrie de souffler un peu, elle qui peine à gérer les milliers de migrants arrivant chaque jour sur son territoire depuis la Serbie. Les autorités ont toutefois déclaré que cette marée humaine n'était pas prête de se calmer alors que d'autres voyageurs à destination de l'ouest de l'Europe ont atteint Budapest, samedi, quelques heures après que des centaines de migrants eurent quitté la principale gare de la capitale hongroise.
La futilité des efforts pour freiner cet exode vers l'ouest de l'Europe a été soulignée, samedi, à la suite de l'annonce par la Hongrie de la fin de son service de navette en direction de la frontière. Cette nouvelle a poussé deux groupes à entreprendre le voyage à pied: un premier composé de quelque 200 personnes est parti d'un camp de réfugiés situé près de Gyor et un autre constitué d'environ 300 individus a pris la route depuis la gare Keleti, à Budapest. Des centaines d'autres essayaient aussi de se rendre à la frontière par leurs propres moyens.
Un représentant du ministère autrichien de l'Intérieur, Karl-Heinz Grundboeck, a révélé qu'environ 6500 demandeurs d'asile avaient franchi la frontière samedi en provenance de la Hongrie et que la majorité avait pris le train pour Vienne ou d'autres villes plus à l'ouest. De son côté, le porte-parole de la police fédérale allemande, Simon Hegemueller, a annoncé que 1600 migrants étaient déjà arrivés à Munich et que les autorités estimaient que ce nombre atteindrait 3000 d'ici la fermeture de la gare centrale de la ville après minuit.
La Hongrie a passé la dernière semaine à tenter de forcer les migrants à s'inscrire auprès des centres pour réfugiés établis par le gouvernement afin de déposer leur demande d'asile dès leur entrée sur le territoire de l'Union européenne conformément à la loi. Des milliers d'entre eux ont toutefois refusé, certains craignant que les autorités hongroises les déportent ou les placent en détention pour une durée indéterminée. Ils ont plutôt réclamé l'autorisation de se rendre rapidement en Allemagne.
Après trois jours de confrontation avec la police, des milliers de migrants avaient commencé à marcher vers l'ouest depuis la gare Keleti, vendredi, le long de la principale autoroute de la Hongrie. Ils avaient passé la nuit sous la pluie dans un campement de fortune à côté de la route. Des centaines d'autres ont réussi à forcer le périmètre de sécurité établi par les autorités autour de la gare de Bicske, dans l'ouest de la Hongrie, où les policiers essayaient de les diriger vers un camp de réfugiés. Ils ont ensuite bloqué la voie ferrée en se mettant, eux aussi, à marcher vers l'ouest.
L'Autriche et l'Allemagne ont mis fin au problème en annonçant qu'elles accueilleraient les migrants déjà en route et ceux qui campaient près de la gare Keleti, à Budapest.
Cette opération a permis à la Hongrie de souffler un peu, elle qui peine à gérer les milliers de migrants arrivant chaque jour sur son territoire depuis la Serbie. Les autorités ont toutefois déclaré que cette marée humaine n'était pas prête de se calmer alors que d'autres voyageurs à destination de l'ouest de l'Europe ont atteint Budapest, samedi, quelques heures après que des centaines de migrants eurent quitté la principale gare de la capitale hongroise.
La futilité des efforts pour freiner cet exode vers l'ouest de l'Europe a été soulignée, samedi, à la suite de l'annonce par la Hongrie de la fin de son service de navette en direction de la frontière. Cette nouvelle a poussé deux groupes à entreprendre le voyage à pied: un premier composé de quelque 200 personnes est parti d'un camp de réfugiés situé près de Gyor et un autre constitué d'environ 300 individus a pris la route depuis la gare Keleti, à Budapest. Des centaines d'autres essayaient aussi de se rendre à la frontière par leurs propres moyens.
Un représentant du ministère autrichien de l'Intérieur, Karl-Heinz Grundboeck, a révélé qu'environ 6500 demandeurs d'asile avaient franchi la frontière samedi en provenance de la Hongrie et que la majorité avait pris le train pour Vienne ou d'autres villes plus à l'ouest. De son côté, le porte-parole de la police fédérale allemande, Simon Hegemueller, a annoncé que 1600 migrants étaient déjà arrivés à Munich et que les autorités estimaient que ce nombre atteindrait 3000 d'ici la fermeture de la gare centrale de la ville après minuit.
La Hongrie a passé la dernière semaine à tenter de forcer les migrants à s'inscrire auprès des centres pour réfugiés établis par le gouvernement afin de déposer leur demande d'asile dès leur entrée sur le territoire de l'Union européenne conformément à la loi. Des milliers d'entre eux ont toutefois refusé, certains craignant que les autorités hongroises les déportent ou les placent en détention pour une durée indéterminée. Ils ont plutôt réclamé l'autorisation de se rendre rapidement en Allemagne.
Après trois jours de confrontation avec la police, des milliers de migrants avaient commencé à marcher vers l'ouest depuis la gare Keleti, vendredi, le long de la principale autoroute de la Hongrie. Ils avaient passé la nuit sous la pluie dans un campement de fortune à côté de la route. Des centaines d'autres ont réussi à forcer le périmètre de sécurité établi par les autorités autour de la gare de Bicske, dans l'ouest de la Hongrie, où les policiers essayaient de les diriger vers un camp de réfugiés. Ils ont ensuite bloqué la voie ferrée en se mettant, eux aussi, à marcher vers l'ouest.
L'Autriche et l'Allemagne ont mis fin au problème en annonçant qu'elles accueilleraient les migrants déjà en route et ceux qui campaient près de la gare Keleti, à Budapest.