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Publié par La Presse Canadienne le mardi 30 juin 2015 à 11h39.
MONTRÉAL — La Commission Charbonneau attend toujours le fameux chèque de 250 000 $ que l'entrepreneur en construction Antonio Accurso a dit avoir donné pour la campagne de l'ex-candidat à la mairie de Montréal Jacques Duchesneau — si ce chèque existe bel et bien.
La commission d'enquête sur l'industrie de la construction a exceptionnellement tenu quelques minutes d'audiences en public, mardi, le temps pour le procureur de la commission, Me Simon Tremblay, de déposer une série de 420 pièces de divers ordres.
Certaines sont des réponses à des engagements pris par les différents témoins au cours de leur témoignage devant la commission, d'autres sont des réponses à des préavis. Certaines deviendront publiques en juillet, alors que d'autres ne le deviendront que lors du dépôt du rapport de la commission, en novembre prochain.
C'est dans ce contexte que la juge France Charbonneau a interrogé Me Tremblay sur ce qu'il était advenu de ce fameux chèque, que l'entrepreneur Antonio Accurso avait évoqué lors de son témoignage devant la commission, en septembre dernier. M. Accurso avait affirmé avoir donné ce chèque pour aider M. Duchesneau, qui était endetté après sa campagne électorale municipale en 1998.
M. Accurso avait soutenu avoir été approché par un certain Richard, qui était dans l'entourage de M. Duchesneau. «C'est monsieur Duchesneau qui m'a demandé. Il dit 'écoute, si tu m'aides, moi je vais me replacer les pieds quelque part et je vais m'en souvenir, je vais te retourner l'ascenseur, je vais m'en souvenir' », avait affirmé M. Accurso dans son témoignage devant la commission.
Réagissant au témoignage de M. Accurso, Jacques Duchesneau avait catégoriquement nié avoir reçu un tel don. Il avait ajouté que les allégations de M. Accurso étaient complètement fausses et s'était dit «en furie» lorsqu'il avait entendu son témoignage devant la commission.
De son côté, M. Accurso avait nié avoir lancé cette allégation pour se venger de Jacques Duchesneau, qui a dirigé l'Unité anticollusion, et qui l'a éclaboussé lors de son témoignage devant la Commission Charbonneau.
À la demande de la commission d'enquête, M. Accurso s'était alors engagé à rechercher ce chèque. Or depuis, la commission attend.
Me Tremblay a expliqué à la juge Charbonneau, mardi, que le procureur de M. Accurso était toujours à la recherche de ce chèque, s'il existe bel et bien. Il serait vraisemblablement entre les mains de Revenu Québec, s'il existe, a-t-il précisé. Le procureur de M. Accurso devrait en donner des nouvelles à la commission cette semaine, a ajouté Me Tremblay.
Certaines sont des réponses à des engagements pris par les différents témoins au cours de leur témoignage devant la commission, d'autres sont des réponses à des préavis. Certaines deviendront publiques en juillet, alors que d'autres ne le deviendront que lors du dépôt du rapport de la commission, en novembre prochain.
C'est dans ce contexte que la juge France Charbonneau a interrogé Me Tremblay sur ce qu'il était advenu de ce fameux chèque, que l'entrepreneur Antonio Accurso avait évoqué lors de son témoignage devant la commission, en septembre dernier. M. Accurso avait affirmé avoir donné ce chèque pour aider M. Duchesneau, qui était endetté après sa campagne électorale municipale en 1998.
M. Accurso avait soutenu avoir été approché par un certain Richard, qui était dans l'entourage de M. Duchesneau. «C'est monsieur Duchesneau qui m'a demandé. Il dit 'écoute, si tu m'aides, moi je vais me replacer les pieds quelque part et je vais m'en souvenir, je vais te retourner l'ascenseur, je vais m'en souvenir' », avait affirmé M. Accurso dans son témoignage devant la commission.
Réagissant au témoignage de M. Accurso, Jacques Duchesneau avait catégoriquement nié avoir reçu un tel don. Il avait ajouté que les allégations de M. Accurso étaient complètement fausses et s'était dit «en furie» lorsqu'il avait entendu son témoignage devant la commission.
De son côté, M. Accurso avait nié avoir lancé cette allégation pour se venger de Jacques Duchesneau, qui a dirigé l'Unité anticollusion, et qui l'a éclaboussé lors de son témoignage devant la Commission Charbonneau.
À la demande de la commission d'enquête, M. Accurso s'était alors engagé à rechercher ce chèque. Or depuis, la commission attend.
Me Tremblay a expliqué à la juge Charbonneau, mardi, que le procureur de M. Accurso était toujours à la recherche de ce chèque, s'il existe bel et bien. Il serait vraisemblablement entre les mains de Revenu Québec, s'il existe, a-t-il précisé. Le procureur de M. Accurso devrait en donner des nouvelles à la commission cette semaine, a ajouté Me Tremblay.