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Mise à jour le samedi 4 juillet 2015 à 6 h 04 HAE Reuters
Mise à jour le samedi 4 juillet 2015 à 6 h 04 HAE Reuters
Le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis Photo : Yves Herman / Reuters |
L'attitude de l'Union européenne (UE) envers la Grèce équivaut à du terrorisme, accuse samedi le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, pour qui une faillite de son pays coûterait mille milliards d'euros.
« Ce qu'ils font avec la Grèce porte un nom: le terrorisme », dit-il dans une entrevue que publie samedi le journal espagnol El Mundo. « Pourquoi nous ont-ils forcés à fermer les banques? Pour faire peur aux gens. Et lorsqu'on sème la terreur, cela s'appelle du terrorisme ».
Il a assuré à cet égard que les banques grecques, fermées depuis le début de cette semaine, rouvriraient mardi, quelle que soit l'issue du référendum.
À la question de savoir s'il est certain qu'un accord sera conclu, même si les Grecs votent non au référendum de dimanche sur les propositions des créanciers internationaux, le ministre se déclare certain que cela sera le cas.
« Aussi bien pour la Grèce que pour l'Europe, j'en suis sûr. Si la Grèce s'effondre, un millier de milliards d'euros (l'équivalent du PIB de l'Espagne) partiront en fumée. Cela fait beaucoup trop d'argent et je ne pense pas que l'Europe puisse se le permettre », dit-il.