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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 10 mai 2015 à 14h00. Modifié par Jacques Thériault à 15h24.
MONTRÉAL - Le candidat à la direction du Parti québécois Pierre Céré se retire de la course «sans regret» et avec le sentiment du devoir accompli. Il a précisé qu'il quittait seulement en raison d'un manque de financement.
Pierre Céré
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«C'est l'argent qui nous arrête», a-t-il lancé lors d'une conférence de presse à Montréal, dimanche. Il a affirmé qu'il n'avait pas réussi à récolter la totalité des 10 000 $ qu'il devait remettre au parti mardi prochain à titre de deuxième versement. Il n'avait reçu que 3000 $ jusqu'à maintenant.
«L'argent ne nous a pas empêchés de faire campagne. On a des dépenses qui ne totalisent même pas, je crois, 10 000 $. Et on a fait une campagne qui se compare à toutes les autres», a-t-il souligné.
L'ancien candidat a encouragé ses partisans à «voter pour le changement» en appuyant Alexandre Cloutier ou Martine Ouellet. Selon lui, Pierre-Karl Péladeau n'incarne pas le renouveau et ses liens avec l'entreprise Québecor posent problème pour le parti.
«Ce n'est pas une question personnelle. Je n'ai pas de compte à régler. Mais on va continuer à poser des questions. Est-ce que Pierre-Karl Péladeau peut diriger le Parti québécois tout en ayant cet apparent conflit d'intérêts? (...) Moi je pense qu'il n'est pas habilité à diriger le Parti québécois présentement», a-t-il expliqué.
M. Céré a précisé qu'il voterait pour Martine Ouellet.
Bien qu'il ait été forcé d'abandonner, il a répété qu'il était très fier de la campagne qu'il a menée avec les moyens dont il disposait. Selon lui, ses idées ont eu une influence dans la course, surtout par rapport à l'enjeu identitaire et à la défense du modèle québécois, a-t-il souligné.
«On a été les premiers à dire qu'il fallait défendre le modèle québécois. Non seulement il faut le défendre, mais aussi reprendre notre marche des conquêtes sociales (...) Et là, j'ai vu les autres candidats reprendre l'idée du modèle québécois», a-t-il exposé.
Il a décoché une autre flèche vers le candidat Pierre-Karl Péladeau, qui a plutôt fait la promotion, selon lui, du «modèle allemand» et de la «convergence dans le modèle québécois».
«Moi la dernière fois que j'ai vu dans la sphère québécoise un modèle de convergence, c'est à l'époque du Duplessis, il y avait une très belle convergence entre l'Église catholique et le patronat», a-t-il rétorqué, avec un large sourire.
«On a commencé cette campagne-là dans la bonne humeur et on la termine encore de façon très positive, très sereine», a-t-il conclu.
M. Céré a soutenu qu'il resterait au PQ — peu importe le chef — pour «participer à sa reconstruction». «Je ne me reconnais pas dans Québec solidaire», a-t-il tranché.
Il n'a toutefois pas précisé de quelle nature serait son implication au sein du parti, ajoutant qu'il ne savait pas s'il se représenterait pour le parti aux prochaines élections.
Pierre Céré, qui est porte-parole du Comité Chômage de Montréal, s'était lancé dans la course à la direction du PQ en octobre dernier. Aux dernières élections provinciales, M. Céré s'était présenté sans succès sous la bannière du parti dans la circonscription de Laurier-Dorion, dans la région de Montréal.
Martine Ouellet et Alexandre Cloutier ont tous deux salué leur ancien adversaire pour sa contribution à la course.
En entrevue avec La Presse Canadienne, Mme Ouellet a félicité M. Céré pour sa «très belle campagne», le remerciant au passage pour son appui.
Sur son compte Twitter, Alexandre Cloutier a tenu à souligner le «précieux apport» de M. Céré sur le «plan des idées et des essentielles remises en question».
Rejoint par La Presse Canadienne avant l'annonce, l'attaché de presse de Pierre-Karl Péladeau Marc-André de Blois a indiqué que le candidat «ne ferait pas de déclaration téléphonique».
«L'argent ne nous a pas empêchés de faire campagne. On a des dépenses qui ne totalisent même pas, je crois, 10 000 $. Et on a fait une campagne qui se compare à toutes les autres», a-t-il souligné.
L'ancien candidat a encouragé ses partisans à «voter pour le changement» en appuyant Alexandre Cloutier ou Martine Ouellet. Selon lui, Pierre-Karl Péladeau n'incarne pas le renouveau et ses liens avec l'entreprise Québecor posent problème pour le parti.
«Ce n'est pas une question personnelle. Je n'ai pas de compte à régler. Mais on va continuer à poser des questions. Est-ce que Pierre-Karl Péladeau peut diriger le Parti québécois tout en ayant cet apparent conflit d'intérêts? (...) Moi je pense qu'il n'est pas habilité à diriger le Parti québécois présentement», a-t-il expliqué.
M. Céré a précisé qu'il voterait pour Martine Ouellet.
Bien qu'il ait été forcé d'abandonner, il a répété qu'il était très fier de la campagne qu'il a menée avec les moyens dont il disposait. Selon lui, ses idées ont eu une influence dans la course, surtout par rapport à l'enjeu identitaire et à la défense du modèle québécois, a-t-il souligné.
«On a été les premiers à dire qu'il fallait défendre le modèle québécois. Non seulement il faut le défendre, mais aussi reprendre notre marche des conquêtes sociales (...) Et là, j'ai vu les autres candidats reprendre l'idée du modèle québécois», a-t-il exposé.
Il a décoché une autre flèche vers le candidat Pierre-Karl Péladeau, qui a plutôt fait la promotion, selon lui, du «modèle allemand» et de la «convergence dans le modèle québécois».
«Moi la dernière fois que j'ai vu dans la sphère québécoise un modèle de convergence, c'est à l'époque du Duplessis, il y avait une très belle convergence entre l'Église catholique et le patronat», a-t-il rétorqué, avec un large sourire.
«On a commencé cette campagne-là dans la bonne humeur et on la termine encore de façon très positive, très sereine», a-t-il conclu.
M. Céré a soutenu qu'il resterait au PQ — peu importe le chef — pour «participer à sa reconstruction». «Je ne me reconnais pas dans Québec solidaire», a-t-il tranché.
Il n'a toutefois pas précisé de quelle nature serait son implication au sein du parti, ajoutant qu'il ne savait pas s'il se représenterait pour le parti aux prochaines élections.
Pierre Céré, qui est porte-parole du Comité Chômage de Montréal, s'était lancé dans la course à la direction du PQ en octobre dernier. Aux dernières élections provinciales, M. Céré s'était présenté sans succès sous la bannière du parti dans la circonscription de Laurier-Dorion, dans la région de Montréal.
Martine Ouellet et Alexandre Cloutier ont tous deux salué leur ancien adversaire pour sa contribution à la course.
En entrevue avec La Presse Canadienne, Mme Ouellet a félicité M. Céré pour sa «très belle campagne», le remerciant au passage pour son appui.
Sur son compte Twitter, Alexandre Cloutier a tenu à souligner le «précieux apport» de M. Céré sur le «plan des idées et des essentielles remises en question».
Rejoint par La Presse Canadienne avant l'annonce, l'attaché de presse de Pierre-Karl Péladeau Marc-André de Blois a indiqué que le candidat «ne ferait pas de déclaration téléphonique».