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dimanche, mai 10, 2015

Alabama: la prison à vie ou la peine de mort pour une grand mère

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Publié par Associated Press le dimanche 10 mai 2015 à 17h42. Modifié par Jacques Thériault à 00h00.
Alabama: la prison à vie ou la peine de mort pour une grand mère
Savannah Hardin, la victime et Joyce Hardin Garrard, la meurtrière
GADSDEN, Ala. - Un juge de l'Alabama, aux États-Unis, doit décider s'il condamne une femme de 50 ans à la prison à vie ou à la peine de mort par injection létale pour l'assassinat de sa petite-fille, qui serait morte après avoir été forcée de courir pendant des heures, selon les procureurs
Lundi après-midi, le juge itinérant du comté d'Etowah Billy Ogletree prononcera la sentence de Joyce Hardin Garrard, que le jury a trouvé coupable en mars dernier du meurtre au premier degré de sa petite-fille, Savannah Hardin. La fillette de neuf ans est décédée en février 2012, après avoir été forcée de courir pendant plusieurs heures à titre de punition pour avoir menti à propos de bonbons.
Les jurés ont recommandé une peine d'emprisonnement à vie sans possibilité de libération. Les procureurs souhaitaient la peine capitale, mais se sont dit satisfaits de la suggestion du jury. Celle-ci a été obtenue à 7 contre 5, donc le juge Ogletree peut toujours choisir d'imposer la mort par injection létale.
Une étude de l'organisme Equal Justice Initiative, établi à Montgomery en Alabama, a déterminé que les juges de cet État ont outrepassé la recommandation d'un jury plus de 100 fois depuis 1976. Dans 92 % des cas, les magistrats ont choisi la peine de mort plutôt que l'emprisonnement à vie suggéré.
Durant son procès, Joyce Hardin Garrard a expliqué aux jurés qu'elle ne voulait pas faire de mal à sa petite-fille Savannah, mais plutôt l'aider à améliorer ses performances de course à pied.
Des témoins ont expliqué que la jeune fille s'est effondrée en vomissant à l'extérieur de sa maison après avoir passé un après-midi
à courir et à transporter des bâtons. Elle est décédée à l'hôpital plusieurs jours plus tard, quand les médecins ont débranché les appareils qui la maintenaient artificiellement en vie.