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Publié par La Presse Canadienne le jeudi 07 mai 2015 à 11h44. Modifié par 98,5 fm à 17h32.
Marc Parent |
MONTRÉAL - Marc Parent quittera la direction du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) à la fin de son mandat, en septembre prochain.
La nouvelle, qui avait filtré jeudi avant-midi à la suite d'une note envoyée aux cadres du SPVM, a été confirmée par le principal intéressé, de même que par le maire de Montréal, Denis Coderre.
En point de presse un peu plus tard, M. Parent a indiqué que sa décision avait été prise après une réflexion intense et émotive.
«On ne quitte pas 31 ans de police - policier avant tout - sans émotion et on crée des liens très étroits avec l'ensemble du personnel», a-t-il déclaré.
Certaines informations faisaient état d'un différend entre le directeur Parent et l'administration municipale, mais le maire Coderre a balayé ces allégations du revers de la main.
«Balivernes, ça n'a rien à voir», a tranché le maire, ajoutant qu'il aurait, au contraire, aimé garder en place son chef de police.
«J'avais demandé à ce qu'on puisse le renouveler déjà. J'avais parlé à la ministre (de la Sécurité publique, Lise) Thériault, qui était d'accord», a précisé M. Coderre.
Marc Parent a dit quitter «pour des raisons personnelles» et, s'il n'a pas voulu parler de ses plans futurs, il a laissé entrevoir un avenir dans le travail humanitaire.
«Je reste concentré sur ma fonction de directeur jusqu'à mon dernier jour. Je ne resterai pas au SPVM parce que lorsqu'on prend sa retraite on doit quitter, mais j'ai toujours été impliqué socialement pour des causes humanitaires», a-t-il dit.
Quant à son bilan, Marc Parent a d'abord rappelé qu'il n'y a pas de «livre de recettes» pour les fonctions qu'il a occupées. Il a souligné avoir voulu axer les valeurs du SPVM vers la police de proximité et la réponse aux besoins des citoyens, mais il a reconnu que la tâche n'a pas été facile avec les manifestations récentes.
«Les manifestants sont de plus en plus violents. Ils sont là pour confronter les policiers et amener un espèce de sentiment de violence et d'insécurité», a-t-il dit, tout en affirmant que l'expertise développée par son corps policier en matière de contrôle de foule était citée en exemple sur la scène internationale.
Il a aussi admis que les dossiers des policiers corrompus Ian Davidson et Benoit Roberge avaient été marquants. «Ce sont des situations qui ébranlent l'organisation», a-t-il dit.
Le maire Coderre a souligné que Marc Parent avait fait un travail «extraordinaire» dans des circonstances difficiles.
«Ç'a été un mandat difficile. Il y a eu des enjeux difficiles et ce n'est pas évident», a dit le maire.
À Québec, le premier ministre Philippe Couillard a également salué le travail du directeur Parent.
Il a toutefois dû se corriger en voulant énumérer les qualités requises pour un remplacement, laissant entendre, avant de se reprendre, qu'il s'agirait nécessairement d'un homme.
«Ça prend d'abord un gars... une personne qui a des qualités - un homme ou une femme, d'ailleurs, hein? Ça pourrait être une femme qui dirigerait la police de Montréal - des qualités de leadership reconnues par ses pairs», a dit M. Couillard.
«Il faut que cette personne soit reconnue par les gens qui sont dans les services de police comme étant un modèle de la fonction; quelqu'un qui comprend les enjeux sociaux notamment liés à une grande ville comme Montréal; et il faut également être un très bon communicateur», a dit le premier ministre.
Marc Parent était entré en fonction le 13 septembre 2010 et sa nomination avait été saluée par les policiers puisqu'il était lui-même un policier issu de la base qui jouissait d'une grande confiance de ses troupes. Il avait été directeur adjoint durant les sept années précédentes.
«On ne quitte pas 31 ans de police - policier avant tout - sans émotion et on crée des liens très étroits avec l'ensemble du personnel», a-t-il déclaré.
Certaines informations faisaient état d'un différend entre le directeur Parent et l'administration municipale, mais le maire Coderre a balayé ces allégations du revers de la main.
«Balivernes, ça n'a rien à voir», a tranché le maire, ajoutant qu'il aurait, au contraire, aimé garder en place son chef de police.
«J'avais demandé à ce qu'on puisse le renouveler déjà. J'avais parlé à la ministre (de la Sécurité publique, Lise) Thériault, qui était d'accord», a précisé M. Coderre.
Marc Parent a dit quitter «pour des raisons personnelles» et, s'il n'a pas voulu parler de ses plans futurs, il a laissé entrevoir un avenir dans le travail humanitaire.
«Je reste concentré sur ma fonction de directeur jusqu'à mon dernier jour. Je ne resterai pas au SPVM parce que lorsqu'on prend sa retraite on doit quitter, mais j'ai toujours été impliqué socialement pour des causes humanitaires», a-t-il dit.
Quant à son bilan, Marc Parent a d'abord rappelé qu'il n'y a pas de «livre de recettes» pour les fonctions qu'il a occupées. Il a souligné avoir voulu axer les valeurs du SPVM vers la police de proximité et la réponse aux besoins des citoyens, mais il a reconnu que la tâche n'a pas été facile avec les manifestations récentes.
«Les manifestants sont de plus en plus violents. Ils sont là pour confronter les policiers et amener un espèce de sentiment de violence et d'insécurité», a-t-il dit, tout en affirmant que l'expertise développée par son corps policier en matière de contrôle de foule était citée en exemple sur la scène internationale.
Il a aussi admis que les dossiers des policiers corrompus Ian Davidson et Benoit Roberge avaient été marquants. «Ce sont des situations qui ébranlent l'organisation», a-t-il dit.
Le maire Coderre a souligné que Marc Parent avait fait un travail «extraordinaire» dans des circonstances difficiles.
«Ç'a été un mandat difficile. Il y a eu des enjeux difficiles et ce n'est pas évident», a dit le maire.
À Québec, le premier ministre Philippe Couillard a également salué le travail du directeur Parent.
Il a toutefois dû se corriger en voulant énumérer les qualités requises pour un remplacement, laissant entendre, avant de se reprendre, qu'il s'agirait nécessairement d'un homme.
«Ça prend d'abord un gars... une personne qui a des qualités - un homme ou une femme, d'ailleurs, hein? Ça pourrait être une femme qui dirigerait la police de Montréal - des qualités de leadership reconnues par ses pairs», a dit M. Couillard.
«Il faut que cette personne soit reconnue par les gens qui sont dans les services de police comme étant un modèle de la fonction; quelqu'un qui comprend les enjeux sociaux notamment liés à une grande ville comme Montréal; et il faut également être un très bon communicateur», a dit le premier ministre.
Marc Parent était entré en fonction le 13 septembre 2010 et sa nomination avait été saluée par les policiers puisqu'il était lui-même un policier issu de la base qui jouissait d'une grande confiance de ses troupes. Il avait été directeur adjoint durant les sept années précédentes.