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mercredi, février 24, 2016

Quel rendement pour la Caisse de dépôt et placement?

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Mise à jour le mercredi 24 février 2016 à 8 h 53 HNE
Michael Sabia, président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec
Michael Sabia, président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec  Photo :  PC/Ryan Remiorz

C'est à 11 h ce matin que la Caisse de dépôt et placement du Québec dévoilera comment elle a réussi à faire fructifier les avoirs des régimes de retraite et d'assurance des Québécois pour l'année 2015, qui a été marquée par la volatilité des marchés boursiers.
En août, l'institution a déclaré un rendement de 5,9 % pour les six premiers mois de l'année, dépassant de 0,7 point de pourcentage son indice de référence. Son actif net s'établissait à 240,8 milliards de dollars, en hausse de 6,6 % par rapport au 31 décembre 2014.
Le président et chef de la direction Michael Sabia avait qualifié ces résultats de « bon départ », bien que le rendement de la Caisse était inférieur à celui de 6,7 % enregistré lors des six premiers mois de 2014.
Il s'interrogeait alors sur la progression à venir des marchés après six ans d'expansion, d'autant plus que les banques centrales n'avaient « plus beaucoup de munitions » pour stimuler l'économie et que le rôle de « locomotive » joué par la Chine s'estompait.
Sans se prononcer sur le rendement de la Caisse pour les six derniers mois de l'année, il admettait qu'elle devrait « travailler plus fort ».
En 2014, la Caisse a enregistré un rendement de 12 %, en légère baisse par rapport à celui de 13,1 % déclaré l'année précédente. Dans les deux cas, ces résultats étaient supérieurs à son indice de référence d'environ un demi-point de pourcentage.
Lors du dévoilement des résultats de la Caisse en 2014, M. Sabia disait avoir confiance en la stratégie d'investissement de la Caisse « bâtie pour gérer les risques de la situation actuelle dans le monde, avec beaucoup d'incertitudes, beaucoup de risques ».
Le rendement de la Caisse pour les dix dernières années s'établissait alors à 6,5 %, ce qui demeurait inférieur au seuil de 7 % qui est considéré nécessaire pour répondre aux besoins des déposants à long terme. Ce résultat est plombé par la perte de 40 milliards de dollars enregistrée en 2008.
Le saviez-vous?

La Caisse dessert 32 déposants, mais 8 d'entre eux détiennent 97 % de son actif net. Ses plus importants clients sont le régime de retraite des employés du gouvernement et des organismes publics, le ministère des Finances et Retraite Québec.
Un rôle en évolution
Le rôle de la Caisse de dépôt, qui consiste traditionnellement à faire fructifier les avoirs de ses déposants et à développer l'économie du Québec, a évolué au cours de la dernière année, après qu'elle se soit engagée à gérer de grands projets d'infrastructures en partenariat avec le gouvernement.
En vertu d'une entente dévoilée en janvier, Québec doit présenter à la Caisse des projets d'infrastructures qu'elle pourrait prendre en charge. L'institution doit choisir les projets intéressants et en assumer la planification, le financement, la mise en oeuvre et l'exploitation.
Cet accord prévoit en priorité la réalisation du projet de système de transport collectif sur le nouveau pont Champlain et d'un système de transport reliant le centre-ville de Montréal à l'ouest de l'île. Ces deux projets nécessiteront un financement totalisant 5 milliards de dollars.
La Caisse a aussi annoncé en novembre dernier un investissement 2 milliards de dollars pour mettre la main sur 30 % des actions de BT Hodco, une nouvelle entité créée par Bombardier pour gérer les activités de Bombardier Transports.
Elle n'a cependant pas investi dans le programme de la C Series de Bombardier, comme l'a fait Québec. « Ça ne faisait pas partie de notre plan de match », a déclaré Michael Sabia dans une conférence téléphonique portant sur l'investissement dans la division transports de la firme québécoise.

Écrasement dans le Sinaï: Le Caire admet qu'il s'agissait d'un attentat

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Publié le 24 février 2016 à 09h07 | Mis à jour à 09h26
Sur cette photo diffusée le 2 novembre par... (PHOTO MAXIM GRIGORIEV, ARCHIVES MINISTÈRE RUSSE DES SITUATIONS D'URGENCE/AP)
PHOTO MAXIM GRIGORIEV,
ARCHIVES MINISTÈRE RUSSE DES SITUATIONS D'URGENCE/AP

Sur cette photo diffusée le 2 novembre par le ministère russe des Situations d'urgence, des militaires égyptiens s'approchent du site de l'écrasement dans le Sinaï.

Agence France-Presse
LE CAIRE
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a reconnu pour la première fois mercredi que l'avion de touristes russes qui s'était écrasé le 31 octobre dans le Sinaï tuant ses 224 occupants était bien le fait d'un attentat, comme Moscou l'avait affirmé peu après.
La branche égyptienne du groupe État islamique (EI) a assuré avoir placé une petite bombe à l'intérieur de l'appareil et les enquêteurs russes sur place ont conclu en novembre qu'il s'agissait bien d'un attentat. Les experts interrogés, unanimes, ont également validé cette thèse, se basant sur la rupture soudaine et sans aucune alerte préalable de toutes les données des deux boîtes noires et sur l'extrême dispersion des débris. Le Caire avait jusqu'alors répété que les causes de l'écrasement n'étaient pas connues. «Qui que ce soit qui a abattu cet avion, que cherchait-il ? Seulement frapper le tourisme (en Égypte)? Non, frapper nos relations avec la Russie», a dit le président Sissi dans un discours télévisé.
Le 31 octobre, un Airbus A-321 de la compagnie charter russe Metrojet s'est disloqué soudainement à quelque 10 000 m d'altitude, 23 minutes après avoir décollé de la station balnéaire de Charm el-Cheikh, dans le sud de la péninsule du Sinaï.
Les débris sont tombés sur plusieurs kilomètres de rayon dans le désert du Nord-Sinaï, bastion en Égypte de l'EI, qui a revendiqué l'attentat quelques heures après l'écrasement.
Plus de détails suivront.

À DÉCOUVRIR SUR LAPRESSE.CA

Trump triomphe au Nevada

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Publié par Associated Press le mercredi 24 février 2016 à 01h11. Modifié par Charles Payette à 08h29.
Trump triomphe au Nevada
Donald Trump
LAS VEGAS, Nevada - Donald Trump a obtenu une troisième victoire consécutive, mardi soir, aux caucus du Nevada. Avec l'appui d'environ 45 pour cent des voteurs d'obédience républicaine, il s'agit d'une victoire décisive pour le milliardaire américian, devançant de plus de 20 points son plus proche rival.
Ainsi, Marco Rubio avec 24 pour cent devançait Ted Cruz, qui lui se contentait d'un peu plus de 20 pour cent des voix, loin devant John Kasich et Ben Carson. Ces résultats n'étaient pas définitifs.

Les caucus du Nevada représentaient un test crucial pour les candidats de tête à l'investiture républicaine à la présidence, et la victoire donne à M. Trump une avance qui pourrait bientôt devenir insurmontable.

La soirée a cependant été marquée par certaines irrégularités, si bien que le comité national du parti a manifesté son inquiétude après que des personnes eurent apparemment réussi à voter deux fois à Las Vegas.

Le porte-parole du comité national républicain, Fred Brown, a admis avoir entendu des rumeurs de double vote, de longues files d'attente et d'une quantité insuffisante de bulletins de vote à l'école secondaire Palo Verde. Certaines personnes ont dû rebrousser chemin et se rendre vers un autre site de vote.

M. Brown a indiqué que le problème du vote en double semblait se limiter à un seul lieu.

Les caucus du Nevada représentaient un moment important pour les principaux candidats du parti. Marco Rubio tentait de prouver qu'il était le principal bénéficiaire du récent départ de la course de l'ancien gouverneur de la Floride Jeb Bush, tandis que Ted Cruz voulait renverser la vapeur après des moments difficiles.

M. Cruz, un féroce conservateur populaire auprès de la frange la plus à droite du parti, doit se remettre de moments parmi les plus durs de sa campagne. Après avoir nié les accusations de tactiques déloyales pendant plusieurs semaines, le sénateur du Texas a demandé, lundi, la démission d'un conseiller principal ayant propagé des informations erronées laissant entendre que M. Rubio avait critiqué la Bible.

Quelques jours plus tôt, lors de la primaire, samedi soir, en Caroline du Sud, M. Cruz avait obtenu une décevante troisième position. Un autre résultat décevant au Nevada soulèverait de nouvelles interrogations sur ses chances réelles en vue des multiples consultations du «Super Mardi» du 1er mars.

Les caucus du Nevada ont marqué la première consultation républicaine dans l'ouest, et la quatrième de la campagne alors que les candidats tentent de recueillir suffisamment de délégués pour décrocher la nomination du Parti républicain plus tard cette année.

La population du Nevada est à 28 pour cent latino-américaine, à neuf pour cent asiatique, et compte la plus grande proportion de gens vivant au pays clandestinement, selon le Pew Hispanic Center. Ses communautés d'immigrants — 19 pour cent des membres de sa population sont nés à l'extérieur des États-Unis — ont contribué à transformer un État fidèle aux républicains en un État ayant soutenu Barack Obama à deux reprises. Plusieurs analystes expliquent cette situation par les positions tranchées des républicains sur l'immigration.

Le calendrier électoral laisse croire que si les autres candidats de tête ne ralentissent pas la cadence de Donald Trump avant la mi-mars, ils risquent fort de ne jamais y parvenir. M. Trump a remporté la totalité des 50 délégués de la Caroline du Sud, portant son total pour la campagne à 67 délégués, comparativement à 11 pour M. Cruz et 10 pour M. Rubio. Un nombre de 1237 délégués est nécessaire pour s'emparer de la nomination du Parti républicain.

Il y a 30 délégués en jeu au Nevada.