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vendredi, janvier 22, 2016

Mes amis du quotidien de Power Corporation du Canada ont décidé de m'en donner une petite ce matin...Pierre Karl Péladeau

https://www.facebook.com/?ref=tn_tnmn

L'équipe Péladeau - Militant du PQ et 3 autres personnes ont partagé la publication de Pierre Karl Péladeau.

Récidive
Mes amis du quotidien de Power Corporation du Canada ont décidé de m'en donner une petite ce matin...
Avant de répondre plus en détail, je me permettrai de suggérer à celui qui tient la plume ainsi qu'à la direction du quotidien, incluant son président du conseil, André Desmarais, de se pencher également sur l'entreprise qui leur fait parvenir un chèque de paye chaque semaine.
Power Corporation du Canada est la compagnie mère de Power Financial Corporation, une entreprise extrêmement importante dans les services financiers. Elle contrôle la Great-West, Investors Group, London Life, Canada-Vie et bien d'autres comme Putnam Investments. Cette dernière détient des participations dans des milliers de sociétés ainsi que le holding Pargesa. Rappelons que ce holding a été créé lors du « raid » de Paul Desmarais et de son associé, Albert Frère, sur le gouvernement français en 1981. Voici un extrait de la fiche Wikipédia de Paul Desmarais :
"L'évasion de Paribas
En 1981, pour contrecarrer la nationalisation de Paribas, voulue par François Mitterrand, fraîchement élu président de la République, Paul Desmarais se lance, en compagnie d'Albert Frère et d'autres hommes d'affaires européens, dans l'opération « Arche de Noé ». Il s'agissait de récupérer les filiales belge (Cobepa) et suisse de Paribas (Paribas Suisse), en lançant une OPE par l'intermédiaire d'une société suisse, Pargesa."
Des milliers de transactions financières sont réalisées par Power Corporation du Canada tous les jours. Est-ce que nos amis s'intéressent au fait qu'elles soient réalisées encore aujourd'hui dans des paradis fiscaux et/ou dans le but de minimiser les impacts fiscaux? Un travail herculéen à faire, mais certainement pas une commande de la direction.
En ce qui me concerne, j'ai débuté chez Québecor en 1985 pendant mes études de droit. À partir de 1994, et jusqu'au décès de mon père, j'ai assumé la direction opérationnelle européenne d'Imprimeries Québecor, qui amorçait une stratégie d'expansion mondiale. Alors que j'apprenais le monde des affaires et que je gravissais un à un les échelons de l'entreprise, il y avait en place, une direction solide et aguerrie, composée de dirigeants d'expérience qui prenaient les décisions stratégiques au bénéfice des actionnaires et en respectant les lois et conventions fiscales de l'époque. Que ceux-ci aient mis en place des opérations visant à optimiser la fiscalité de l'entreprise était normal à l'époque et cela était vrai pour la vaste majorité des multinationales canadiennes. Par ailleurs, cela est une démonstration éloquente des offres commerciales que les banques canadiennes faisaient et font encore aujourd'hui auprès de leurs clients.
En octobre 1999, Imprimeries Québecor faisait une des plus grandes acquisitions de son histoire en acquérant World Color Press. C'est alors que Québecor World a fait son apparition. Celle-ci était une entreprise publique inscrite à la bourse, ayant une direction autonome de celle de Québecor. Ce n'est pas parce que le nom « Québecor » apparaît dans l'appellation d'entreprise de Québecor World qu'il faut conclure que c'est la même entité. C'est tout faux.
Pour ma part, je réitère que lorsque j'étais président et chef de la direction de Québecor et Québecor Média, je n'ai jamais mis en place de structure d'optimisation fiscale de nature « exotique » comme les qualifient les experts. J'en ai fait la déclaration en entrevue avec Paul Arcand il y a un ou deux ans et je le réitère avec conviction aujourd'hui. De même, par l'acquisition de Vidéotron, je fus à l'origine de la création de Québecor Média. À titre de président et chef de la direction de l'entreprise, je me suis assuré que nous n'utilisions aucune structure fiscale de nature « exotique ». Et s'il devait y avoir eu des entités de ce type, c'est qu'elles existaient déjà dans les entreprises dont nous avons fait l'acquisition, notamment certaines filiales de Vidéotron, et nous les avons démantelées au fil du temps.
Voilà l'histoire du pétard mouillé de La Presse de ce matin. À quand un grand reportage sur les pratiques fiscales de Power Corporation dans La Presse ?
Pour ceux qui s'intéressent aux activités de Power et de ses filiales, voici des liens qui vous amèneront sur ses principales activités :
Power Financial/ Great-West lifeco active dans les services financiers :
https://www.powerfinancial.com/…/great-west-lifeco-…/profil/
Et ensuite, nous pourrons conclure qui fait de l'évasion et/ou de l'optimisation fiscale
http://www.lapresse.ca/…/01-4942517-que-faisait-quebecor-wo…
Enfin, mes actions en tant que dirigeant d'entreprises sont tout à fait conformes avec mes prises de position en tant que chef du Parti Québécois. Alors que les pays de l'OCDE font front commun pour changer les conventions fiscales internationales, le Parti Québécois va continuer d'appuyer ces démarches.
Afin d'établir de nouvelles conventions fiscales internationales, il est toutefois primordial que l'ensemble des pays occidentaux adhère à celles-ci en bloc. Il faut s'assurer que nos entreprises multinationales québécoises puissent compétitionner à l'échelle mondiale en ayant les mêmes règles du jeu fiscales que leurs concurrents étrangers.
Il nous faut aussi et surtout être à la table de négociations, être un pays, pour exercer une pression dans le concert des nations, parce que le gouvernement fédéral n'est pas particulièrement pressé d'agir pour mettre fin au schéma d’optimisation fiscale.

Péladeau réplique à l'enquête de La Presse en attaquant Power Corp

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

Le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau (archives)
Le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau (archives)  Photo :  PC/Jacques Boissinot

Dans un message publié sur Facebook vendredi après-midi, le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, qualifie de « pétard mouillé » l'enquête du quotidien La Presseportant sur les stratégies fiscales utilisées par Québecor World, à l'époque où il en était un des dirigeants. Il s'attaque du coup au propriétaire du journal, Power Corporation, qu'il accuse de faire des transactions financières dans des paradis fiscaux ou de manière à minimiser ses impacts fiscaux.
Selon La Presse, Québecor World a créé 10 sociétés ou succursales dans des pays réputés pour leur régime fiscal avantageux, comme la Suisse, le Luxembourg et l'Islande, entre 1998 et 2004. Dans la mesure où l'imprimeur n'avait ni usine ni imprimerie dans ces pays, ces décisions semblent avoir eu comme objectif, de l'avis des experts interrogés par le quotidien, de payer des impôts à un taux suisse, soit entre 2 % et 3 %, plutôt qu'à un taux supérieur, comme cela aurait pu être le cas au Canada.
« À partir de 1994, et jusqu'au décès de mon père, j'ai assumé la direction opérationnelle européenne d'Imprimeries Québecor, qui amorçait une stratégie d'expansion mondiale. Alors que j'apprenais le monde des affaires et que je gravissais un à un les échelons de l'entreprise, il y avait en place, une direction solide et aguerrie, composée de dirigeants d'expérience qui prenaient les décisions stratégiques au bénéfice des actionnaires et en respectant les lois et conventions fiscales de l'époque », écrit-il.
« Que ceux-ci aient mis en place des opérations visant à optimiser la fiscalité de l'entreprise était normal à l'époque et cela était vrai pour la vaste majorité des multinationales canadiennes. Par ailleurs, cela est une démonstration éloquente des offres commerciales que les banques canadiennes faisaient et font encore aujourd'hui auprès de leurs clients », poursuit le chef souverainiste.
« En octobre 1999, Imprimeries Québecor faisait une des plus grandes acquisitions de son histoire en acquérant World Color Press. C'est alors que Québecor World a fait son apparition. Celle-ci était une entreprise publique inscrite à la bourse, ayant une direction autonome de celle de Québecor. Ce n'est pas parce que le nom "Québecor" apparaît dans l'appellation d'entreprise de Québecor World qu'il faut conclure que c'est la même entité. C'est tout faux. »
Le chef du Parti québécois ajoute qu'il n'a « jamais mis en place de structure d'optimisation fiscale de nature "exotique" comme les qualifient les experts », à l'époque où il a été président et chef de la direction de Québecor et Québecor Média. « S'il devait y avoir eu des entités de ce type, c'est qu'elles existaient déjà dans les entreprises dont nous avons fait l'acquisition, notamment certaines filiales de Vidéotron, et nous les avons démantelées au fil du temps. »
M. Péladeau ajoute que les gestes qu'il a posés comme dirigeant d'entreprise sont « tout à fait conformes » avec ses prises de position en tant que chef du Parti québécois, et que son parti continue d'appuyer les efforts des pays membres de l'OCDE pour changer les conventions fiscales internationales. Il ajoute que le Québec devrait être un pays « pour exercer une pression » en ce sens sur les autres nations. Ottawa, conclut-il « n'est pas particulièrement pressé d'agir ».
« Voilà l'histoire du pétard mouillé de La Presse de ce matin. À quand un grand reportage sur les pratiques fiscales de Power Corporation dans La Presse? »— Pierre Karl Péladeau, chef du Parti québécois, dans un message Facebook

Une charge à fond de train contre Power Corporation
Outre cette réponse aux révélations de La Presse, le long message publié par M. Péladeau contient une attaque en règle contre Power Coporation. Il s'agit d'une deuxième attaque du genre en autant de jours. Jeudi, le chef péquiste s'était attaqué aux chroniqueurs du quotidien qui ont mis en doute certaines de ses récentes décisions.
« Mes amis du quotidien de Power Corporation du Canada ont décidé de m'en donner une petite ce matin... », commence-t-il dans son message intitulé « Récidive ».
« Avant de répondre plus en détail, je me permettrai de suggérer à celui qui tient la plume ainsi qu'à la direction du quotidien, incluant son président du conseil, André Desmarais, de se pencher également sur l'entreprise qui leur fait parvenir un chèque de paye chaque semaine », poursuit-il en détaillant quelques éléments de la structure de Québecor.
Il souligne notamment que Putnam Investments, propriété de Power Financial Corporation, détient des participations dans le holding Pargesa, « créé lors d'un "raid" de Paul Desmarais et de son associé, Albert Frère, sur le gouvernement français en 1981 ». Il cite à l'appui de cette attaque un extrait de la page Wikipédia consacrée à Paul Desmarais.
« Des milliers de transactions financières sont réalisées par Power Corporation du Canada tous les jours. [...] Est-ce que nos petits amis s'intéressent au fait qu'elles soient réalisées encore aujourd'hui dans des paradis fiscaux et/ou dans le but de minimiser les impacts fiscaux? Un travail herculéen à faire, mais certainement pas une commande de la direction. »— Pierre Karl Péladeau, chef du Parti québécois, dans un message Facebook

Dans une entrevue accordée à Gravel le matin, le professeur de droit fiscal de l'Université Laval André Lareau, qui a collaboré à l'enquête de La Presse, a souligné que la stratégie fiscale de Québecor World visant à payer moins d'impôts en bout de piste est « totalement légale », et qu'il s'agit là d'une « pratique courante » de grandes entreprises du monde.
Il n'en croit pas moins que ces révélations revêtent un intérêt public certain, entre autres parce que M. Péladeau a argué lors de son arrivée en politique que Québecor n'a jamais utilisé de « schemes fiscaux » pendant les 14 ans où il a été un membre de sa direction.
Aussi, « c'est pour dire aux gens, la moralité fiscale, c'est autre chose que le droit fiscal pur. C'est-à-dire qu'une stratégie peut être légale, mais est-ce que c'est moral? », soutient M. Lareau. « En 2016, est-ce qu'on est rendu ailleurs? Est-ce que les citoyens de ce pays, du Canada et d'ailleurs, sont prêts encore à ce que ça se fasse? [...] Les gens commencent à en avoir ras le pompon de ces stratégies-là ».
« Le passé de M. Péladeau est source de profond malaise pour l'ensemble du mouvement souverainiste », a commenté le député de Québec solidaire Amir Khadir dans un message publié sur Twitter.

Péladeau sommé d'expliquer la stratégie fiscale de Quebecor World

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

Publié le 22 janvier 2016 à 10h27 | Mis à jour à 13h37
Pierre Karl Péladeau... (PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE)
Pierre Karl PéladeauPHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE
Martin Croteau
MARTIN CROTEAU
La Presse
(Québec) Les adversaires politiques de Pierre Karl Péladeau somment le chef du Parti québécois de s'expliquer sur la stratégie fiscale adoptée par Quebecor World, et dénoncent au passage son «interprétation moralement élastique» des lois fiscales.
Une enquête de La Presse a révélé qu'alors que Pierre Karl Péladeau était l'une de ses têtes dirigeantes, Quebecor World a créé une dizaine de sociétés et succursales dans des États reconnus pour leurs régimes fiscaux avantageux. Des pays comme la Suisse et le Luxembourg, où l'entreprise n'avait pourtant pas d'imprimerie.
Six professeurs de droit consultés considèrent que ce type d'entités permet habituellement d'alléger la facture fiscale mondiale de l'entreprise de façon parfaitement légale.
Au bureau du premier ministre Philippe Couillard, on ne conteste pas la légalité de la stratégie de Quebecor World. Mais le directeur des relations médias, Charles Robert, souligne que M. Péladeau a affirmé que Québecor n'a jamais eu de filiales dans des paradis fiscaux.
«Il semble avoir une interprétation moralement élastique de ses agissements», a affirmé M. Robert.
«C'est à lui de faire la démonstration que ces initiatives se raccordent avec ses déclarations antérieures», a-t-il ajouté.
La Coalition avenir Québec a fait valoir que lors de son entrée en politique, en 2014, M. Péladeau a déclaré au micro de Paul Arcand que Québecor n'a «jamais» utilisé des «"schemes" fiscaux» sous sa direction.
«Si ces informations sont exactes, M. Péladeau devra fournir des explications afin de réconcilier avec la réalité sa déclaration de 2014 selon laquelle il n'avait jamais utilisé de "schemes" fiscaux, a indiqué le porte-parole de la CAQ, Guillaume Simard-Leduc. Il doit répondre aux questions, la population s'attend à avoir l'heure juste.»

En mars 2014, en pleine campagne électorale, Québec solidaire avait révélé que Québecor avait ouvert 68 filiales au Delaware, considéré par certains comme un paradis fiscal. Le parti avait aussi critiqué Philippe Couillard pour avoir eu un compte bancaire sur l'île de Jersey.
Le député Amir Khadir estime que l'enquête de La Presse appuie ce que sa formation avait révélé à l'époque sur Québecor.
« Évidemment, les gens jugent sévèrement ces choses, a-t-il indiqué. Mais ce qui est particulièrement grave, c'est que le passé de M. Péladeau est source de profond malaise pour l'ensemble du mouvement souverainiste dont Québec solidaire fait partie. Le discrédit affecte tout le monde. »
M. Khadir juge en revanche que La Presse est « très mal placée » pour mener une telle enquête.
« Elle sera soupçonnée de visées politiques particulières, tant qu'elle ne s'attaquera pas aussi à Power Corporation du Canada, qui fait exactement la même chose : plus de 300 filiales de ses nombreuses entités sont enregistrées, juste dans un paradis fiscal - le Delaware. »
«Beaucoup de bruit pour rien»
Le bureau de M. Péladeau n'avait pas commenté le cas de Quebecor World au moment d'écrire ces lignes.
« Ma réplique à Power Corporation du Canada s'en vient bientôt sur ma page Facebook », a-t-il annoncé sur son compte Twitter.
Sur les réseaux sociaux, ses députés se sont portés à sa défense.
«La une de @LP_LaPresse ce matin rappelle la comédie de Shakespeare: "Beaucoup de bruit pour rien"», a écrit le député Maka Kotto sur son compte Twitter.
Il a partagé une citation du spécialiste Pascal Saint-Amans, qui a déclaré à La Presse qu'il ne ferait «pas forcément une histoire» avec la stratégie fiscale de Quebecor World.
Son collègue Bernard Drainville a pour sa part réclamé que La Presse enquête sur les stratégies fiscales de Power Corporation du Canada, à qui le quotidien appartient.
«@LP_LaPresse: au nom de l'équilibre et impartialité journalistique, on attend impatiemment l'enquête sur stratégie fiscale de Power! #PolQc», a-t-il écrit sur Twitter.