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mardi, août 11, 2015

Stephen Jarislowsky Un milliardaire prône l'indépendance du Québec

http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/national/archives/

Première publication 18 août 2014 à 19h18

TVA Nouvelles
La sortie du milliardaire Stephen Jarislowsky ne déplaît pas aux tenants de la thèse indépendantiste. Il prétend que le Québec pourrait être indépendant s'il était plus riche, une idée qui indispose les conservateurs de Stephen Harper.
L'homme qui est à la tête d'une des plus importantes fortunes au pays, 1,6 milliard de dollars, ne tourne pas le dos à l'indépendance.
«Si le Québec est plus riche que la Suisse, il peut être indépendantiste», d'avancer ce dernier.
Dans une entrevue à la chaîne Argent, Stephen Jarislowsky 89 ans qui a fait fortune dans le monde du placement, soutient que le Québec a les atouts pour faire croître sa richesse et prône l'indépendance économique.
«Si on est beaucoup plus riche que n'importe quelle autre province du Canada telle que l'Alberta, on garde tout l'argent pour soi-même», soutient-il.

«Un défi qu'on aimerait relever»

Critique en matière d'économie, le député de St-Jérôme, Pierre Karl Péladeau, affirme que M. Jarisloski pose d'excellentes questions sur la productivité au Québec.
«J'ai confiance en son jugement et on ne peut que se réjouir d'entendre une personne aussi expérimentée dire que le Québec est riche et qu'il peut davantage s'enrichir», a affirmé M. Péladeau, ajoutant qu'on ne peut toutefois pas comparer le Québec à la Suisse.
L'ex-ministre des Affaires intergouvernementales péquiste et candidat potentiel à la direction du Parti québécois, Alexandre Cloutier, affirme que le Québec se retrouverait parmi les 30 pays les plus riches au monde s'il avait tous les leviers.
«Il nous lance le défi que le Québec devrait être une des sociétés les plus riches au monde, mais évidemment que c'est un défi qu'on aimerait relever», a-t-il affirmé en entrevue à TVA Nouvelles.
En tournée préélectorale à Québec avec trois des ses collègues, le lieutenant québécois de Stephen Harper, Denis Lebel, ne cautionne pas l'idée d'indépendance du grand financier.
Selon l'Institut Fraser, la dette du Québec est la plus élevée au Canada, avec 181 milliards, soit 22 300$ pour chaque Québécois. Stephen Jarislowsky, estime que les programmes sociaux sont trop généreux et que les étudiants devraient payer plus 

Élections Canada 2015 Le Bloc québécois a trouvé ses candidats dans la région

http://ici.radio-canada.ca/regions/quebec/

Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a présenté les neuf candidats du parti dans la grande région de Québec.
Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a présenté les neuf candidats du parti
 dans la grande région de Québec.
  Photo :  ICI Radio-Canada/Pascal Poinlane

Plus d'une semaine après le déclenchement de la campagne électorale, et alors que les principaux partis ont déjà présenté leurs candidats dans la région, le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, était à Québec mardi pour présenter ses propres alliés.
Il a profité d'une rencontre avec les commerçants de la Grande Allée pour présenter son candidat dans la circonscription de Québec : Charles Mordret, un nouveau venu en politique. Natif de Cap-Rouge, M. Mordret est un entrepreneur qui oeuvre dans le domaine de l'animation vidéo et de la production d'événements artistiques.
« Je suis très heureux d'avoir Charles comme candidat, a déclaré Gilles Duceppe à la sortie de leur rencontre. C'est quelqu'un qui a de l'expérience dans le monde des affaires à l'international. Il parle plusieurs langues et connaît plusieurs cultures également. Je pense que c'est quelqu'un qui va pouvoir répondre au besoins des citoyens et des citoyennes de ce comté de Québec, où on retrouve évidemment beaucoup de commerces dans le domaine du tourisme. »
Charles Mordret a quant à lui affirmé que c'est le retour de M. Duceppe qui l'a convaincu de se présenter pour le Bloc québécois.
« Je suis très fier, et un peu ému, de faire ma première sortie publique en compagnie de monsieur Gilles Duceppe, dont le retour en politique m'a clairemeent motivé à m'engager moi-même. »— Charles Mordret, candidat du Bloc québécois dans la circonscription de Québec

Gilles Duceppe a par ailleurs précisé à l'issue de sa rencontre avec les commerçants que son parti était le premier à avoir répondu à leur demande de ne pas installer de pancartes électorales sur la Grande Allée.
Les candidats du Bloc québécois dans la région

Région de Québec

Charlesbourg : Marc-Antoine Turmel
Beauport - Limoilou : Doni Berberi
Portneuf - Jeacques-Cartier : Raynond Harvey
Beauport - Côte-de-Beaupré - Île d'Orléans - Charlevoix : Sébastien Dufour
Louis-Hébert : Caroline Pageau
Québec : Charles Mordret

Région de Chaudière-Appalaches

Mégantic - L'Érable : Virginie Provost
Bellechasse  - Les Etchemins - Lévis : Antoine Dubé 
Lévis - Lotbinière : Steve Gagné
Beauce : Stéphane Trudel
La souveraineté plus que jamais
Il ne fait pas de doute que la souveraineté sera l'une des pièces maîtresses de la campagne du Bloc. Elle est la clé dans plusieurs dossiers fédéraux, estime Gilles Duceppe, notamment dans l'attribution de contrats au chantier Davie à Lévis. Le chef critique la décision d'Ottawa d'avoir accordé les contrats pour les frégates à des chantiers de Vancouver et de Halifax sans avoir pensé à offrir des sous-contrats à la Davie. « Si on avait notre propre pays, nos contrats iraient aux chantiers maritimes au Québec, et en premier lieu à Davie, qui est le plus gros chantier », soutient-il.
Même chose dans le dossier de l'oléoduc Énergie Est : Gilles Duceppe croit que la souveraineté est la seule solution pour les Québécois qui s'opposent au projet.
« Ce qui passe sur notre territoire doit être décidé par nous, ce n'est pas Ottawa, Calgary ou Tronto qui doivent prendre les décisions pour le Québec. »— Gilles Duceppe, chef du Bloc québécois
Plusieurs flèches contre le NPD
La présentation des candidats ne s'est pas faite sans décocher plusieurs flèches à l'endroit du Nouveau Parti démocratique. Gilles Duceppe reproche notamment aux néodémocrates d'être restés silencieux lorsque la Davie a été laissée de côté dans l'octroi des contrats pour les frégates.
Le chef bloquiste a également réaffirmé que Thomas Mulcair tenait un double-discours au sujet du projet d'oléoduc Énergie Est. Radio-Canada a toutefois démontré la semaine passée que ce n'était pas le cas.
En ce qui concerne le vote stratégique, qui risque de nuire au Bloc québécois, Gilles Duceppe ne mâche pas ses mots : « Ce que Thomas Mulcair nous demande, c'est de renoncer à ce que nous sommes pour battre Harper. Qu'il le batte, Harper, au Canada. On va le battre au Québec. »

Élections Canada 2015 Harper « content » des problèmes du gouvernement Wynne

http://ici.radio-canada.ca/sujet/

  Radio-Canada avec La Presse Canadienne
Stephen Harper a attaqué Kathleen Wynne lors d'un point de presse tenu à Markham, au nord de Toronto.
Stephen Harper a attaqué Kathleen Wynne lors d'un point de presse tenu à Markham,
 au nord de Toronto.

Le chef conservateur Stephen Harper se réjouit ouvertement que le gouvernement ontarien dirigé par la libérale Kathleen Wynne éprouve des difficultés à mettre sur pied un régime de retraite provincial.
Constatant qu'aucun journaliste ne l'avait interrogé sur le sujet lors d'un point de presse tenu mardi, au terme d'une annonce électorale faite à Markham, M. Harper a lui-même décidé de mettre de l'huile sur le feu en dénonçant une fois de plus le plan du gouvernement Wynne.
« Peut-être pourrais-je commenter autre chose sur lequel je n'ai pas été interrogé aujourd'hui », a-t-il dit avant de livrer ses commentaires sur cette « hausse de taxes énorme » qu'il jure de combattre avec la dernière énergie.
Selon lui, l'approche du gouvernement Wynne va coûter 1000 $ annuellement à chaque travailleur et à chaque employeur, dans le cas d'une personne gagnant 60 000 $ par année. Le Parti libéral de Justin Trudeau, qui a l'appui des libéraux provinciaux de l'Ontario, va imposer cette politique dans le reste du pays, soutient-il.
« C'est la mauvaise chose pour la classe moyenne, évidemment. C'est la mauvaise chose pour les jobs. C'est la mauvaise chose pour notre économie. Et c'est la raison pour laquelle les Ontariens, les travailleurs de l'Ontario, les employeurs de l'Ontario, s'opposent à cette idée », a dit M. Harper.
« Je suis content de voir que notre refus de coopérer avec une telle politique rend sa politique plus difficile. Je note aussi que c'est la politique de M. Trudeau et du Parti libéral du Canada de nationaliser cette politique, de hausser ces taxes pour tous les travailleurs canadiens, tous les employeurs canadiens. »— Stephen Harper, chef conservateur

Selon CBC, le gouvernement Wynne a décidé d'implanter son régime de retraite plus lentement que prévu. Il s'appliquera aux grandes entreprises en 2017, aux moyennes en 2018, puis aux petites entreprises et aux travailleurs autonomes en 2019.
À terme, les travailleurs devront verser 1,9 % de leur salaire dans le nouveau programme, et les employeurs devront verser une somme équivalente. Pour la première année du programme, cette contribution sera cependant limitée à 0,8 %.
Selon des chiffres fournis mardi matin, en conférence de presse à Queen's Park, un employé gagnant 45 000 $ finirait par payer 2,16 $ par jour et récolterait 6410 $ par année à compter de 65 ans, s'il a cotisé pendant 40 ans. Un employé gagnant 90 000 $ paierait 4,50 $ par jour, et récolterait 12 815 $ dans les mêmes conditions.
Depuis le début de la campagne, Stephen Harper et Kathleen Wynne s'échangent coup pour coup. Le régime de retraite que la première ministre ontarienne veut créer est la cible principale des attaques du premier ministre sortant.
Mme Wynne admet qu'elle ne sait pas combien il en coûtera à Queen's Park pour créer et administrer son régime de pensions sans l'aide du gouvernement fédéral. Elle dit ne pas avoir eu le choix de créer son propre programme parce que les travailleurs n'épargnent pas suffisamment en prévision de leur retraite.