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jeudi, octobre 12, 2017

Luc Lavoie de retour à «La Joute»

12 octobre 2017 18h13 |Améli Pineda | Actualités en société
Photo: Adrian Wyld La Presse canadienne
L’analyste politique Luc Lavoie a réintégré jeudi après-midi l’équipe de l’émission «La Joute».
Suspendu pour avoir blagué en direct de l’émission La Joute sur « une chasse aux séparatistes », l’analyste politique Luc Lavoie a réintégré jeudi après-midi l’équipe de l’émission diffusée sur LCN.
 
« Je reviens à La Joute […] Je serai très heureux de vous retrouver », a annoncé M. Lavoie sur sa page Facebook.
 
Mardi, la Sûreté du Québec a indiqué qu’après une analyse des propos tenus et après avoir rencontré M. Lavoie, il n’y avait pas de motif raisonnable de croire qu’une infraction criminelle a été commise.
 
La direction de TVA, qui avait qualifié les propos de son analyste « d’inacceptables », avait alors indiqué qu’elle allait rencontrer M. Lavoie.
 
Le commentateur avait été retiré des ondes après avoir tenu des propos controversés pendant l’émission d’analyse politique, le 4 octobre. Il était alors question d’un débat à l’Assemblée nationale sur la possibilité de chasser les écureuils. M. Lavoie y déclarait qu'« on pourrait prendre nos guns comme les Américains, pis on tire des écureuils », avant de poursuivre en disant : « En fait, moi, j’aurais aimé pouvoir chasser les séparatistes, mais ça a l’air que c’est pas possible ! ».
 
Tandis que l’animateur de l’émission, Paul Larocque, le ramenait à l’ordre en lui disant de ne pas blaguer à ce sujet, M. Lavoie avait éclaté de rire.
 
Sa déclaration a rapidement déclenché un tollé sur les réseaux sociaux, si bien que l’analyste politique s’était excusé sur sa page Facebook le soir même.
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ALÉNA: «Nous sommes prêts à tout» - Justin Trudeau

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MISE à JOUR 
Après avoir été confronté aux menaces du président Donald Trump sur la résiliation de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), Justin Trudeau s’est dit prêt à toute éventualité, mercredi, et même à signer un accord sans le Mexique.
«Il y a d’autres avenues potentielles, a indiqué le premier ministre du Canada, s’adressant aux médias à partir du toit de l’ambassade canadienne, à Washington. Les circonstances sont actuellement assez imprévisibles et nous sommes prêts à tout.»
Si, à l’issue de sa rencontre avec le président américain, M. Trudeau a réitéré être confiant d’en arriver à une entente bénéfique pour toutes les parties, c’est la première fois qu’il laisse poindre une forme d’ouverture à un accord bilatéral.
«Il a laissé la porte ouverte. Ça montre qu’il ne tient pas mordicus à l’inclusion du Mexique dans les négociations», a expliqué le chargé de cours à l’Université de Montréal et spécialiste en matière de politique américaine, Philippe Fournier.
Les renégociations de l’ALENA, dont la quatrième ronde débutait mercredi en Virginie, étaient sur toutes les lèvres durant la journée. Le président des États-Unis a menacé en début d’après-midi, et ce devant le premier ministre, de mettre fin à l’accord. Il a également évoqué la possibilité de signer une entente bilatérale.
«C’est possible que nous ne soyons pas capables de nous entendre avec l’un ou l’autre des deux pays», a soutenu le milliardaire Donald Trump devant les journalistes dans le Bureau ovale avant la rencontre entre les deux leaders.
«Ça fait partie de la ''trumpisation'' des relations commerciales, analyse le chargé de cours à l’Université de Sherbrooke et expert en droit économique international, David Pavot. Le président Trump veut des deals bilatéraux parce que c’est beaucoup plus facile à négocier.»
Au sujet de l’imposition aux États-Unis de 300 % de droits compensatoires et de taxe antidumping sur les appareils de la CSeries de Bombardier, le premier ministre a dit avoir eu des discussions franches, mais difficiles, avec le président et lui avoir exprimé son désaccord.
M. Trudeau doit partir dès jeudi matin pour Mexico afin de s'asseoir avec le président Enrique Peña Nieto. Il s'agit de la première visite officielle du premier ministre canadien au Mexique.

Trois ans pour réclamer votre argent en justice

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MISE à JOUR 
Quelqu’un vous doit de l’argent et vous comptez le poursuivre devant les tribunaux. Saviez-vous que vous pourriez perdre votre droit de le faire si vous attendez trop longtemps ? C’est ce qu’on appelle la « prescription ».
Un délai pour poursuivre
La prescription est un mécanisme qui peut vous faire perdre le droit de poursuivre quelqu’un avec le passage du temps. Service impayé, contrat non respecté, dommages causés : vous avez en général trois ans pour faire une demande devant les tribunaux. La poursuite ne sera pas automatiquement rejetée si elle est déposée trop tard, mais la personne poursuivie pourra utiliser la prescription comme moyen de défense.
Pour certains types de poursuites, le délai est beaucoup plus court. De plus, la loi vous oblige parfois à envoyer un avis avant d’engager des poursuites. Renseignez-vous auprès d’un professionnel du droit.
Quand commence le délai ?
Le point de départ pour calculer le délai dépend du type de poursuite. Par exemple, si celle-ci concerne :
  • une dette : le délai commence au moment où le remboursement peut être exigé ;
  • un bien ou un service impayé : le délai commence au moment où le paiement doit être fait ;
  • un contrat non respecté : le délai commence au moment où la personne ne respecte plus ses obligations ;
  • un dommage : le délai commence au moment où le dommage est causé. Si le dommage apparaît graduellement, le délai commence quand le dommage se manifeste pour la première fois.
Dans certaines situations, le point de départ est très difficile à déterminer. De plus, plusieurs exceptions existent. Renseignez-vous auprès d’un professionnel du droit.
Comment arrêter la prescription ?
Dans certains cas, le délai de prescription peut être interrompu et même remis à zéro. Par exemple :
  • si la personne reconnaît sa dette, directement ou indirectement. Par exemple, une personne vous doit de l’argent depuis deux ans. Elle vous envoie un courriel pour vous offrir de vous rembourser quand elle aura trouvé un travail. Comme elle reconnaît sa dette, le délai repart à zéro à partir de ce moment.
  • si vous engagez une poursuite. Le délai de prescription est interrompu au moment où vous déposez votre demande au tribunal, même si votre dossier passera devant un juge plusieurs mois après.
Si on vous poursuit, le non-respect du délai de prescription peut être un bon pour votre défense. C’est à vous de le vérifier et de l’invoquer : le juge ne le fera pas à votre place !
10 ans pour faire respecter le jugement
Même si vous gagnez votre cause, le jugement ne viendra pas automatiquement avec un chèque ! Si la personne que vous avez poursuivie ne vous paie toujours pas, il faudra faire « exécuter » le jugement contre la partie adverse. Vous avez 10 ans pour entamer ces démarches.
Informez-vous auprès d’un huissier de justice pour en savoir davantage sur l’exécution des jugements.