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samedi, octobre 01, 2016

Course au PQ : quatre candidats, 360 secondes

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PUBLIÉ LE VENDREDI 30 SEPTEMBRE 2016 À 20 H 55

Jean-François Lisée veut lancer une offensive contre Netflix et Apple

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

EXCLUSIF
Publié le 01 octobre 2016 à 05h00 | Mis à jour à 07h30
Jean-François Lisée a dévoilé sa plateforme en matière de... (Photo Patrice Laroche, archives Le Soleil)
PHOTO PATRICE LAROCHE, ARCHIVES LE SOLEIL
Jean-François Lisée a dévoilé sa plateforme en matière de culture en entrevue avec La Presse. Un programme qui vise à renforcer la visibilité des créateurs québécois sur les plateformes en ligne.

(QUÉBEC) Les distributeurs de contenu en ligne comme iTunes et Netflix « marginalisent » la culture québécoise, affirme Jean-François Lisée. S'il devient premier ministre, le candidat à la direction du Parti québécois lancera donc une offensive sur deux fronts pour corriger la situation.
Le député de Rosemont a dévoilé sa plateforme en matière de culture en entrevue avec La Presse. Un programme qui vise à renforcer la visibilité des créateurs québécois sur les plateformes en ligne.
« Si nos produits culturels perdent du terrain, ce n'est pas parce qu'ils sont de moins bonne qualité ou parce qu'ils sont produits en moins grande quantité, résume M. Lisée. C'est parce que l'affichage, qui est maintenant contrôlé par les géants de l'internet, les désavantage. »
Le candidat propose d'abord d'utiliser la loi 101 pour forcer des portails comme iTunes, Netflix et Spotify à présenter un seuil d'oeuvres québécoises sur leurs pages d'accueil. Il souhaite appliquer le même ratio qui est exigé par le CRTC aux stations de radio, soit 65 % de musique en français. Ce quota pourrait inclure des oeuvres québécoises en français et en anglais.
Le CRTC a renoncé à réglementer des entreprises comme Netflix il y a deux ans. La société, ainsi que Google, avait comparu devant l'organisme fédéral, mais avait refusé de lui transmettre certains documents.
Le gouvernement québécois peut réussir où le fédéral a échoué, dit M. Lisée. Il rappelle que l'ancien ministre de la Culture Gérald Godin avait présenté en 1985 un projet de loi pour retirer aux grands studios américains la distribution des films non américains au Québec. Et dans les années 90, Louise Beaudoin a légiféré pour augmenter la disponibilité des logiciels en langue française, après une controverse entourant le lancement par Microsoft de Windows 95.
Négociations avec Netflix
En plus d'agir sur le front réglementaire, le député propose d'amorcer des négociations avec Netflix, qui compte des dizaines de milliers d'abonnés au Québec et qui ne paie pas de taxes de vente dans la province. Il proposera au géant américain une « entente de réinvestissement dans la production de contenu local » afin de l'encourager à produire des séries au Québec.
Pour l'heure, le contenu québécois est rarissime sur le site. M. Lisée ne croit pas que l'entreprise agisse de mauvaise foi. Selon lui, elle gagnera à adapter son contenu à la spécificité du marché québécois.
« Ce ne sont pas des idiots à temps plein, résume-t-il. Ils savent qu'une partie de leur attractivité vient de leur contenu, ils sont sur plusieurs marchés, c'est une compagnie qui est en train de prendre de la maturité. La simple logique d'affaires de Netflix doit la conduire là. On va un peu accélérer leur mouvement. »

La Jamaïque, Haïti et Cuba menacés par l'ouragan Matthew


http://www.lapresse.ca/international/amerique-latine/

Publié le 01 octobre 2016 à 07h35 | Mis à jour à 07h35
Dans son dernier bulletin de 5 h, le NHC... (Image AP/fournie par le centre américain de surveillance des ouragans)
IMAGE AP/FOURNIE PAR LE CENTRE AMÉRICAIN DE SURVEILLANCE DES OURAGANS
Dans son dernier bulletin de 5 h, le NHC localise l'oeil de Matthew à 675 km au sud-est de Kingston, en Jamaïque, et à 590 km de Port-au-Prince, la capitale haïtienne.

LEILA MACOR
Agence France-Presse
MIAMI
L'ouragan Matthew, en mouvement dans les Caraïbes et d'une très forte puissance, menace de toucher dans la nuit de samedi à dimanche la Jamaïque puis Haïti et Cuba, selon le centre américain de surveillance des ouragans (NHC).
Vendredi soir, le NHC, basé à Miami, a indiqué que l'ouragan, qui était classé jeudi en catégorie 1, avait atteint la catégorie 5, soit le dernier échelon de l'échelle Saffir-Simpson (de 1 à 5).
Samedi matin toutefois, le centre américain l'a fait revenir en catégorie 4. La catégorie 5 fait accompagner l'ouragan de vents soufflant en moyenne à 260 km/h. Le dernier ouragan ayant atteint cette force dans l'Atlantique avait été Felix qui, en septembre 2007, avait fait quelque 150 morts et des milliers de sinistrés.
Dans son dernier bulletin de 5 h, le NHC localise l'oeil de Matthew à 675 km au sud-est de Kingston, en Jamaïque, et à 590 km de Port-au-Prince, la capitale haïtienne. L'ouragan se déplace à une vitesse d'environ 11 km/heure.
Après la Jamaïque et Haïti, le centre américain s'attend à ce que l'ouragan touche lundi soir ou mardi matin la côte sud de Cuba. « Il est trop tôt pour exclure un impact potentiel en Floride », a indiqué le NHC.
Préparatifs accélérés
En Jamaïque, une surveillance ouragan a été déclenchée, tandis qu'une alerte de tempête tropicale est en cours pour Haïti et le sud de la République dominicaine.
Ces pays s'attendent à des pluies torrentielles et des inondations et le NHC a mis en garde contre des glissements de terrain.
En Haïti, les autorités ont mis en alerte les habitants d'îlots du sud du pays, leur disant qu'ils étaient en première ligne et les appelant à se préparer en toute urgence. « On leur a demandé de sécuriser les abords des maisons et de stocker de l'eau et de la nourriture », a expliqué à l'AFP Edgar Celestin, un porte-parole des services de secours haïtiens.
En Jamaïque, le premier ministre Andrew Holness a enjoint les autorités « d'accélérer » les préparatifs et les aides qu'il faudra apporter à la population après le passage de l'ouragan, selon le journal The Star. Ce qui inclut le placement dans des abris de quelque 2000 personnes sans logement, a précisé au quotidien un responsable local, Desmond McKenzie.
Les autorités colombiennes ont émis une alerte de haut niveau pour la majeure partie de la côte nord du pays, avertissant du risque de « conditions extrêmement dangereuses et mortelles », avec notamment des vagues pouvant atteindre cinq mètres.
La saison des ouragans dans l'Atlantique s'étend chaque année en principe du 1er juin au 30 novembre mais le premier ouragan de 2016, baptisé Alex, s'était formé en janvier.