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lundi, décembre 28, 2015

Près de 2000 réfugiés arriveront à Montréal au cours de la semaine

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Publié le 27 décembre 2015 à 16h58 | Mis à jour le 27 décembre 2015 à 19h48
Plus de 1700 réfugiés syriens sont déjà arrivés... (PHOTO MARK BLINCH, REUTERS)
PHOTO MARK BLINCH, REUTERS
Plus de 1700 réfugiés syriens sont déjà arrivés au Québec depuis le début de l'année, sur le total de 3650 que le gouvernement souhaite recevoir en 2015.
La Presse Canadienne
MONTRÉAL
Près de 2000 nouveaux réfugiés syriens devraient arriver à Montréal au cours de la semaine, a annoncé le gouvernement québécois, dimanche.
Six avions transportant des réfugiés syriens sont attendus à l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal entre le 28 et le 31 décembre, indique un communiqué du ministre suppléant de la Sécurité publique, Pierre Moreau, et de la ministre de l'Immigration, Kathleen Weil.
Chaque avion devrait transporter environ 300 personnes en provenance du Liban ou de la Jordanie. Les réfugiés voyageront à bord d'avions nolisés coordonnés par le gouvernement fédéral.
La plupart de ces réfugiés sont parrainés par des proches ou des organismes, précise-t-on. Une centaine de réfugiés pris en charge par l'État pourraient également arriver au Québec d'ici la fin de l'année.
Le gouvernement souligne qu'un certain nombre de réfugiés qui atterriront à Montréal seront en transit avant d'être redirigés vers leur province d'accueil.
Après avoir franchi les douanes et s'être soumis aux mesures de sécurité du gouvernement fédéral, les réfugiés seront dirigés vers le Centre de bienvenue, où ils seront accueillis par différents responsables gouvernementaux.
Plus de 1700 réfugiés syriens sont déjà arrivés au Québec depuis le début de l'année, sur le total de 3650 que le gouvernement souhaite recevoir en 2015. Il prévoit en accueillir le même nombre en 2016.

Les députés québécois pourraient s'accorder une généreuse hausse salariale

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

Publié le 27 décembre 2015 à 17h11 | Mis à jour le 27 décembre 2015 à 23h19
Le gouvernement du Québec songe à présenter un projet de loi qui augmenterait... (Photothèque Le Soleil)
PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL

SIDHARTHA BANERJEE
La Presse Canadienne
Montréal
Le gouvernement du Québec songe à présenter un projet de loi qui augmenterait de manière substantielle le salaire de base des membres de l'Assemblée nationale et en ferait les politiciens provinciaux les mieux payés du pays.
Ce projet découle essentiellement des recommandations formulées dans un rapport de l'ancienne juge de la Cour suprême Claire L'Heureux-Dubé sur la manière d'améliorer la rémunération des députés.
En vertu de la législation proposée, le salaire de base passerait de 90 000 $ à 140 000 $, mais la hausse n'entrerait pas en vigueur avant 2018 et seulement si le projet est adopté à l'unanimité par l'Assemblée nationale.
Le leader parlementaire du gouvernement libéral, Jean-Marc Fournier, affirme que cette généreuse augmentation ne représenterait pas un fardeau supplémentaire pour les contribuables puisqu'elle serait accompagnée de l'obligation pour les politiciens d'assumer une plus grande responsabilité concernant le financement de leur régime de retraite.
Selon M. Fournier, les économies réalisées grâce à cette modification atteindraient 400 000 $ par année, soit 4 millions $ sur une période de 10 ans.
Il soutient que la hausse pourrait être contrebalancée en supprimant 16 000 $ en revenus exonérés d'impôts, en faisant passer la contribution des députés à leur régime de retraite de 21 à 40 %, en éliminant certaines allocations et en apportant des changements à l'assurance collective.
Mais cette proposition survient dans la foulée de l'adoption de mesures d'austérité et d'importantes compressions budgétaires ayant eu un impact sur les services à la population et alors que les négociations pour le renouvellement des conventions collectives du secteur public sont extrêmement tendues.
De plus, certains députés d'autres provinces comme l'Alberta, la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick ont voté en faveur d'un gel de leurs salaires pour 2015 ou même d'une réduction.
Les partis de l'opposition à Québec croient que la décision d'augmenter le salaire des politiciens ne serait pas bien accueillie par la population, le leader parlementaire du Parti québécois, Bernard Drainville, allant même jusqu'à qualifier l'idée «d'indécente».
«Comment les membres de l'Assemblée nationale pourraient-ils justifier la hausse de leur salaire lorsque les enseignants, les infirmières et les autres travailleurs de la fonction publique se font offrir si peu? demande-t-il. J'ai peur que les contribuables ne fassent pas grand cas des conclusions du rapport et qu'ils ne voient qu'une grosse augmentation accordée dans le contexte actuel.»
Avec un salaire de base de 90 000 $, les députés québécois se situent présentement dans la moyenne nationale. Quatre provinces canadiennes offrent à leurs politiciens des salaires de plus de 100 000 $, les mieux payés étant les Albertains avec 127 000 $.
«Pas logique»
De son côté, la Coalition Avenir Québec (CAQ) reproche au projet de loi de ne pas respecter les résultats d'un vote tenu en 2014 durant lequel les députés avaient accepté d'assumer 50 % du financement de leur régime de retraite.
«Nous avons adopté des lois au cours des derniers mois, particulièrement dans le monde municipal, en vertu desquelles les employés sont responsables de 50 % de leur retraite», explique Benoit Charette, le porte-parole de la CAQ en matière de réforme des institutions démocratiques.
«Nous croyons que ce n'est pas logique d'exiger que les autres fassent des sacrifices que nous ne sommes pas prêts à faire nous-mêmes.»
Au début du mois de décembre, l'Assemblée nationale avait supprimé les indemnités de transition pour les députés qui démissionnent en cours de mandat, sauf pour des raisons de santé.
Cette décision faisait suite du départ de nombreux politiciens, qui ont empoché de généreuses primes même si c'était leur choix de quitter leur poste.

dimanche, décembre 27, 2015

La police de Chicago admet qu'un agent a accidentellement tué une femme

http://www.985fm.ca/international/nouvelles/

Publié par Associated Press le dimanche 27 décembre 2015 à 13h02. Modifié par 98,5 fm à 14h24.
CHICAGO - Un policier de Chicago répondant à un appel d'urgence au sujet d'une querelle familiale a accidentellement abattu une femme de 55 ans, a reconnu le service de police de la ville.
Les proches de Betty Jones ont raconté qu'elle vivait dans l'appartement en-dessous de celui du père de Quintonio LeGrier, un jeune homme de 19 ans dont le comportement violent est à l'origine de l'appel d'urgence et qui a aussi été tué par balles vers 4 h 25 samedi dans un quartier du West Side.

Les agents qui se sont présentés sur les lieux ont été confrontés à un individu agressif, ce qui a poussé un policier à décharger son arme, a indiqué la police de Chicago dans un bref communiqué publié samedi soir.

La femme de 55 ans a été accidentellement atteinte et tuée, selon le communiqué, qui se termine sur les condoléances offertes par le corps policier à la famille de Mme Jones.

Le bureau du médecin légiste du comté de Cook et les proches de la victime ont révélé que le décès de la quinquagénaire, qui était mère de cinq enfants et hébergeait des membres de sa famille à l'occasion de Noël, et de Quintonio, un étudiant en génie électrique à l'université Northern Illinois en visite chez son paternel pour le temps des Fêtes, avait été constaté à l'hôpital.

Les deux victimes étaient afro-américaines, a précisé le bureau. De son côté, la police n'a pas voulu dévoiler la race du policier impliqué dans l'affaire, se bornant à dire dans son communiqué que les agents concernés seraient assignés à des tâches administratives pendant 30 jours le temps que leur capacité à reprendre le travail sur le terrain soit évaluée.

La mère de Quintonio Legrier, Janet Cooksey, a déclaré au «Chicago Tribune» que son fils avait des problèmes de santé mentale, mais que la police n'aurait pas dû réagir de cette façon.

«Nous pensions que la police allait nous aider, l'emmener à l'hôpital. Ils ont pris sa vie», a-t-elle dit. Mme Cooksey, qui n'était pas présente lors de l'événement, a précisé que son fils n'avait pas d'arme à feu, seulement un bâton de baseball.

Cet incident survient alors que la mort de plusieurs Afro-américains aux mains de policiers ont déjà mis de nombreux services de police américains sur la sellette et donné naissance au mouvement de protestation Black Lives Matter.

La police de Chicago fait l'objet d'une enquête fédérale en matière de droits civils après la diffusion d'une vidéo montrant le policier Jason Van Dyke tirer à 16 reprises sur un suspect noir de 17 ans, Laquan McDonald, en 2014. L'agent fait face à six accusations de meurtre prémédité et à une accusation d'inconduite relativement à la mort du jeune homme. Il doit être formellement accusé mardi.