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dimanche, décembre 20, 2015

Mort en Syrie d'une figure éminente du Hezbollah

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Mise à jour le dimanche 20 décembre 2015 à 5 h 26 HNE  Reuters
Samir Kuntar, en 2008
Samir Kuntar, en 2008  Photo :  AP/Darko Bandic
L'activiste libanais Samir Kuntar, qui serait devenu ces dernières années une figure éminente du Hezbollah, a été tué dans un raid aérien israélien mené dans la nuit contre un quartier de la capitale syrienne, Damas, ont affirmé dimanche l'organisation chiite libanaise ainsi que des supplétifs du régime syrien.
Des explosions ont touché un immeuble de Djaramana, un quartier de Damas, où serait domicilié ce Druze libanais tenu responsable par Israël d'une sanglante attaque transfrontalière remontant à 1979.
Si les médias officiels syriens ont immédiatement accusé dimanche des « groupes terroristes », d'autres relais du régime syriens ont imputé l'attaque à l'armée de l'air israélienne qui aurait ainsi cherché à éliminer Samir Kuntar.
Citant des sources autorisées, la télévision nationale syrienne a affirmé dimanche que Samir Kuntar avait péri dans une « attaque terroriste » à Damas.
À Jérusalem, le ministre israélien de la Construction et du Logement, Yoav Gallant, s'est félicité de la mort de Kuntar, sans pour autant confirmer que l'État hébreu en soit
responsable.
« C'est une bonne chose que des gens comme Samir Kuntar ne fassent plus partie de notre monde », a-t-il dit au micro de Radio-Israël. À la question de savoir si c'était Israël qui était l'auteur du bombardement, il est resté évasif : « Je ne confirme ni ne démens rien à ce sujet ».
Militant de longue date
Incarcéré en Israël pour sa participation en avril 1979 à une opération armée qui avait fait quatre morts dans le nord de l'État hébreu, Samir Kuntar, né en 1962, avait été libéré en 2008 lors d'un échange de prisonniers avec le mouvement chiite libanais Hezbollah.
Sur sa page Facebook, son frère Bassam a dit en porter le deuil sans donner de détail sur son décès.
« C'est avec fierté que nous pleurons la mort du dirigeant Samir Kuntar et nous sommes honorés d'appartenir à notre tour aux familles de martyrs », a-t-il écrit.
Les Forces de défense nationale, milice pro-gouvernementale paramilitaire, ont elles aussi évoqué sur Facebook la mort de Samir Kuntar et déploré aussi celle d'un de ses commandants.
« Sa dépouille a été transférée il y a un moment vers un hôpital de Damas », lit-on sur la page Facebook de la milice.
« Deux avions israéliens ont mené le raid qui a visé l'immeuble à Djaramana et touché leur cible avec quatre missiles à longue portée », écrivent les Forces de défense nationale.
Secteur névralgique
Le quartier de Djaramana, située à une dizaine de kilomètres au sud-est du centre de Damas, est un bastion pro-gouvernemental. Il abrite de nombreux druzes, une minorité religieuse à laquelle appartient Samir Kuntar, ainsi que des chrétiens.
Tout en restant officiellement en dehors du conflit syrien, Israël a quelquefois bombardé des objectifs pour, selon des sources proches des services de sécurité, empêcher le Hezbollah de se doter d'armes de pointes fournies par le régime de Damas, ou pour l'empêcher d'attaquer des Israéliens à partir du territoire syrien.
En janvier dernier, une frappe israélienne en Syrie avait tué six membres du Hezbollah, dont un chef militaire et le fils du défunt chef militaire Imad Moughniyah, dans la région de Kouneitra, près du plateau du Golan.

Trump, les armes et l'EI au coeur du 3e débat démocrate

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Mise à jour le dimanche 20 décembre 2015 à 5 h 03 HNE  Reuters
Bernie Sanders (gauche) et Hillary Clinton (droite) lors du troisième débat démocrate
Bernie Sanders (gauche) et Hillary Clinton (droite) lors du troisième débat démocrate  Photo :  GI/Andrew Burton

Favorite dans la course à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle de 2016, Hillary Clinton s'est efforcée samedi de se placer au-dessus de la mêlée démocrate, réservant ses piques les plus cinglantes à Donald Trump, en tête des intentions de vote des électeurs républicains.
Le débat de deux heures diffusé par ABC News ne changera sans doute pas la trajectoire de la course à l'investiture démocrate, largement dominée par l'ancienne secrétaire d'État, ses deux adversaires, Bernie Sanders et Martin O'Malley, cherchant toujours à créer une dynamique.
Clinton et les impôts
Hillary Clinton s'est publiquement interrogée sur le coût de certaines des propositions de Bernie Sanders, figure de proue de l'aile gauche du Parti démocrate, qui suggère notamment d'unifier le système de l'assurance santé ou de supprimer les frais d'inscriptions à l'université, laissant entendre que ces promesses auraient un coût élevé pour les classes moyennes.
Elle a promis de ne pas augmenter les impôts de ces familles, jugeant qu'un tel projet « ne devrait être au programme de personne. »
« Je ne pense pas que nous devions imposer de nouveaux grands projets qui se traduiraient par une hausse des impôts pesant sur les familles des classes moyennes », a-t-elle dit.
« Nous devons faire en sorte qu'elles puissent à nouveau économiser de l'agent, investir dans leur famille. »
Sanders et la Syrie
Bernie Sanders, qui cherche à réduire la distance qui le sépare d'Hillary Clinton dans les sondages, a attaqué sa rivale sur le front de la politique étrangère, lui reprochant d'avoir prôné en vain un départ rapide de Bachar al-Assad alors que ce dernier a réussi à s'accrocher au pouvoir malgré plus de quatre ans de guerre civile.
« Le secrétaire d'État Clinton est bien trop partisane du changement de régime et légèrement trop agressive sans pour autant en connaître les conséquences », a dit Bernie Sanders.
« Certes, nous pourrions nous débarrasser d'Assad dès demain, mais cela provoquerait une nouvelle vacance politique », qui profiterait à l'État islamique, a-t-il poursuivi.
« Il est aisé de changer de régime. Il est aisé de se débarrasser des dictateurs. Mais avant de le faire, il faut réfléchir à ce qui se passe le lendemain. »
Hillary Clinton a balayé ces critiques, soulignant que lorsqu'il était sénateur du Vermont, il avait voté en faveur « d'un changement de régime en Libye. »
Elle a également fait part de son désaccord avec la position de Bernie Sanders qui estime que les États-Unis doivent privilégier le combat contre l'État islamique plutôt que les négociations visant à chasser Bachar al-Assad du pouvoir, jugeant que l'un n'empêchait pas l'autre.
O'Malley et les armes
Tentant de se distinguer de ses deux adversaires, l'ancien gouverneur du Maryland Martin O'Malley a stigmatisé l'attitude de ses deux adversaires sur la question du contrôle des armes, les accusant d'avoir changé d'avis après les dernières tueries de masse qui ont culminé le 2 décembre avec la mort de 14 personnes tuées à San Bernardino par deux extrémistes islamistes.
Selon Martin O'Malley, l'État islamique a recommandé à ses partisans de se procurer des armes dans les « gun shows », ces immenses foires commerciales où il est plus aisé de se procurer des armes à feu que dans les points de vente traditionnels. Cette facilité résulte selon lui de l'attitude « changeante » de Bernie Sanders et d'Hillary Clinton.
Bernie Sanders, classé deuxième dans les sondages, s'est élevé contre ces propos, rappelant qu'il avait perdu une élection dans le Vermont en raison de ses positions sur le contrôle des armes.
Les trois adversaires ont également débattu de la stratégie à adopter vis-à-vis de l'Etat islamique et de la façon d'éviter les attaques commises par des « loups solitaires », à l'image de celle de San Bernardino.

Un avion d'Air France se pose d'urgence: peut-être une bombe à l'intérieur

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Publié par Associated Press le dimanche 20 décembre 2015 à 05h38. Modifié par 98,5 fm à 07h24.
Un avion d'Air France se pose d'urgence: peut-être une bombe à l'intérieur
Le Boeing 777 d'Air France transportait 463 passagers/Photo: AP, Edwin Kana
NAIROBI, Kenya - Un Boeing 777 d'Air France a effectué un atterrissage d'urgence au Kenya, dans la nuit de samedi à dimanche, après qu'un objet ressemblant à une bombe ait été trouvé dans les toilettes de l'appareil.
L'avion, qui transportait 463 passagers et membres d'équipage, avait décollé de l'Ile Maurice et se dirigeait vers Paris, lorsque les pilotes ont demandé aux autorités de l'aéroport international de Mombasa de poser l'appareil d'urgence, vers minuit 30, heure locale.

Le Boeing a été évacué dans le calme, et personne n'a été blessé.

L'objet suspect a par la suite été retiré de l'avion. Des analyses seront effectuées.

Les autorités kenyanes interrogent quelques passagers suspects. C'est ce qu'a déclaré le ministre kenyan de l'Intérieur, Joseph Nkaissery.