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vendredi, novembre 27, 2015

928 visas canadiens délivrés à des réfugiés syriens

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Mise à jour le jeudi 26 novembre 2015 à 18 h 44 HNE
Des réfugiés syriens à la frontière de la Turquie.
Des réfugiés syriens à la frontière de la Turquie.  Photo :  Gregorio Borgia/Associated Press

Le gouvernement canadien a jusqu'ici délivré 928 visas de résidence permanente pour des réfugiés syriens. Cependant, les autorités n'ont encore qu'une idée très vague du moment de leur arrivée au pays.
Pour le ministre de l'Immigration John McCallum, la lenteur du processus est due à la lourdeur bureaucratique des pays d'accueil des réfugiés syriens outre-Atlantique. 
« Beaucoup de réfugiés n'ont pas encore de visa autorisant leur sortie du Liban, et nous travaillons très dur pour faire transiter au plus vite ceux qui peuvent obtenir ces visas bientôt », a déclaré jeudi le ministre dans une entrevue à l'émission The House sur CBC.
Un premier groupe arrivera à bord d'un avion de l'armée
McCallum a précisé que le premier groupe de réfugiés sera transporté vers le Canada à bord d'un avion militaire, dont la date du vol n'a pas encore été fixée.
Cette première arrivée sera suivie de nombreux autres vols civils qui seront nolisés par le gouvernement. « Tous les vols arriveront à Toronto et Montréal, puis les réfugiés qui seront installés dans d'autres villes voyageront à partir de ces points », précise le ministre.
Le gouvernement compte également lancer un site web à destination de la population canadienne avec des mises à jour sur l'évolution de la situation.
« Ce que je veux faire, c'est être clair et transparent, et embarquer les 35 millions de Canadiens avec nous dans ce voyage, pour leur laisser voir les bonnes choses, mais aussi les défis. »— John McCallum, ministre de l'Immigration

Vendredi fou : 5 trucs des magasins pour vous faire dépenser plus

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Un chasseur d'aubaines du Vendredi fou achète un écran géant à Ottawa, ce matin.
Un chasseur d'aubaines du Vendredi fou achète un écran géant à Ottawa, ce matin. Photo :  PC/Justin Tang

Nombre de centres commerciaux de la région de Toronto ouvraient exceptionnellement leurs portes à 7 h ce matin pour le Vendredi fou (Black Friday en anglais), qui marque le début des soldes d'avant-Noël dans les magasins.
Les commerçants utilisent des techniques de plus en plus sophistiquées pour accroître leurs ventes.
L'experte en marketing Brynn Winegard raconte que les spécialistes du commerce de détail s'inspirent de ce que font leurs collègues qui travaillent pour les casinos.
« Les jeux [de hasard] créent une accoutumance, le magasinage aussi. »— Brynn Winegard, experte en marketing

Des consommateurs attendent l'ouverture d'un magasin Best Buy à Ottawa à 6h ce matin.Des consommateurs attendent l'ouverture d'un magasin Best Buy à Ottawa
 à 6h ce matin.  Photo :  PC/Justin Tang
5 trucs pour vous faire dépenser plus :
  • La rareté : Seulement quelques articles disponibles à ce prix, offres d'un jour, les magasins cherchent à vous convaincre que vous allez manquer l'aubaine du siècle si vous n'achetez pas maintenant. Les épiceries adoptent la même stratégie, en limitant le nombre d'articles qu'un client peut acheter en solde, par exemple. « Ça crée l'effet de rareté dans l'esprit des gens, pour les pousser à acheter autant d'articles que permis », explique Brynn Winegard. Cette stratégie vous incite aussi, dit-elle, à faire des achats impulsifs.
  • Articles les plus chers à l'entrée : En mettant les articles plus dispendieux à l'entrée du magasin, les commerçants cherchent à vous faire dépenser plus. La tactique vise aussi à vous faire croire que les produits en vente à l'intérieur du magasin sont une aubaine, même si ce n'est pas nécessairement le cas. « La brique de fromage à 9 $ semble être une aubaine comparativement au petit morceau de Camembert à 11,99 $ [à l'entrée] », raconte Brynn Winegard.
  • Vous faire magasiner plus longtemps : Si un centre commercial ou un magasin vous offre gratuitement un café ou Internet sans fil, c'est pour que vous y restiez plus longtemps et que vous y dépensiez plus. Nombre de chaînes ont même un café ou un comptoir de restauration rapide à l'intérieur de leurs succursales, pour s'assurer que vous ne quittiez pas les lieux à cause d'une petite fringale.
  • Des magasins-labyrinthes : Les magasins Ikea en sont le plus bel exemple, mais nombre d'autres détaillants conçoivent leurs succursales comme des labyrinthes, où il est difficile de trouver rapidement ce que vous étiez venus chercher et en ressortir sans acheter autre chose. C'est une autre stratégie pour vous y faire rester plus longtemps et que vous y dépensiez davantage. Vous êtes exposés à différents produits et réclames publicitaires qui vous incitent à dépenser plus, une stratégie de marketing appelée « l'effet Gruen », du nom de l'inventeur autrichien des centres commerciaux. « Vous ne savez plus où vous êtes dans le magasin », explique le spécialiste britannique Alan Penn, qui a étudié les techniques d'Ikea, pour se rendre compte que nombre de consommateurs finissaient par acheter plus d'articles à bas prix le long du labyrinthe.
  • Plus gros paniers = plus grandes dépenses : Depuis les années 1970, la taille des paniers d'épicerie n'a cessé d'augmenter. Les gens ressentent le besoin de le remplir, craignant le vide. Pour son livre Brandwashed, l'expert en marketing Martin Lindstrom a effectué un test avec des consommateurs, doublant la taille de leur panier. Le résultat : ils ont acheté en moyenne 40 % plus.

Garderies: le regroupement des garderies claque la porte des discussions

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Publié par La Presse Canadienne le jeudi 26 novembre 2015 à 18h29.
Garderies: le regroupement des garderies claque la porte des discussions
QUÉBEC — Les regroupements du secteur des services de garde ont claqué la porte des discussions entreprises cet automne avec le ministère de la Famille sur leur financement, craignant un «désastre» et un «nivellement par le bas» dans le système de garderies tel qu'on le connaît aujourd'hui.
Écoutez le reportage :
 
 
 
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La coalition, qui a annoncé sa décision jeudi après-midi à Montréal, calcule que, selon les exigences du gouvernement, des compressions de 320 millions $ pourraient être imposées aux services de garde, mettant en danger environ 5000 emplois. C'est l'Association québécoises des centres de la petite enfance (AQCPE) qui a avancé ce chiffre selon les indications du ministère, qui n'a pas fourni clairement de données, a-t-on indiqué.

Selon l'Association des garderies privées du Québec (AGPQ), le gouvernement souhaite que les deux tiers des garderies s'inspirent du tiers qui «coûte moins cher». Or, le président de AGPQ, Samir Alahmad, indique que le ministère n'a pas précisé pourquoi ces garderies avaient remis des rapports financiers plus positifs; il serait difficile de prédire si ce modèle pourrait se transposer dans les autres garderies.

M. Alahmad note que ces garderies ne respectent peut-être pas le ratio entre enfants et éducatrices, ni le guide alimentaire canadien dans ses menus, par exemple — ce qui tire nécessairement les coûts vers le bas.

Julie Plamondon, du Rassemblement des garderies privées du Québec, considère que le réseau était déjà «à bout de souffle» avec les dernières coupes du gouvernement. En imposer davantage mettra sans contredit le réseau «en péril», a-t-elle déploré.

Si elles se confirmaient, les compressions en 2016-2017 suivraient celles de 74 millions $ pour l'année en cours.

«C'est quoi leur objectif? Est-ce que c'est leur objectif d'en finir avec les services de garde (actuels)? Qu'ils le disent», a pesté M. Alahmad. Les regroupements disent qu'ils réintégreront la table de discussions lorsqu'ils auront l'impression de participer à de vraies négociations et non à une conversation «à sens unique», ont-ils soutenu.

Plus tôt, jeudi, le gouvernement Couillard a confirmé qu'il remettait en question les performances de gestion du secteur des services de garde.

«Je trouve qu'il est tout à fait correct de s'inspirer des meilleures gestionnaires possible, d'avoir les services publics de la meilleure qualité possible pour le meilleur prix possible», a-t-il dit à l'Assemblée nationale pendant la période de questions, où il s'est fait talonner par le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau. M. Péladeau a accusé le gouvernement de vouloir niveler par le bas avec son plan de compression.

«Le gouvernement libéral s'évertue à l'affaiblir, a-t-il dit au Salon bleu. Il a, depuis un an et demi, tout fait pour favoriser les garderies privées, et maintenant il veut couper 120 millions $ en procédant à un nivellement par le bas dans tout le réseau des garderies subventionnées.»

En répondant à M. Péladeau en Chambre, M. Couillard a cependant soutenu que cette opération vise à rehausser les pratiques de gestion des établissements moins performants.

«J'y vois plutôt une tentative de rehaussement vers le haut, vers les meilleures pratiques de gestion et de meilleurs rapports entre l'investissement public et la qualité des services obtenus», a-t-il dit.

La ministre de la Famille, Francine Charbonneau, a exprimé son intérêt jeudi à comprendre pourquoi certains établissements sont plus performants que d'autres. Tout en affirmant qu'aucune décision n'est prise, Mme Charbonneau a toutefois fait référence à une éventuelle mesure de leur performance qui s'établirait en fonction du tiers le plus performant.

«On ne peut pas passer à côté du fait qu'il faut se poser des questions sur pourquoi il y a un tiers performant, pourquoi en ce moment il y en a qui réussissent très bien et qu'il y en a qui ont des difficultés», a-t-elle dit dans un point de presse avant un caucus des députés libéraux.

Mme Charbonneau a refusé de dire si cette préoccupation pour la gestion dans les services de garde pourrait se traduire par des pertes de postes. «Je n'irai pas là, moi j'en suis plus sur le financement pour le service à chacun des enfants», a-t-elle dit.

La coporte-parole de Québec solidaire, Françoise David, estime que la ministre procède à un «saccage» du réseau des services de garde. «Nos enfants n'ont pas à payer pour votre obsession à atteindre le sacro-saint équilibre budgétaire. Pourquoi les emplois de Bombardier valent-ils plus que ceux des éducatrices?», a-t-elle déploré par voie de communiqué.