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lundi, octobre 12, 2015

La découverte d'eau sur Mars réjouit des Canadiens finalistes du projet Mars One

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 11 octobre 2015 à 15h03. Modifié par 98,5 Sports à 16h08.
La découverte d'eau sur Mars réjouit des Canadiens finalistes du projet Mars One
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MONTRÉAL - Alors que les membres de la communauté spatiale se réjouissent de la récente annonce de la NASA sur la possible présence d'eau sur Mars, des Canadiens figurant parmi les finalistes pour un projet de colonisation sur la planète rouge estiment que la nouvelle est encourageante pour les chances de survie de l'être humain dans cet environnement hostile.
Johanna Hindle, une enseignante à l'école secondaire en Colombie-Britannique, fait partie des six Canadiens sélectionnés pour le projet de Mars One, une organisation néerlandaise qui souhaite établir une colonie sur Mars d'ici 2027.

Les Canadiens sont parmi les 100 finalistes sélectionnés partout au monde. Ce chiffre sera réduit à 24 en septembre 2016, selon Mme Hindle.

En attendant l'année prochaine, l'enseignante a été ravie et «excitée» d'entendre la nouvelle sur la découverte d'eau liquide sur Mars puisque tout ce qui peut augmenter les chances de vie humaine sur la planète peut être positif pour eux.

Quoi qu'il en soit, jusqu'à maintenant, rien ne l'a dissuadée à faire son voyage en aller simple vers Mars. Elle connaît les dangers «inimaginables» et les défis auxquels elle devra se mesurer, mais elle veut absolument profiter de cette occasion.

Mme Hindle dit avoir éprouvé un mélange d'espoir et de peur en lisant l'ouvrage «The Martian», de Andy Weir, et en visionnant le film qui en a été tiré. Le long métrage mettant en vedette Matt Damon raconte l'histoire d'un astronaute qui est pris seul sur Mars après que ses collègues l'eurent perdu de vue pendant une tempête.

L'enseignante a eu cette réaction mitigée parce qu'elle s'est rendue compte de tout ce qu'elle ne savait pas en termes de science.

Daniel Benjamin Criger, un autre candidat pour le projet, a lui aussi été satisfait en entendant la nouvelle de l'eau sur mars. Le natif de Hamilton, en Ontario, fréquente actuellement une école en Allemagne et ses études seront complétées en septembre, «juste à temps pour être sélectionné dans les 24 derniers», a-t-il lancé.

M. Criger, qui a aussi lu le livre «The Martian», affirme avoir été inspiré par le personnage qui a improvisé pour survivre dans cet environnement difficile.

«L'ingénierie humaine peut accomplir beaucoup de choses qui ne pourraient pas être faites par l'équipement sur Mars», a-t-il expliqué depuis Aachen, en Allemagne.

L'étudiant s'est aussi trouvé plusieurs points communs avec l'astronaute fictif Mark Watney. «J'aime être entouré de technologies, j'aime travailler sur les petits problèmes et voir comment je peux améliorer les choses», a-t-il souligné.

S'il fait partie du voyage, M. Criger dit qu'il pourra rester en contact avec sa famille malgré le délai de 20 minutes pour recevoir les messages de la Terre.

«Plusieurs personnes dans l'histoire ont dû vraiment tout laisser derrière eux, mais moi je n'aurai pas à le faire. Je vis à une époque où les technologies sont abondantes», a-t-il soutenu.

Le président de la Société canadienne de l'espace Marc Fricker considère lui aussi que l'eau découverte sur Mars est une bonne nouvelle. «Avec de l'eau liquide là-bas, ce sera plus facile d'y accéder et de faire des choses avec, plutôt que si c'était une grosse boule de glace», a-t-il illustré.

Thomas Mulcair et Gilles Duceppe courtisent les progressistes

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 11 octobre 2015 à 22h36.
Thomas Mulcair et Gilles Duceppe courtisent les progressistes
OTTAWA — Chacun à leur façon, Thomas Mulcair et Gilles Duceppe ont courtisé le vote progressiste québécois lors de la 71e journée de la campagne électorale.
Le chef du Bloc québécois s'interroge sur le bien-fondé de permettre aux sociétés pétrolières de vendre de l'essence au détail selon une monnaie qui n'existe pas, soit des fractions de sou. Il veut aussi que le Comité des finances de la Chambre des communes déclenche une vaste enquête sur la question des paradis fiscaux et y convoque les institutions financières, qui y sont les principaux déposants.

Quant à son homologue néo-démocrate, il a invité les Québécois à se joindre aux progressistes du reste du Canada. Son argument: le NPD conçoit que le pouvoir fédéral de dépenser dans les champs de compétence provinciaux fait partie «des problèmes réels qu'il faut résoudre» et propose un droit de retrait avec pleine compensation, sans condition, pour le Québec seulement.

«Au lieu de rouvrir la Constitution, au lieu de dire: "ben, si c'est ça, il faut qu'on s'en aille", nous on a dit: "il y a un problème pratique, on va trouver une solution pratique". Cela enlève un argument à ceux qui disent que l'unique solution est "de briser le pays"», a-t-il argué.

Par ailleurs, M. Mulcair a tenté de discréditer son adversaire libéral aux yeux des électeurs plus à gauche en se différenciant du chef libéral Justin Trudeau sur deux thèmes: l'environnement et le Partenariat transpacifique (PTP).

Dans un discours devant plusieurs centaines de militants à Nanaimo, il a fustigé le chef libéral qui ne fixerait aucune cible précise de réduction des gaz à effet de serre s'il prenait le pouvoir le 19 octobre. Si vous n'avez pas de cible, vous ne pouvez pas y arriver, a raillé M. Mulcair.

Le chef néo-démocrate a également rappelé que lui seul s'opposait au Partenariat transpacifique signé la semaine dernière par Stephen Harper. À ses yeux, le Canada n'a pas réussi à obtenir sa part du gâteau dans les négociations, parce que le premier ministre sortant tenait à conclure l'accord avant le tenue du scrutin. «Il est arrivé là alors qu'il restait deux semaines à la campagne. C'est comme essayer de bluffer au poker alors que tout le monde voit que vous tenez une paire de 2!», a-t-il illustré.

Les libéraux ont accusé M. Mulcair de vouloir condamner le PTP uniquement pour camoufler sa promesse de présenter un budget équilibré et d'éliminer un déficit à n'importe quel prix.

Essence et paradis fiscaux

Au cours de sa tournée du nord-ouest québécois, M. Duceppe a dit vouloir demander au Bureau de la concurrence de se pencher sur le droit accordé exclusivement aux sociétés pétrolières d'ajouter à leur prix une fraction de sou, alors que le sou lui-même a été retiré de la circulation.

«C'est un peu comme quand on nous dit 99,99$ pour ne pas dire 100,00$, mais 99,99$ ça existe alors que 99,99.5$, ça n'existe pas», a illustré le chef bloquiste.

La question du prix de l'essence au détail et spécifiquement cette pratique, qui n'est qu'une stratégie de mise en marché à laquelle personne d'autre ne se livre, devrait également être soumise au Bureau, selon lui. «On devrait s'en tenir à deux décimales après le point», a-t-il dit.

M. Duceppe estime aussi que le Comité des finances devrait déclencher une vaste enquête sur la question des paradis fiscaux et y convoquer les institutions financières, qui y sont les principaux déposants.

«On les invite de façon volontaire et, s'ils ne viennent pas, on les force à témoigner à ce moment-là avec un subpoena», a-t-il ajouté en faisant référence au refus qu'ont opposé les institutions financières de participer à une démarche similaire initiée par l'Assemblée nationale à Québec.

Le chef bloquiste voudrait voir le Canada mettre fin aux ententes fiscales avec les pays considérés comme des paradis fiscaux et signer la convention de l'OCDE qui porte sur le sujet.

Statistique Canada a déjà estimé à 200 milliards $ les sommes annuelles qui échappent au fisc canadien en étant réorientées vers des paradis fiscaux.

Le chef conservateur Stephen Harper a discrètement poursuivi sa campagne en visitant un champ de citrouilles à Markham et une foire automnale à Woodbridge, en Ontario.

M. Trudeau n'a pris part à aucune activité officielle. Le chef libéral s'est toutefois rendu à une succursale de l'Armée du salut pour aider la préparation du repas de l'Action de grâce.

Par ailleurs, Élections Canada a estimé qu'environ 780 000 personnes s'étaient déplacées samedi pour participer au deuxième jour du vote par anticipation, portant ainsi à 1 642 000 le nombre d'électeurs qui ont décidé de ne pas attendre au 19 octobre pour exercer leur droit de vote, une augmentation de 34 pour cent par rapport à 2011.

«Tout le monde en parle»: Trudeau et Duceppe ferment la marche

«On n'a pas besoin de coalitions», a par ailleurs tranché le chef libéral Justin Trudeau sur le plateau de l'émission «Tout le monde en parle», enregistrée jeudi dernier et diffusée dimanche soir.

Alors que le pays semble se diriger vers un gouvernement minoritaire, M. Trudeau a plaidé que «les gens savent qu'on peut tasser Stephen Harper» — et que le Parti libéral du Canada (PLC) est bien placé pour le faire.

Également en entrevue dans une autre portion de l'émission aminée par Guy A. Lepage, son rival bloquiste Gilles Duceppe a rappelé que son parti était ouvert à appuyer une coalition.

Le chef du Bloc québécois a réitéré qu'il était «prêt à travailler» avec l'un ou l'autre des prétendants au titre de premier ministre, à l'exception de M. Harper. Manifestement, «on s'en va vers un gouvernement minoritaire», a-t-il prédit.

Mais attention: «pas de chèque en blanc» aux libéraux ou aux néo-démocrates, a insisté M. Duceppe. «Je pense que le Québec fait des gains (en situation de gouvernement minoritaire) avec le Bloc», a-t-il ensuite déclaré, citant la reconnaissance du déséquilibre fiscal.

Steven Tyler demande à Donald Trump de cesser d'utiliser «Dream On»

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Publié par Associated Press le dimanche 11 octobre 2015 à 17h53. Modifié par 98,5 Sports à 18h42.
Steven Tyler demande à Donald Trump de cesser d'utiliser «Dream On»
Steven Tyler/Wikipedia
LOS ANGELES - Le chanteur du groupe Aerosmith Steven Tyler demande à Donald Trump d'arrêter d'utiliser sa balade «Dream On» lors de ses événements de campagne pour obtenir l'investiture républicaine.
Les avocats du célèbre rockeur ont envoyé une deuxième mise en demeure au comité de campagne de M. Trump samedi.

La lettre spécifie que le magnat de l'immobilier n'a pas la permission d'utiliser la chanson «Dream On» ou tout autre succès de Steven Tyler. Il y est également stipulé que «cela donne l'impression que (le chanteur) est lié ou encore endosse la candidature de M. Trump».

Steven Tyler, qui est membre du Parti républicain, a assisté au premier débat entre les candidats à l'investiture républicaine au mois d'août.

Son avocate, Dina LaPolt, a déclaré que cette demande n'a rien de «politique» ou encore de «personnel contre Donald Trump», mais qu'elle est liée à des questions de droits d'auteur.

Des représentants de M. Trump n'ont pas voulu commenter la nouvelle.