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mardi, décembre 08, 2015

Migrants: six enfants se noient en route vers la Grèce

http://www.985fm.ca/international/nouvelles/

Publié par Charles Payette pour CogecoNouvelles le mardi 08 décembre 2015 à 07h32.
Migrants: six enfants se noient en route vers la Grèce
ANKARA, Turquie - Au moins six enfants se sont noyés quand un canot pneumatique qui transportait des réfugiés afghans vers la Grèce a coulé au large des côtes de la Turquie, dans la mer Égée.
L'agence de presse Anadolu rapporte que la garde-côtière a repêché cinq personnes mardi et que les opérations de recherche se poursuivent pour retrouver deux hommes portés disparus.
Les corps des enfants ont été récupérés. Au moins un d'entre eux était un bébé.
Les migrants voulaient apparemment rejoindre l'île grecque de Chios depuis la station balnéaire de Cesme, en dépit des intempéries.
La Turquie redouble d'efforts pour tenter d'empêcher les migrants de prendre la mer pour rallier la Grèce.
Les autorités turques ont intercepté la semaine dernière environ 3000 personnes dans la ville d'Ayvacik, au nord de Cesme. Ces migrants attendaient apparemment de prendre la direction de l'île grecque de Lesbos.

mercredi, juillet 08, 2015

Les Bourses nord-américaines culbutent avec le recul des marchés chinois

http://www.985fm.ca/economie/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le mercredi 08 juillet 2015 à 17h59.
Les Bourses nord-américaines culbutent avec le recul des marchés chinois
TORONTO — Les marchés boursiers nord-américains ont clôturé mercredi en forte baisse, à la suite du plongeon des Bourses chinoises et de l'incertitude entourant les problèmes de dettes de la Grèce.
Ce déclin est survenu alors que la Bourse de New York a dû interrompre ses transactions pendant plus de trois heures en raison d'un problème technique. Les échanges ont repris moins d'une heure avant la fermeture des marchés et les autres places boursières américaines n'ont pas été touchées par le problème.

L'indice composé S&P/TSX du parquet torontois a plongé de 212,43 points pour terminer la séance à 14 412,07 points, tous ses secteurs ayant reculé.

Le dollar canadien s'est pour sa part déprécié de 0,18 cent US à 78,49 cents US.

À New York, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a retraité de 261,49 points à 17 515,42 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a chuté de 34,66 points à 2046,68 points et que l'indice composé du Nasdaq a perdu 87,70 points à 4909,76 points.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a reculé de 68 cents US à 51,65 $ US le baril, pendant que le secteur torontois de l'énergie perdait 2,19 pour cent.

Seul le secteur des métaux et minerais diversifiés a fait pire que le groupe de l'énergie, avec une chute de 3,01 pour cent.

Le prix du lingot d'or a avancé de 10,90 $ US à 1163,50 $ US l'once à New York, ce qui n'a pas empêché le secteur aurifère du TSX de céder 0,24 pour cent.

Le retrait des places boursières nord-américaines faisait suite à celui des marchés chinois, qui ont perdu plusieurs plumes ces dernières semaines.

Mercredi, l'indice composé de la Bourse de Shanghai a plongé de six pour cent malgré l'annonce de nouvelles mesures du gouvernement chinois pour freiner le mouvement à la baisse. Entre autres choses, les sociétés d'État se sont fait ordonner d'acheter des actions et promettre de nouveaux crédits pour financer les opérations en Bourse. L'indice de Shanghai a perdu le tiers de sa valeur dans le dernier mois, mais il affiche toujours une hausse de 70 pour cent par rapport à l'an dernier.

L'indice Hang Seng, de Hong Kong, a lui aussi perdu six pour cent mercredi.

En Europe, la Grèce s'affairait à préparer un plan de réforme économique détaillé en vue de le présenter jeudi, une date limite déterminée par ses créanciers européens.

Les créanciers veulent avoir le temps d'étudier le plan avant que les leaders des 28 pays de l'Union européenne se réunissent dimanche pour un rencontre que certains observateurs considèrent comme la dernière chance pour la Grèce de rester dans la zone euro.

La Grèce présentera des propositions à ses créanciers jeudi

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

Reuters
Le premier ministre grec, Alexis Tsipras
Le premier ministre grec, Alexis Tsipras  Photo :  Vincent Kessler / Reuters

Le premier ministre grec Alexis Tsipras a demandé mercredi à ses partenaires de la zone euro de conclure un « compromis honorable » pour remettre son pays sur la voie de la croissance et régler la crise de l'endettement au bénéfice de toute l'Europe.
Les chefs d'État et de gouvernement de la zone euro ont décidé mardi de se donner jusqu'à dimanche pour conclure un accord d'aide financière contre des réformes avec le gouvernement d'Alexis Tsipras, qui doit présenter des propositions.
Les Grecs ont massivement rejeté dimanche dernier, par référendum, un plan proposé par les créanciers d'Athènes. Ses partenaires ne cachent plus leur exaspération, au point d'envisager unGrexit, soit une sortie de la Grèce de l'euro.
Au lendemain du sommet de Bruxelles, Alexis Tsipras s'est présenté devant les députés européens réunis à Strasbourg pour exhorter ses partenaires à faire des concessions.
« Nous voulons trouver un compromis honorable pour éviter une rupture qui serait une rupture avec la tradition européenne. Nous sommes tous conscients des enjeux et nous sommes prêts de notre côté à prendre nos responsabilités historiques », a-t-il dit devant un hémicycle comble.
Alexis Tsipras a annoncé que son gouvernement présenterait jeudi des propositions concrètes à ses créanciers afin de trouver une solution avec ses partenaires européens pour mettre fin à la crise.
« Demain, nous allons soumettre des propositions concrètes pour un accord juste, des propositions de réforme fiables », a-t-il déclaré devant les députés européens.
« Nous voulons lutter contre le règne des oligarchies et des cartels, contre la fraude et l'évasion fiscale, nous voulons moderniser l'État. Ce sont pour nous des priorités et nous attendons l'accord de nos partenaires sur ces priorités », a déclaré le premier ministre grec, reconnaissant que les précédents gouvernements avaient gaspillé les fonds européens.
Le premier objectif, a-t-il ajouté, doit être de lutter contre le chômage et d'aider les entreprises, tout en faisant payer les contribuables les plus riches qui n'ont pas connu selon lui les effets de l'austérité.
Mais pour cela, il faudra trouver une solution durable sur la dette grecque impayable et qui a surtout servi selon lui à renflouer les banques des autres pays.
Athènes, a-t-il dit, ne veut pas faire peser la charge sur les contribuables européens, mais trouver une solution qui sortira l'Europe de son impuissance à régler la crise de l'endettement qui « s'autoalimente ».
La Grèce réclame au MES un prêt de trois ans, s'engage à réformer

La Grèce s'engage à réformer dès la semaine prochaine son système de retraites et sa fiscalité pour obtenir de ses partenaires européens un prêt de trois ans couvrant les remboursements de sa dette, écrit-elle dans une lettre adressée mercredi au Mécanisme européen de stabilité (MES).

Dans cette missive rendue publique par le gouvernement d'Alexis Tsipras, Athènes promet aussi d'honorer ses obligations financières et de détailler d'ici jeudi ses propositions pour qu'elles soient examinées par ses créanciers.

« Nous avons confiance dans le fait que les États membres comprennent l'urgence de notre demande de prêt étant donné la fragilité de notre système bancaire, notre pénurie de liquidités disponibles, nos obligations à venir, notre accumulation d'arriérés sur le plan intérieur et notre volonté affichée d'apurer nos arriérés vis-à-vis du FMI et de la Banque de Grèce », écrit le ministère grec des Finances.

Athènes salue aussi « l'occasion d'envisager des mesures potentielles » pour assurer la viabilité de sa dette dans le cadre des discussions plus larges susceptibles de s'ouvrir.

Le montant du prêt réclamé au MES n'est pas spécifié, selon une source de la zone euro ayant eu connaissance du document.

mardi, juin 30, 2015

La Grèce évalue ses options

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

Mise à jour le mardi 30 juin 2015 à 7 h 04 HAE   Reuters
Le premier ministre grec Alexis Tsipras
Le premier ministre grec Alexis Tsipras  Photo :  GI/ANGELOS TZORTZINIS

Des contacts se poursuivent entre Athènes et Bruxelles pour parvenir à un accord de dernière minute sur une aide financière à la Grèce, alors que le
programme actuel expire mardi, a dit un responsable grec.
« Il y a des initiatives », a déclaré ce responsable sans plus de précisions.
Le gouvernement d'Alexis Tsipras n'a pour l'instant pas réagi officiellement à la dernière proposition du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.
M. Tsipras a appelé le président Juncker lundi soir et ce dernier, après avoir discuté avec le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem, a exposé les contours d'un accord de dernière minute, a dit à des journalistes Margaritis Schinas, un porte-parole de la Commission.
Sans nouvelle assistance, la Grèce semble dans l'incapacité de rembourser 1,6 milliard d'euros dus au Fonds monétaire international (FMI).
« Les services du premier ministre ont dit à Bruxelles qu'ils examinaient la nouvelle proposition avancée hier par le président de la Commission européenne, qui comprend un allègement de dette en octobre et des changements dans le dispositif EKAS », affirme le journal sans citer ses sources.
L'EKAS est une prime accordée aux retraités les plus pauvres.

samedi, juin 27, 2015

L'Eurogroupe refuse de prolonger le plan d'aide à la Grèce

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

Mise à jour le samedi 27 juin 2015 à 15 h 54 HAE  Reuters
Jeroen Dijsselbloem, président de l'Eurogroupe.
Jeroen Dijsselbloem, président de l'Eurogroupe.  Photo :  Yves Herman / Reuters

La zone euro a rejeté samedi la demande grecque d'une prolongation du plan d'aide dont bénéficie Athènes, signant la fin des discussions au risque d'ouvrir la voie à un défaut grec dès mardi et d'enclencher le processus inédit de la sortie d'un pays de l'union monétaire.
Les ministres des Finances des 18 pays qui partagent la monnaie unique avec la Grèce se sont réunis à Bruxelles dans l'après-midi, au lendemain de l'annonce surprise par le premier ministre grec, Alexis Tsipras, de la tenue le 5 juillet d'un référendum sur la dernière proposition d'accord « aide financière contre réformes » des créanciers.
« Malheureusement, en dépit des efforts entrepris à tous les niveaux et du soutien entier de l'Eurogroupe, cette proposition a été rejetée par les autorités grecques, qui ont rompu les négociations de manière unilatérale dans la soirée du 26 juin », a déclaré l'Eurogroupe dans un communiqué que le Grec Yanis Varoufakis n'a pas signé.
« L'accord d'assistance financière en cours avec la Grèce expirera le 30 juin 2015. »
Le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, a souligné que ces décisions n'exonéraient en rien Athènes de ses obligations financières, « en premier lieu vis-à-vis du FMI ».
Un prêt de 1,6 milliard d'euros du Fonds monétaire international à la Grèce arrive à échéance mardi et Athènes n'a pour l'instant pas les fonds nécessaires pour y faire face.
De son côté, Yanis Varoufakis, le ministre grec des Finances, a estimé qu'un accord avec les créanciers restait possible dans les trois jours à venir.
Varoufakis parle de « moments décisifs »
« Dans ces moments décisifs, le gouvernement grec se bat pour qu'il y ait un accord de dernière minute d'ici mardi », a-t-il dit.
À propos du refus de l'Eurogroupe de prolonger le plan d'aide, il a estimé que « ce refus va certainement nuire à la crédibilité de l'Eurogroupe en tant qu'union démocratique d'États membres partenaires ».
« Et j'ai très peur que les dommages causés soient durables », a-t-il ajouté.
Les 18 autres ministres de l'Eurogroupe ont tenu en fin de journée une nouvelle réunion sur les conséquences possibles de la rupture annoncée.
À l'issue de cette réunion, les 18 ont promis de prendre toutes les mesures pour assurer la stabilité financière de la zone euro, soulignant que la situation était bien meilleure qu'au plus fort de la crise il y a quelques années.
Dans un communiqué, ils appellent implicitement la Grèce à imposer un contrôle des capitaux pour stabiliser son système bancaire.
« Les 18 pays ont tous dit clairement que la Grèce était dans l'euro, qu'elle devait rester dans l'euro quelles que soient les difficultés du moment et qu'on aurait à rediscuter de tout cela, si le référendum devait avoir lieu, après les résultats du référendum », a tenu à souligner le ministre français des Finances Michel Sapin.
Il a ajouté que la France était prête à tout moment à reprendre des discussions avec Athènes. Jeroen Dijsselbloem a également dit que la porte restait ouverte à de nouvelles discussions.
La Grèce et l'ensemble de la zone euro entrent donc dans une période d'incertitude extrême, une situation dans laquelle un pays membre pourrait être contraint de renoncer à la monnaie unique étant totalement inédite.
La crainte la plus immédiate concerne le système bancaire grec, qui ne fonctionne que grâce à la fourniture de liquidités d'urgence assurée par la Banque centrale européenne (BCE). Cette dernière a simplement déclaré samedi que son Conseil des gouverneurs se réunirait « en temps voulu ».
Des files d'attente étaient visibles samedi devant la plupart des distributeurs de billets d'Athènes, dont certains étaient vides dès le milieu de l'après-midi. La présence policière autour des agences bancaires avait été renforcée dès vendredi soir après l'allocution télévisée du premier ministre.
« Blocage total »
La quasi-totalité des agences bancaires sont fermées le week-end et aucun signe de véritable panique n'était perceptible samedi dans les rues d'Athènes. Des sources gouvernementales ont dit qu'aucun projet de mise en place de mesures de contrôle des capitaux, qui limiteraient les retraits d'espèces, n'était à l'ordre du jour.
La Vouli, le parlement unicaméral grec, s'est réunie samedi pour approuver le référendum et Syriza, le parti de gauche d'Alexis Tsipras, a déjà appelé les électeurs à rejeter les propositions des créanciers.
« La bataille que nous menons ne concerne pas que nous : il en va de la dignité et de la démocratie en Europe », a déclaré son comité politique dans un communiqué.
Les dernières propositions de la zone euro prévoyaient le versement de plusieurs milliards d'euros au cours des prochains mois si la Grèce acceptait, entre autres, de réformer les retraites et de relever la TVA.
L'opposition grecque a dénoncé l'attitude intransigeante du gouvernement dans les négociations.
« Tsipras a mené le pays vers un blocage total entre un accord inacceptable et une sortie de l'euro », a résumé son prédécesseur Antonys Samaras, chef de file du parti de droite Nouvelle Démocratie, estimant que le référendum équivaudrait à dire oui ou non à l'euro.
Selon un sondage de l'institut Alco réalisé du 24 au 26 juin pour le quotidien Proto Thema, 57 % des Grecs sont favorables à la conclusion d'un accord avec les créanciers tandis que 29 % sont pour une rupture.