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jeudi, février 18, 2016

Le député Amir Khadir porte plainte contre Uber

http://ici.radio-canada.ca/regions/quebec/

Amir Khadir lors de son arrivée à la SQ.
Amir Khadir lors de son arrivée à la SQ.  Photo :  ICI Radio-Canada/Jean-François Nadeau

Le député de Québec solidaire Amir Khadir accompagné de quatre chauffeurs-propriétaires de taxi ont déposé, ce matin, une plainte officielle contre Uber auprès de l'escouade des crimes économiques de la Sûreté du Québec (SQ).
« Les pratiques d'Uber sont des pratiques commerciales trompeuses qui, au sens de la loi canadienne, constitue des infractions criminelles en matière de criminalité économique », a soutenu Amir Khadir à l'émission Première heure.
Le député souhaite que les deux dirigeants principaux de l'entreprise Uber au Canada, dont le directeur général des activités au Québec, Jean-Nicolas Guillemette, soient traduits en justice.
Le député était accompagné de quatre chauffeurs de taxi.Le député était accompagné de quatre chauffeurs de taxi.  Photo :  ICI Radio-Canada/Jean-François Nadeau
Bien que la commission parlementaire sur l'industrie de taxi s'amorce aujourd'hui, à l'Assemblée nationale, le député de Québec solidaire ne croit pas que sa démarche soit prématurée. Il soutient au contraire que les travaux doivent porter sur les façons d'améliorer les services de taxi, et non pas sur la légalité d'Uber.
« Le ministre dit que c'est illégal, le maire Denis Coderre dit que c'est illégal, l'opposition dit que c'est illégal, et cette entreprise-là continue à nier l'évidence et à encourager des gens à contourner la loi », déplore Amir Khadir.
Le député rappelle que l'enquête réclamée à la SQ peut mener à des accusations et des peines d'emprisonnement.
Des représentants des chauffeurs de taxi vont également manifester, dès 9 h ce matin, devant le parlement de Québec. De 200 à 300 manifestants sont attendus.

mardi, août 25, 2015

Jour de mobilisation à Montréal et à Québec contre Uber

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/

Des chauffeurs de taxi doivent manifester ce matin devant l'Assemblée nationale.
Des chauffeurs de taxi doivent manifester ce matin devant l'Assemblée nationale.  Photo :  Carl Boivin

Des chauffeurs de taxi québécois tiennent mardi une journée de mobilisation dans la métropole et dans la capitale contre le service de covoiturage UberX.
L'événement se tient à l'appel du Comité provincial de concertation et de développement de l'industrie du taxi (CPCDIT), du Regroupement des intermédiaires du taxi de Québec (RITQ) et du Regroupement des travailleurs autonomes Métallos (RTAM).
Les trois organisations, qui représentent des milliers de chauffeurs de taxi, déplorent l'attitude des dirigeants du service Uber et dénoncent l'entreprise pour ses pratiques jugées « illégales. »
Le CPCDIT, le RITQ et le RTAM s'insurgent aussi au sujet des propos tenus récemment par le premier ministre Philippe Couillard, qui s'est montré ouvert à l'idée de légaliser le nouveau mode de transport de style UberX.
Rappelons qu'à l'heure actuelle, la plateforme UberX échappe à tout contrôle fiscal de l'État et ses chauffeurs ne possèdent aucun permis de taxi.
« Comment Philippe Couillard défendra-t-il le fait qu'il envisage de permettre à ceux qui ne respectent pas nos lois de spolier le patrimoine de 22 000 familles de travailleurs ayant investi de bonne foi dans un système de quotas et permis mis en place par le gouvernement du Québec? », s'interrogent les trois organisations.
À Québec, les chauffeurs de taxi seront garés devant l'Assemblée nationale. Ils se rendront également devant les bureaux du ministre Sam Hamad.
Du côté de Montréal, les chauffeurs de taxi se réuniront dans un stationnement.

vendredi, juillet 03, 2015

Uber suspend son application UberPOP en France

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

Reuters
L'application de covoiturage UberPop en France
L'application de covoiturage UberPop en France  Photo :  Kai Pfaffenbach / Reuters

Le directeur général d'Uber France a annoncé vendredi la « suspension » d'UberPOP, ce système de mise en relation de clients avec des chauffeurs non enregistrés dont les chauffeurs de taxis français réclament l'interdiction. La suspension prend effet vendredi soir.
Thibaud Simphal, directeur général d'Uber France, et Pierre-Dimitri Gore-Coty, directeur de la compagnie pour l'Europe du Nord, seront devant le tribunal le 30 septembre prochain, dans le cadre d'une enquête préliminaire sur cette application qui contrevient à la loi dite « Thévenoud » de 2014.
Placés en garde à vue lundi dernier, ils seront jugés pour « pratique commerciale trompeuse », « complicité d'exercice illégal de l'activité d'exploitant taxi » et « organisation illégale d'un système de mise en relation de clients avec des personnes se livrant à l'activité de taxi ».
« La décision qui vient d'être annoncée est la démonstration que la fermeté du gouvernement dans ce domaine comme dans bien d'autres a payé », a déclaré le premier ministre Manuel Valls en marge d'un déplacement à Besançon (Doubs).
« Les taxis doivent aussi se réformer, participer de l'attractivité de notre pays », a-t-il ajouté, une semaine après un mouvement massif de protestation des chauffeurs de taxis qui ont pris parfois violemment à partie des chauffeurs Uber mais qui ne veulent pas non plus des VTC, pourtant autorisés.
Le directeur général d'Uber France explique dans Le Monde vouloir en premier lieu « préserver la sécurité des chauffeurs Uber ».
« La seconde raison est que nous souhaitons nous situer dans un esprit d'apaisement, de dialogue avec les pouvoirs publics et montrer que l'on prend nos responsabilités », ajoute-t-il.
Malgré cette décision sans précédent, Uber France déclare toujours s'en remettre à la décision du Conseil constitutionnel sur le fond.
Uber promet de l'aide à ses chauffeurs
La compagnie américaine Uber juge contraire à la liberté d'entreprendre la disposition de loi Thévenoud qui organise la concurrence des taxis et a saisi les « Sages » à ce sujet. Une réponse est attendue dans les trois mois.
La loi punit de deux ans de prison et 300 000 euros d'amende ces prestations de taxi non déclarées.
La cour d'appel de Paris avait suspendu fin mars sa décision sur une demande d'interdiction de l'application UberPOP dans l'attente de la décision du Conseil constitutionnel.
Selon Thibaud Simphal, près de 10 000 conducteurs occasionnels sont inscrits en France sur la plateforme UberPOP, pour quelque 400 000 passagers.
Interrogé sur leur avenir, le responsable assure qu'Uber va les « aider ».
« UberPOP leur offrait une opportunité réelle d'arrondir leurs fins de mois, alors que le pays en manque cruellement », regrette-t-il.
« Notre priorité est maintenant de trouver un moyen de remettre ces milliers de conducteurs sur la route. [...] On va les aider dans la course d'obstacles pour devenir VTC [véhicule de transport avec chauffeur] », assure Thibaud Simphal.
Uber, précise-t-il, va formuler des propositions au gouvernement pour favoriser le développement du secteur économique des VTC, autorisés mais très réglementés.
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve recevra de nouveau vendredi en fin de journée les représentants syndicaux des taxis, qui ne projettent pas pour l'heure de nouvelles manifestations.
« Nous sommes en phase de négociation avec le gouvernement. L'heure est à la discussion, pas à l'affrontement », a déclaré sur BFM TV Didier Hogrel, président de la Fédération nationale des taxis.
Mais, a-t-il prévenu, « tant que ces applications hors la loi ne seront pas interdites, nous continuerons à ne pas être contents ».