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mercredi, mars 23, 2016

Attentats de Bruxelles: des kamikazes identifiés

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Publié par Associated Press le mercredi 23 mars 2016 à 04h06. Modifié par 98,5 fm à 07h44.
Attentats de Bruxelles: des kamikazes identifiés
Photo: AP
BRUXELLES - La police fédérale belge a émis mardi un avis de recherche pour un suspect qu'elle tente toujours d'identifier en lien avec l'attaque à la bombe perpétrée contre l'aéroport de Bruxelles.

Les autorités ont diffusé la photo d'un homme vêtu d'un manteau de couleur claire et qui porte un chapeau noir et des lunettes.
On en parle en ondes :
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Mis en ligne le mercredi 23 mars 2016 dans Puisqu'il faut se lever avec Patrick Lagacé
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Mis en ligne le mercredi 23 mars 2016 dans Puisqu'il faut se lever avec Paul Arcand
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Mis en ligne le mercredi 23 mars 2016 dans Puisqu'il faut se lever avec 98,5 fm
Une autre photo montre deux hommes qui sont «probablement» les kamikazes qui se sont donnés la mort à l'aéroport.

Photo: CCTV via AP
Mercredi matin, la chaîne de télévision belge RTBF a identifié deux des suspects des attentats, des frères: Khalid et Brahim Bakraoui, connus par la police pour avoir commis des crimes dans le passé mais aucun lié au terrorisme. Khalid El Bakraoui aurait loué un appartement qui a fait l'objet d'une perquisition policière, la semaine dernière, lors de l'opération ayant mené à l'arrestation du principal suspect des attentats de Paris, Salah Abdeslam.

On ignore si les suspects nommés par RTBF sont ceux qui apparaissent sur les photos diffusées par la police.

La police a aussi demandé aux personnes ayant filmé les scènes de l'attentat de lui envoyer les vidéos, indiquant qu'on pourrait y voir les auteurs des attentats.

Un procureur fédéral belge a fait savoir que des perquisitions ont été lancées à travers le pays. Les forces de l'ordre auraient notamment saisi des «produits chimiques», une bombe composée de clous et un drapeau du groupe armé État islamique, qui a revendiqué les attaques.

L'organisation extrémiste ne s'est pas contentée de revendiquer les attentats mais elle a aussi lancé des menaces contre les autres pays faisant partie de la coalition internationale ayant pris les armes contre elle.
Des jours sombres
Dans un communiqué publié en arabe et en français sur des sites djihadistes, l'État islamique (ÉI) a promis «des jours bien sombres» pour les alliés, affirmant même que ce qui les attend «sera bien pire et plus amer».

L'ÉI a aussi publié des photographies montant des combattants en Syrie offrir des bonbons à des enfants pour soi-disant célébrer les attentats de Bruxelles.

Le premier ministre Charles Michel a décrété un deuil national de trois jours. Il a aussi annoncé la mise en place de mesures de sécurité additionnelles le long des frontières du pays. Certains des monuments les plus célèbres d'Europe - dont la Tour Eiffel, la porte de Brandebourg et la fontaine de Trévi - ont été illuminés des couleurs du drapeau belge.

Un responsable des services de sécurité, parlant sous le couvert de l'anonymat, a porté le bilan des victimes à 34. Plus de 230 autres blessées quand de multiples explosions ont secoué l'aéroport international de Bruxelles et une station de métro. Un nouveau bilan officiel sera dévoilé mercredi.

Plus tôt, un bilan dévoilé par le maire de Bruxelles, Yvan Majeur, fait état de 20 morts et 106 blessés à la station Maelbeek, qui est située à proximité du siège de l'Union européenne. Un autre bilan annoncé précédemment déplorait 11 morts et 81 blessés à l'aéroport, pour un total de 31 morts et 187 blessés.

Deux bombes ont explosé dans le hall des départs de l'aéroport, éclaboussant les murs de sang et fracassant des fenêtres. Une partie du plafond s'est effondrée et des voyageurs se sont enfuis de la gare remplie de fumée. Une troisième bombe a été retrouvée et désamorcée à l'aéroport, où on aurait aussi découvert au moins un fusil d'assaut Kalachnikov. L'aéroport demeurera fermé au moins jusqu'à mercredi.

À la suite des deux explosions dans l'aéroport international de Bruxelles, des gens évacuent les lieux, mardi, Photo: AP
Environ une heure plus tard, une bombe a explosé à bord d'un métro. Des passagers terrifiés ont été évacués dans des tunnels sombres.

Les trains et les avions qui se dirigeaient vers la capitale ont été redirigés ailleurs. Au moins 600 vols qui devaient se poser ou décoller à partir de Bruxelles n'ont pu le faire. Le service Eurostar qui relie Londres, Bruxelles et Paris a été interrompu.
De nouvelles attaques ?
La Belgique a rehaussé son niveau d'alerte au seuil le plus élevé.

«Nous redoutions un attentat et c'est arrivé», a déclaré en conférence de presse le premier ministre de la Belgique, Charles Michel, qui a ensuite dénoncé des attentats «aveugles, violents et lâches».

Les autorités craignent maintenant de nouvelles attaques, a-t-il dit.

«Dans ce moment noir pour notre pays, je veux appeler chacun à faire preuve de calme mais aussi de solidarité. Nous devons faire face à cette épreuve en étant unis, solidaires, rassemblés», a lancé le premier ministre.

Le ministre belge de l'Intérieur a admis que les autorités savaient qu'un attentat se préparait en Europe, mais qu'elles ont été surprises par l'ampleur des attaques de Bruxelles. Jan Jambon a dit mardi que «d'autres attaques sont toujours possibles, mais nous n'aurions jamais pu imaginer que ça aurait pareille envergure».

Il a ensuite déclaré au réseau de télévision RTL que «nous n'avions aucune information à propos de ceci, mais nous savions que ça bougeait en Europe, dans différents pays, en France, en Allemagne, ici». M. Jambon a également dit que les autorités belges ne sont au fait d'aucun autre geste qui se préparerait en ce moment à Bruxelles.

La police néerlandaise a intercepté un train international qui voyageait de Bruxelles vers Amsterdam, une gare avant qu'il n'atteigne l'aéroport international Schiphol. Les policiers ont indiqué sur Twitter que la gare de Hoofddorp demeurera fermée jusqu'à la fin de l'enquête. Le train a été fouillé et les passagers logés dans des hôtels voisins. Aucune arrestation n'a été annoncée et on ne dispose pas de plus de détails.

La police allemande a annoncé qu'elle avait arrêté, dans le sud du pays, trois Kosovars soupçonnés d'avoir des liens avec un réseau extrémiste, mardi matin. Selon un reportage de la radio bavaroise, les trois individus circulaient à bord d'un véhicule immatriculé en Belgique. Toutefois, la police a indiqué qu'il n'y avait, pour l'instant, aucun rapport entre ces trois hommes et les attaques survenues à Bruxelles.
Les attaques surviennent quelques jours seulement après l'arrestation de Saleh Abdeslam, qui était traqué depuis les attentats de Paris en novembre. Abdeslam a confié aux autorités qu'il avait mis sur pied un nouveau réseau et qu'il planifiait d'autres attaques.
L'aéroport de Bruxelles a été le théâtre d'au moins deux explosions. Des témoins ont raconté à l'Associated Press qu'une explosion s'est produite à un comptoir d'enregistrement des bagages et l'autre près d'un café Starbucks.

Des responsables européens de la sécurité se préparaient depuis plusieurs semaines à une attaque d'envergure et prévenaient que le groupe armé État islamique s'apprêtait à frapper. L'arrestation d'Abdeslam, vendredi, a rehaussé ces craintes quand les enquêteurs ont découvert que plusieurs auteurs des attaques du 13 novembre à Paris - dont certains dont ils ignoraient tout simplement l'existence - étaient toujours au large. Rien ne permet toutefois pour le moment de relier Abdeslam aux plus récentes attaques, selon le premier ministre belge.

Un texte mis en ligne par Amaq, l'agence de presse du groupe armé État islamique, affirme que des djihadistes ont ouvert le feu à l'aéroport et que «plusieurs d'entre eux» ont fait sauter leurs ceintures explosives. Un autre kamikaze se serait donné la mort dans la métro. Le groupe explique avoir frappé la Belgique en réplique à l'appui de ce pays envers la coalition internationale formée pour lutter contre lui.
Station de métro Maelbeek
Près de l'entrée de la station de métro Maelbeek, qui se trouve à proximité du siège de l'Union européenne, les secouristes ont installé un centre de traitement improvisé dans un pub. Des passagers en état de choc émergeaient de la station pendant que les policiers essayaient de boucler le secteur.

Un témoin a raconté que l'explosion s'est produite au moment où le train quittait la station de Maelbeek pour celle de Schuman. Une porte-parole du métro de Bruxelles, Françoise Ledune, a dit à la station de télévision BFM qu'une seule explosion s'est produite à bord d'un wagon immobilisé à Maelbeek.

Les gares de train ont recommencé à ouvrir après quelques heures, mais la population a été prévenue que le risque de nouvelles attaques demeure «réel et sérieux».

Les explosions se sont produites alors que l'aéroport était bondé de voyageurs. Des images amateures diffusées par la chaîne française i-Télé montrent des passagers, dont un enfant avec un sac à dos, qui s'enfuient en courant pendant que de la fumée se dégage de l'aérogare. D'autres personnes été emmenées vers les pistes de l'aéroport, le plus important de Belgique. D'autres images font voir un gardien de sécurité qui patrouille une salle qui a été lourdement endommagée.

L'aéroport de Bruxelles relie la ville à 226 destinations à travers le monde. Il a accueilli près de 23,5 millions de passagers en 2015.

Le président français François Hollande s'est réuni d'urgence avc le premier ministre Manuel Valls, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.

«Nous sommes en guerre et subissons depuis plusieurs mois, en Europe, des actes de guerre», a déclaré M. Valls.

samedi, mars 19, 2016

Salah Abdeslam soumis à un interrogatoire

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Publié par Associated Press le samedi 19 mars 2016 à 06h21. Modifié par Christine Roger à 08h24.
Salah Abdeslam soumis à un interrogatoire
La Presse canadienne
BRUXELLES - Salah Abdeslam, qui a été arrêté vendredi en Belgique, doit maintenant faire face à un interrogatoire par les enquêteurs et à des procédures d'extradition vers la France.

Il a été capturé dans le quartier de Molenbeek après une cavale de quatre mois et hospitalisé après avoir reçu une balle dans une jambe.
On en parle en ondes :
Écouter
Mis en ligne le samedi 19 mars 2016 dans Que le Québec se lève! avec Guy Simard
Il sera interrogé par les enquêteurs belges, éventuellement en présence de collègues français, et une demande d'extradition pourrait être déposée dès ce week-end.

Les familles des victimes et les survivants veulent que Salah Abdeslam, qui est âgé de 26 ans, soit jugé en France pour les attaques du 13 novembre qui ont fait 130 morts.

dimanche, novembre 15, 2015

Recherché pour les attentats de Paris

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 15 novembre 2015 à 12h36. Modifié par Jacques Thériault à 13h03.
Recherché pour les attentats de Paris
PARIS - Les autorités françaises ont émis un mandat de recherche pour retrouver un suspect en fuite lié aux attentats de Paris de vendredi soir, ajoutant qu'il est dangereux pour quiconque n'est pas dans les forces de l'ordre de le confronter directement.

La police nationale de France a fait circuler la photo de Salah Abdeslam, un citoyen belge né en 1989 en Belgique. Il mesure 1 mètre 75 et a les yeux marron.
Les autorités croient que c'est l'homme qui a loué le véhicule Polo de Volkswagen, utilisé par le groupe qui a pris des otages à la salle de spectacle Le Bataclan, où il y a eu 89 morts. Les attentats ont fait un total de 129 morts et 352 blessés, dont 99 reposent dans un état grave.

Les autorités croient que trois frères d'une même famille sont impliqués dans le massacre. L'homme recherché serait l'un des trois frères. L'un des frères du suspect a été arrêté en Belgique, et un troisième de la famille est mort dans les attaques.

Trois fusils Kalachnikov ont été découverts dans une voiture de marque Seat utilisée dans les attaques, a rapporté un responsable de la police, qui a requis l'anonymat. Le véhicule a été retrouvé à Montreuil, à six kilomètres à l'est de Paris.Les armes n'ont pas encore été analysées.

Les autorités savent que deux voitures au moins ont été impliquées dans les opérations des terroristes: une Polo de Volkswagen, retrouvée stationnée devant le Bataclan, et une Seat, dans laquelle les armes ont été découvertes.

L'enquête s'étend bien au-delà des frontières de la France. Les autorités belges ont arrêté dix personnes en tout, samedi et dimanche. Un responsable des services policiers a aussi indiqué à l'Associated Press que deux des sept kamikazes étaient des Français vivant à Bruxelles. L'un d'eux habitait dans la commune de Molenbeek-Saint-Jean, en banlieue de Bruxelles, où plusieurs perquisitions ont été effectuées samedi.

De plus, selon un responsable de la police française, trois des sept kamikazes étaient des citoyens français.

L'un des assaillants identifié samedi, Omar Ismaïl Mostefaï, un Français de 29 ans, était connu des policiers pour des délits mineurs, même s'il n'avait jamais été incarcéré. Il avait été fiché pour radicalisation en 2010. Un doigt retrouvé au milieu du carnage à la salle de spectacle Le Bataclan a permis de l'identifier. Son père, son frère et d'autres proches ont été interpellés pour interrogatoire. Ils sont tous originaires de la région de Chartres.

Un passeport syrien retrouvé près du corps d'un autre assaillant, qui s'est exploser près du Stade de France, semble avoir parcouru la route migratoire. Il s'agirait d'un individu né en Syrie en 1990 qui n'était pas connu des services de renseignement français. Les autorités grecques ont révélé que le détenteur de ce passeport serait arrivé en Europe en passant par l'île de Leros. Son passeport a aussi été retracé jusqu'en Serbie, où il était entré le 7 octobre par la Macédoine, demandant l'asile avec un groupe de réfugiés. Le lendemain, il était dans un centre de réfugiés en Croatie. Il a seulement été identifié comme A.A. On ignore cependant si le passeport appartenait bel et bien au kamikaze, et même s'il était authentique.

S'appliquant à maintenir le calme dans son pays après une année exceptionnellement violente, le président, François Hollande, a rencontré dimanche les chefs de l'opposition, l'ancien président Nicolas Sarkozy et la chef du Front national de la droite conservatrice, Marine Le Pen, qui a profité des attaques pour faire valoir sa position contre l'immigration.

À sa sortie de l'Élysée, M. Sarkozy a réclamé des changements à la politique française face à la Syrie, laissant entendre que le pays devait collaborer tant avec les États-Unis que la Russie pour «exterminer» l'ÉI.

«Nous avons besoin de tout le monde, et notamment des Russes. Il ne peut pas y avoir deux coalitions en Syrie», a-t-il affirmé.

«Sur le plan européen, l'Europe doit se ressaisir et déterminer les conditions d'une nouvelle politique de l'immigration.»

Un peu plus tôt dimanche, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a réclamé une rencontre spéciale des ministres de l'Intérieur et de la Justice de l'Union européenne, pour évaluer les attentats. La réunion aura lieu vendredi prochain. M. Cazeneuve considère que la lutte contre le terrorisme doit être renforcée partout dans l'Europe.

Les autorités locales de l'Allemagne et de l'Italie ont rapporté chacun un citoyen parmi les victimes, soit un homme allemand et une étudiante italienne.

Début de deuil

Les Français se recueillaient un peu partout dans Paris, protégée par 3000 soldats supplémentaires, lors du premier de trois jours de deuil national décrétés par le président.

Des fleurs et des notes continuaient d'être déposées sur des monuments et près des sites des attaques. Les drapeaux étaient en berne et des services commémoratifs étaient célébrés dimanche dans plusieurs églises de France à la mémoire des victimes des attaques. La principale cérémonie présidée par le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, se déroulera à 18 h30, heure locale, dans la célèbre Cathédrale Notre-Dame de Paris, fermée aux touristes, comme plusieurs autres sites populaires de la ville.

L'état d'urgence, décrété vendredi, se poursuit. Le président français, François Hollande, doit s'adresser aux députés et sénateurs réunis en Congrès à Versailles, lundi après-midi.

Samedi en fin de journée, le procureur de Paris, François Molins, a pris la parole devant les médias afin de détailler le modus operandi des tueurs. Trois groupes bien organisés ont sévi de manière coordonnée entre 21 h 20 et 21 h 50 dans six endroits différents. Sept assaillants se sont suicidés en actionnant des ceinture d'explosifs identiques, un huitième a été abattu par les forces de l'ordre. La responsabilité de l'attentat a été revendiquée par le groupe armé État islamique (ÉI), qui a évoqué l'implication militaire de la France en Irak et en Syrie pour expliquer ses actions.

L'ÉI a revendiqué la responsabilité de plusieurs attaques récentes. Jeudi à Beyrouth, deux attentats suicides ont tué au moins 43 personnes et blessé plus de 200. À Bagdad en Irak, vendredi, un autre kamikaze a actionné son gilet d'explosifs et une bombe placée en bordure de la route ont fait 26 morts. L'ÉI a également proclamé avoir visé un avion