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mercredi, mars 01, 2017

Retrait du crucifix au CHU de Québec: un homme arrêté pour menaces

http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/faits-divers/

Publié le 01 mars 2017 à 10h57 | Mis à jour à 10h57
La décision du CHU de Québec de retirer... (Photothèque Le Soleil, Jean-Marie Villeneuve)
La décision du CHU de Québec de retirer un crucifix, qui était accroché dans le hall d'entrée de l'Hôpital du Saint-Sacrement depuis 1927, avait fait suite à la plainte d'un patient.
PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL, JEAN-MARIE VILLENEUVE
La Presse Canadienne
Un homme de Québec âgé d'une cinquantaine d'années a été arrêté, mardi soir, pour avoir proféré des menaces contre la direction du CHU de Québec, dans la foulée du retrait du crucifix à l'Hôpital du Saint-Sacrement.
Selon David Poitras, agent aux communications du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), l'individu a ensuite été libéré sous une promesse de comparaître. Le dossier a été soumis au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).
Mardi, le CHU de Québec-Université Laval (CHU) avait publié un communiqué disant avoir reçu « une importante menace à l'intégrité de l'hôpital et de ses dirigeants » en lien avec sa décision de retirer le crucifix. Cette décision de retirer le crucifix a engendré une vive polémique dans la région de Québec.
Le cardinal Gérald Cyprien Lacroix a notamment qualifié de « manque de respect » le refus du centre hospitalier universitaire de remettre en place le crucifix de l'Hôpital du Saint-Sacrement. Exprimant sa « vive déception », l'archevêque de Québec a évoqué à mots couverts le débat sur la laïcité, estimant que le retrait du crucifix exprimait tout le contraire de la discussion publique « de tolérance, d'accueil, de respect de la différence et d'ouverture » qui a cours présentement.
De passage à Rimouski mercredi, le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, a affirmé que la protection du patrimoine du Québec était importante. Selon lui, la gestion de la diversité ne veut pas dire qu'il faille tourner le dos au patrimoine ou à l'histoire. Il a soutenu que ça ne dérangeait pas les gens des « autres cultures » de voir le crucifix à l'Assemblée nationale ou dans un hôpital.

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mardi, mai 19, 2015

Menaces: un couple mixte a dû quitter Kahnawake

http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/faits-divers/

Publié le 19 mai 2015 à 05h00 | Mis à jour à 06h16
La tension continue de monter dans la réserve de Kahnawake, au sud de Montréal,... (PHOTO ARCHIVES LA PRESSE)
PHOTO ARCHIVES LA PRESSE

La tension continue de monter dans la réserve de Kahnawake, au sud de Montréal, alors qu'un couple mixte a cru nécessaire de quitter les lieux, la fin de semaine dernière, devant l'agressivité d'une partie de la population.
Amanda Deer, son fils de 12 ans et son conjoint non autochtone auraient été l'objet de tentatives brutales de vandalisme au cours du week-end de la part de militants qui leur enjoignaient de faire leurs valises, selon la CBC.
«Deux personnes qui voulaient nous voir partir ont tenté de défoncer ma porte d'entrée, a-t-elle déploré. Une porte près de la piscine était barrée. Ils tentaient de la briser. "Pars d'ici, va-t'en d'ici. Nous ne voulons plus de lui ici!" criaient-ils. Et la police regardait tout ça les bras croisés.»
Leur expulsion survient deux semaines après qu'un autre couple mixte eut fait face à une manifestation de militants traditionalistes leur demandant de quitter Kahnawake. Un règlement interne du conseil de bande prévoit que seuls les Mohawks peuvent demeurer dans la réserve.
Ce sont toutefois les antécédents criminels du conjoint non autochtone de Mme Deer qui auraient mis le feu aux poudres cette fois-ci, selon Michael Delisle, grand chef du conseil de bande.
«Il a interagi de manière très négative avec plusieurs membres de la communauté», a-t-il expliqué à la CBC, ajoutant toutefois que son statut de «Blanc» était un facteur dans l'équation.
Controverse
Le règlement interdisant aux non-autochtones de résider à Kahnawake fait l'objet d'une vive controverse. L'an dernier, quelques couples mixtes avaient mandaté l'avocat Julius Grey pour le faire annuler.
Informé par La Presse de la situation d'Amanda Deer, Me Grey a exprimé son désaccord total devant ce «regrettable» événement. «On n'a pas le droit de faire ça, a-t-il dit. Imaginez: est-ce qu'on peut expulser quelqu'un de Westmount parce que son conjoint sort de prison?
Sollicité pour une entrevue, le conseil de bande de Kahnawake n'a pas voulu réagir à la situation. «Le grand chef ne fait plus d'entrevues aujourd'hui», a déclaré Joe Delaronde dans un courriel. «Le Conseil mohawk de Kahnawake va émettre un communiqué demain [aujourd'hui].»