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mardi, mars 08, 2016

Hydro-Québec : hausse pour les clients résidentiels et baisse pour les industriels

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/

Mise à jour il y a 34 minutes  La Presse Canadienne
Une équipe d'Hydro-Québec tente de redresser un poteau.
Une équipe d'Hydro-Québec tente de redresser un poteau. 
Photo :  ICI Radio-Canada/François Gagnon

La facture d'électricité des clients résidentiels d'Hydro-Québec grimpera de 0,7 % à compter du 1er avril, ce qui est moins que la hausse de 1,7 % réclamée par la société d'État.
Dans sa décision de 270 pages publiée lundi, la Régie de l'énergie revoit à la baisse certaines données avancées par Hydro-Québec dans sa demande. Le tribunal réglementaire réduit notamment les charges d'exploitation, jugées « surestimées », en ce qui a trait aux salaires de base, des services professionnels, les charges du Groupe Technologie.
Cette décision de la Régie devrait se traduire par une augmentation moyenne de 11 $ de la facture des clients résidentiels de la société d'État chauffant à l'électricité.
Initialement, Hydro-Québec avait demandé une augmentation de 1,9 %, avant de la réviser à 1,7 % en décembre dernier.
Tarif gelé pour les grands clients
Par ailleurs, les grands clients industriels vont bénéficier d'un gel des tarifs en 2016-2017, puisque la Régie refuse la demande d'augmentation de 1 % de la société d'État. En tranchant de la sorte, la Régie prive les clients résidentiels d'Hydro-Québec d'une baisse tarifaire de 1,2 %, a déploré l'Union des consommateurs.
Selon l'organisme, les clients industriels auraient plutôt dû assumer une hausse de 6 %, estime son analyste en énergie, Marc-Olivier Moisan-Plante.
« La Régie a préféré soutenir les industriels (...) plutôt que de diminuer les tarifs de la clientèle résidentielle pour qui l'électricité est un service essentiel », fait-il valoir.
D'après l'Union des consommateurs, cette hausse de 0,7 % fera bondir à 11 % les augmentations cumulatives depuis 2013, ce qui représente le double de l'inflation au cours de cette même période.

mercredi, octobre 07, 2015

Hydro-Québec: un milliard $ de trop en achats !

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par Charles Payette pour CogecoNouvelles le mercredi 07 octobre 2015 à 07h35.
Hydro-Québec: un milliard $ de trop en achats !
(Cogeco Nouvelles) - Les achats d'électricité, dont Hydro-Québec n'a pas besoin, frôleront le milliard de dollars en 2016.
Selon le Journal de Montréal, ces achats aux producteurs privés, qui détiennent des parcs éoliens, de petites centrales électriques et des centrales à la biomasse, sont imposés par le gouvernement québécois.
Selon les données d'Hydro-Québec, les surplus énergétiques continueront d'augmenter au cours des dix prochaines années.
L'Union des consommateurs dénonce ces dépenses injustifiables, qui sont refilées aux consommateurs. Rappelons que les clients d'Hydro-Québec ont subi des hausses de 7,2 % ces deux dernières années

mercredi, août 26, 2015

Visite de l'UPAC chez Hydro-Québec

http://www.lapresse.ca/actualites/

EXCLUSIF
Publié le 26 août 2015 à 05h00 | Mis à jour à 08h09
On dénombre chez Hydro-Québec un total de cinq... (PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE)
PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

On dénombre chez Hydro-Québec un total de cinq surintendants généraux, appartenant tous à la division Équipement et services partagés.

André Dubuc
ANDRÉ DUBUC
La Presse
La police anticorruption est intervenue auprès de la société d'État Hydro-Québec en début d'année, a appris La Presse. Un surintendant général a été rétrogradé et ne peut plus accorder de contrats, mais aucune accusation ne sera portée contre lui.
D'après nos renseignements, cet employé d'Hydro-Québec était visé par les enquêteurs de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) qui ont visité les bureaux d'Hydro-Québec Équipement et services partagés à Place Dupuis, au 855, rue Sainte-Catherine Est. L'employé au coeur de l'enquête a d'ailleurs été suspendu sans solde de mars à la fin de juin, a-t-on su.
Un surintendant général planifie, organise le travail et gère des employés et des entrepreneurs. On dénombre 15 surintendants chez Hydro, dont 5 surintendants généraux, tous à la division Équipement et services partagés, qui est la division construction chez Hydro.
Le nom du surintendant général en question apparaissait sur la licence de constructeur-propriétaire de la Régie du bâtiment du Québec au début du mois d'août avec ceux de cinq autres personnes, dont Réal Laporte, président d'HQ Équipement et services partagés. Le 24 août, son nom n'y était plus.
«Nos enquêteurs sont allés chez Hydro-Québec en mai. Ils y ont rencontré des gens», confirme la porte-parole de l'UPAC Anne-Frédérick Laurence.
Toutefois, au terme de l'enquête interne d'Hydro-Québec, les deux parties, Hydro et l'UPAC, ont convenu de ne pas soumettre le dossier au procureur général de la province puisqu'il n'y a pas eu de malversation, mais seulement un manquement éthique concernant un fournisseur, indique une source proche d'Hydro-Québec.
Une malversation implique une sortie d'argent, un détournement d'argent, explique cette même personne. Par manquement éthique, on entend plutôt un abus de confiance.
L'employé a donc pu réintégrer les rangs d'Hydro-Québec avec salaire, mais il a été rétrogradé. Il ne peut plus accorder de contrats, assure notre informateur.
«Pour le moment, je n'ai pas grand-chose à dire», a fait savoir celui-ci quand nous l'avons joint par téléphone à son nouveau lieu de travail chez Hydro-Québec, à Laval.
Vérification indépendante
Quant à l'entreprise concernée, elle a signé un pacte d'intégrité avec Hydro. En vertu de ce pacte, elle se soumet à une vérification indépendante de ses livres, qui est toujours en cours, nous a-t-on confié. Pendant le processus, l'entreprise ne peut pas soumissionner auprès d'Hydro-Québec.
À noter que c'est l'UPAC, et non pas Hydro, qui est à l'origine de l'enquête. Une fois informée par la police anticorruption, Hydro a déclenché le processus d'enquête interne.
Du côté de la société d'État qui a le monopole de la distribution d'électricité, on mentionne collaborer pleinement avec l'UPAC.
«Lorsque les informations ont été portées à l'attention d'Hydro-Québec, une enquête a été menée par l'entreprise, et les résultats ont été présentés à l'UPAC, souligne Marie-Elaine Deveault, attachée de presse chez Hydro. Aucune accusation n'a été portée. Par ailleurs, comme il s'agissait de manquements éthiques, des mesures disciplinaires rigoureuses ont été prises. Hydro-Québec n'a pas payé ni assumé aucuns frais pour des travaux qui auraient été réalisés chez un particulier.»
Un deuxième cas connu en quelques mois
Le surintendant général rétrogradé n'est pas le premier employé d'Hydro-Québec à qui l'on reproche son manque d'éthique. Denis Hervieux, cadre de la société d'État, a été congédié en décembre 2014. Il s'était notamment fait payer un stationnement pour sa Porsche, et sa fille avait obtenu un emploi d'un fournisseur, selon ce qu'a rapporté Le Journal de Montréal.
À l'époque, le ministre Pierre Arcand avait exprimé sa confiance dans les mesures de vérification mises en place par la société d'État. «Il y a beaucoup de contrôleurs à Hydro-Québec, ne vous en faites pas», avait-il insisté.
Dans son bilan de fin d'année en décembre dernier, le patron de l'UPAC Robert Lafrenière avait indiqué aux médias que son équipe enquêtait chez Hydro et que la société d'État faisait même partie de ses quatre grandes priorités en 2015, au même titre que les contrats des municipalités, les grands chantiers routiers et les dossiers informatiques.
Hydro-Québec échange constamment avec l'UPAC sur une multitude de sujets, dit-on à l'interne chez Hydro-Québec. Il a été impossible de savoir quel est le nombre d'enquêtes en cours.

vendredi, juillet 31, 2015

Hydro-Québec demande une hausse de ses tarifs de 1,9 % à compter d'avril 2016

http://www.985fm.ca/economie/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le jeudi 30 juillet 2015 à 16h40. Modifié par Léandre Drolet à 22h12.
Hydro-Québec demande une hausse de ses tarifs de 1,9 % à compter d'avril 2016
MONTRÉAL ? Hydro-Québec demande à la Régie de l'énergie le droit d'augmenter ses tarifs d'électricité de 1,9 pour cent à compter du 1er avril 2016, pour tous les clients résidentiels et la majorité des clients d'affaires.
Le ministre de l`Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Arcand.
 
 
 
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La société d'État a déposé sa demande de hausse tarifaire — la moins élevée des trois dernières années — en la justifiant par l'augmentation des coûts d'approvisionnement et par les coûts liés aux grands froids des derniers hivers.

«Les deux hivers les plus froids de tout l'historique d'Hydro-Québec», a précisé jeudi en appel conférence Daniel Richard, président d'Hydro-Québec Distribution.

Ces frais accrus sont toutefois tempérés par d'autres facteurs, qui ont permis de réduire la hausse demandée, soit l'augmentation des revenus, les gains de productivité de l'entreprise — entre autres par l'installation des compteurs de nouvelle génération qui a aussi mené à la réduction du personnel — et la baisse du coût du service, notamment parce que l'augmentation de la clientèle fait en sorte que les frais fixes sont répartis sur un plus grand nombre de clients, a fait valoir Hydro-Québec.

Si la demande est acceptée, elle signifie une augmentation moyenne de 1,39 $ par mois pour un logement, de 2,53 $ par mois pour une petite maison et de 3,31 $ mensuellement pour une maison moyenne.

L'augmentation serait limitée à 1,2 pour cent pour les grandes entreprises qui paient le tarif industriel.

«On peut considérer que les hausses sont raisonnables», a commenté M. Richard. «Quand on compare nos tarifs avec l'ensemble de l'Amérique du Nord, les tarifs résidentiels à Hydro-Québec demeurent les plus bas.»

Et même si cette hausse est «légère», elle n'est pas faite au détriment de la qualité du réseau, qui est maintenue, soutient-il.

Pour 2015, Hydro-Québec avait été autorisée à augmenter ses tarifs d'électricité de 2,9 pour cent, après avoir demandé une hausse plus substantielle de 3,9 pour cent. L'année précédente, l'augmentation avait été de 4,3 pour cent.

Le ministre de l'Énergie et des ressources naturelles, Pierre Arcand, n'a pas élaboré jeudi sur cette demande qui venait tout juste d'être annoncée, soulignant de plus qu'elle ne relevait pas de lui, mais bien de la Régie de l'énergie.

Il a toutefois déclaré qu'il «est dans l'intérêt des Québécois que les coûts soient autour de l'inflation».

Dans ce but, il dit avoir fait pression sur Hydro-Québec pour qu'elle réalise des gains d'efficience, ce qui peut notamment être fait avec les compteurs intelligents, a avancé le ministre.

Selon les projections les plus récentes de la Banque du Canada, l'inflation avoisinerait les deux pour cent en 2016.

Cette hausse de 1,9 pour cent correspondrait plus ou moins à l'inflation, a aussi commenté Sylvie Roy, porte-parole de la Coalition Avenir Québec (CAQ), ce qui est une bonne chose selon elle.

Mais il ne faut pas oublier que les Québécois ont été frappés par de fortes augmentations ces dernières années, dit-elle. «Hydro-Québec doit se recentrer, être un producteur d'électricité et non un percepteur d'impôts.»

Mme Roy a parrainé à l'Assemblée nationale une pétition signée par quelque 54 000 personnes qui réclament une baisse immédiate de 10 pour cent des tarifs d'électricité.

Selon l'Union des consommateurs, la hausse demandée est peut-être plus faible que les dernières, «mais les consommateurs québécois ont quand même vu leur facture grimper de façon assez importante ces dernières années», souligne Philippe Viel, porte-parole de l'organisme. Il note qu'Hydro-Québec a procédé à des augmentations totalisant près de 10 pour cent au cours des trois dernières années, soit trois fois plus que l'inflation.

Selon lui, les raisons offertes par l'entreprise d'électricité pour justifier sa demande ne sont pas valables. Les hivers ont été froids mais Hydro-Québec a acheté de l'électricité supplémentaire à fort prix à sa division «production», alors qu'il ne s'agit que d'un transfert à l'interne. De plus, l'augmentation de ses coûts d'approvisionnement est en lien avec une décision gouvernementale, soit l'achat d'électricité provenant de l'éolien, qui coûte cher. Le coût de cette politique ne devrait pas être refilé aux consommateurs, croit M. Viel.

Les projections effectuées pour 2016-17 auraient plutôt dû mener à un maintien, voire une baisse des tarifs, ajoute-t-il.

Hydro-Québec avait déjà demandé des baisses tarifaires dans le passé, notamment pour les années 2011-12 et 2012-13.

Comme pour chaque demande de la société d'État, des audiences publiques auront lieu, lors desquelles les personnes intéressées pourront faire valoir leur point de vue sur la hausse demandée. C'est la Régie de l'énergie qui a le dernier mot sur les tarifs.

mercredi, mai 27, 2015

PKP accuse les libéraux de harcèlement; Drainville parle de leur imbécilité

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le mercredi 27 mai 2015 à 16h18. Modifié par Danielle Arsenault à 17h33.
PKP accuse les libéraux de harcèlement; Drainville parle de leur imbécilité
QUÉBEC - Le chef péquiste Pierre Karl Péladeau a accusé mercredi les libéraux de faire preuve de harcèlement envers lui en faisant un rapprochement entre les frais de recouvrement d'Hydro-Québec et ceux de Vidéotron.
M. Péladeau a fait cette observation à la suite d'une réponse du ministre des Ressources naturelles, Pierre Arcand, qui a esquivé une question du Parti québécois en faisant référence à Vidéotron, une filiale de Québecor, le conglomérat dont M. Péladeau est actionnaire de contrôle.

Après avoir mis ses adversaires en garde, lundi, contre la tentation d'instrumentaliser sa situation à des fins politiques, M. Péladeau a considéré la réponse de M. Arcand, en Chambre, comme un exemple de cette stratégie dirigée contre lui.

«On vient encore une fois d'en faire la démonstration, a-t-il dit. Quelle est la nature du rapprochement entre Hydro-Québec et Vidéotron? Si j'appelle ça du harcèlement ou de l'intimidation, on utilise toutes sortes de termes, parce qu'on est en contradiction, ou en contrariété, on est rendu à faire de l'intimidation.»

Selon M. Péladeau, qui a rencontré la presse alors qu'il fait campagne dans la circonscription de Chauveau en prévision d'une élection partielle, ce sera ultimement à la population de formuler un jugement sur la stratégie des libéraux, en Chambre ainsi qu'en commission parlementaire.

«Je pense qu'il y a des conséquences politiques, a-t-il dit. Il va y avoir ce qu'on pourrait considérer du harcèlement et puis ce sera à la population, le cas échéant, de déterminer s'il y en a trop ou s'il n'y en a pas assez. C'est eux qui détermineront, à la fin de cet exercice, et j'écoute et j'entends plusieurs commentateurs, c'est le suffrage universel qui va être celui qui va déterminer de façon définitive.»

M. Péladeau s'est montré du même avis que le commissaire à l'éthique Jacques Saint-Laurent, qui a constaté mardi que le chef péquiste était dans une situation exceptionnelle en raison de ses actifs.

«C'est une situation exceptionnelle, mais ce n'est pas une situation surprenante ou une surprise, a-t-il dit. Lorsque je me suis présenté à Saint-Jérôme, les électeurs savaient fort bien qui j'étais et lorsque les militants du PQ ont décidé de m'offrir le privilège d'être chef, ils le savaient également.»

Alors que M. Saint-Laurent a évoqué des limites à recourir à une fiducie sans droit de regard pour se prémunir des apparences de conflits d'intérêts, M. Péladeau a répété qu'il juge le dispositif adéquat pour sa situation.

Le chef péquiste a rappelé qu'il effectue en ce moment les démarches pour constituer sa fiducie, une décision volontaire compte tenu que seuls les membres du conseil des ministres sont tenus de respecter cette exigence.

«J'ai mentionné que je mettrais mes actions en fiducie, c'est le régime actuel et c'était le régime au moment où je me suis présenté en politique et il en reviendra aux parlementaires, le cas échéant, à déterminer si oui ou non, il y a autre chose», a-t-il dit.

M. Péladeau a répété, mercredi, que le siège social de Québecor déménagerait probablement du Québec si jamais il est forcé de vendre ses actions, une option qu'il rejette.

Le député péquiste Bernard Drainville, qui a posé la question des frais de recouvrement à M. Arcand, a déclaré que les libéraux illustraient ainsi leur manque de jugement car les abonnés d'Hydro-Québec n'ont d'autre choix que de recourir aux services du monopole public.

«Ça dit quelque chose sur l'imbécilité des libéraux, a-t-il dit avant un caucus péquiste. Comparer une entreprise privée qui doit vivre avec d'autres entreprises privées concurrentes et un monopole comme Hydro-Québec qui donne un service essentiel, ça n'a pas rapport.»

M. Drainville a invité M. Arcand à s'intéresser davantage aux conditions imposées aux abonnés de la société d'État qui doivent payer un taux d'intérêt de 14,4 pour cent sur leur solde impayé.

«Le ministre, plutôt que de faire de la petite politique, un peu obsessive d'ailleurs sur le dos de PKP, j'aimerais ça qu'il défende les consommateurs, le monde qui doit payer des taux d'intérêt presque usuraire, ça n'a pas de bon sens, a-t-il dit. Le taux des banques pour les entreprises privées est de moins de 3 pour cent.»

En Chambre, M. Arcand a affirmé que les taux pratiqués par la société d'État, approuvés par la Régie de l'énergie, étaient comparables à ce qui est «admis dans les affaires de façon générale».

«Je dois vous dire que le député de Marie-Victorin me parle de, quoi, 14 pour cent? On vient de me donner l'information: dans le cas de Vidéotron, quand les clients sont en retard, c'est 19,56 pour cent», a-t-il dit.

Lors d'un point de presse après la période des questions, le chef caquiste François Legault a estimé que les libéraux n'ont pas à prendre position contre une entreprise privée.

«C'était un peu déplacé de la part du gouvernement Couillard d'indirectement faire la promotion de Bell finalement, a-t-il dit. Parce que, ce qu'on laisse entendre, c'est que si vous faites affaire avec Bell au lieu de Vidéotron, ça va vous coûter moins cher d'intérêt.»

Mercredi après-midi, Vidéotron a diffusé un communiqué de presse pour préciser que ses taux d'intérêt sont moins élevés que ceux de ses principaux concurrents.

«À la suite d'un échange survenu ce matin lors de la période de questions à l'Assemblée nationale, Vidéotron tient à rétablir les faits au sujet des taux d'intérêt exigés sur les comptes des clients en défaut de paiement ou les comptes en souffrance, s'affichant comme le plus bas de l'industrie des télécommunications au Québec», a indiqué l'entreprise.

Selon Vidéotron, qui a confirmé son taux à 19,56 pour cent, le taux demandé par Bell est de 3 pour cent par mois, soit 42,58 pour cent par année, tandis que Telus, Rogers, Cogeco et Shaw exigent 2 pour cent par mois, soit 26,82 pour cent par année.

vendredi, avril 10, 2015

Hydro-Québec ne fera pas payer ses clients résidentiels pour le Plan Nord

http://www.ledevoir.com/economie/

10 avril 2015 |Julien Arsenault - La Presse canadienne | Actualités économiques
Pierre Arcand n’a pas précisé à quoi serviront les 20 milliards qu’Hydro-Québec doit investir dans le cadre du Plan Nord.
Photo: Jacques Boissinot
La Presse canadienne
Pierre Arcand n’a pas précisé à quoi serviront les 20 milliards qu’Hydro-Québec doit investir dans le cadre du Plan Nord.
Hydro-Québec n’ira pas piger dans les poches de ses clients résidentiels pour financer les quelque 20 milliards qu’elle injectera dans le Plan Nord d’ici 2035, assure le ministre des Ressources naturelles, Pierre Arcand.
 
Participant à une série d’annonces relativement à des investissements privés, M. Arcand a écarté un scénario similaire à celui du développement de la filière éolienne, souvent évoqué par la société d’État pour justifier des hausses de tarifs. « Dans le cas du Plan Nord, c’est un projet dans lequel il va y avoir suffisamment de clients pour que cela soit rentable pour Hydro-Québec, a-t-il affirmé jeudi à Montréal. Non, le Plan Nord n’engendrera pas de hausses de tarifs. »
 
En mêlée de presse, M. Arcand a également garanti que l’implication d’Hydro-Québec dans le Plan Nord n’aura pas d’impact sur son dividende versé au gouvernement du Québec, qui a atteint un montant record de 2,53 milliards en 2014.
 
Le dossier a refait surface au lendemain de la présentation de la nouvelle mouture du Plan Nord, puisque le document d’environ 50 pages n’indique pas précisément à quoi serviront les 20 milliards qui doivent être investis par la société d’État. Questionné par les journalistes, M. Arcand n’a pas voulu fournir plus de détails entourant les projets qu’Hydro-Québec pourrait piloter puisque les consultations auprès des communautés autochtones concernées ne sont pas terminées. « Avant de les faire connaître publiquement, vous comprendrez que l’on veut en discuter avec nos partenaires, a-t-il dit. Les projets sont extrêmement sérieux. Il y a un potentiel très important. »
 
Le ministre des Ressources naturelles s’est limité à ce qu’il avait dit la veille, rappelant qu’il pouvait s’agir de projets hydroélectriques, de lignes de transport d’électricité ou de fibre optique, afin d’améliorer les communications au nord du 49e parallèle.
 
Sa réponse a été similaire en ce qui a trait aux tarifs hydroélectriques, comme le tarif L, qui pourraient être offerts aux entreprises afin de les inciter à investir dans le nord québécois.« Ça varie et c’est toujours comme cela. Il y a des tarifs de développement économique, d’autres qui tiennent compte du volume. Il n’y a pas une industrie qui est pareille. »
 
M. Arcand était flanqué du ministre de l’Économie, Jacques Daoust, ainsi que du ministre délégué aux Mines, Luc Blanchette, pour confirmer divers projets d’investissements privés totalisant 225 millions sur le territoire québécois couvert par le Plan Nord. Ces derniers étaient accompagnés de représentants de Focus Graphite, Redevances Aurifères Osisko, mine Raglan et le COREM — spécialisé dans la recherche et le développement en traitement de minerai.
 
Estimé à 166 millions, le projet de Focus Graphite débutera par une étude de faisabilité pour la construction d’une usine de transformation pour la production de produits de graphite à valeur ajoutée à Sept-Îles, sur la Côte-Nord. Le graphite est notamment utilisé dans la fabrication d’anodes pour les batteries lithium-ion rechargeables utilisées dans les voitures électriques et hybrides. Ces annonces ne devraient toutefois pas se traduire par la création significative d’emplois à court terme, a-t-il été précisé.