Annonce

Aucun message portant le libellé En route vers la présidentielle américaine. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé En route vers la présidentielle américaine. Afficher tous les messages

jeudi, mars 10, 2016

Le Parti républicain appelle à la mobilisation contre Trump

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

Mise à jour le mercredi 9 mars 2016 à 22 h 21 HNE  Reuters
Le candidat à l'investiture du Parti républicain en vue de l'élection présidentielle, Donald Trump
Le candidat à l'investiture du Parti républicain en vue de l'élection présidentielle,
 Donald Trump
  Photo :  Joe Skipper / Reuters

Deux victoires pourraient suffire, la semaine prochaine, à Donald Trump pour être assuré de l'investiture du Parti républicain, ont averti mercredi plusieurs membres influents du mouvement conservateur hostiles à sa candidature.
« Si nous perdons la Floride et l'Ohio, j'ai peur qu'il ne devienne imbattable », a ainsi averti le sénateur Lindsey Graham, qui faisait partie des prétendants potentiels au début de la course à l'investiture.
Le tonitruant milliardaire new-yorkais a creusé l'écart mardi avec ses trois poursuivants en remportant trois des quatre primaires du jour. Il s'est toutefois montré plus conciliant à l'égard des bonzes du Parti, qui sont vent debout contre sa candidature depuis ses victoires du super mardi, la semaine dernière.
« Si nous acceptons ce qui se passe et que nous nous rassemblons tous au lieu de dépenser tout cet argent en publicités télévisées, personne ne pourra battre le Parti républicain. Nous serons assurés d'aller à Washington », a-t-il promis.
Le magnat de l'immobilier s'est en outre entretenu par téléphone avec Paul Ryan, président républicain de la Chambre des représentants. « C'est quelqu'un de bien », a-t-il ensuite déclaré.
Malgré le tir de barrage des élites du Parti, Donald Trump s'est donc imposé mardi dans le Michigan, gros lot du jour, ainsi que dans le Mississippi et à Hawaï, ne laissant que l'Idaho à Ted Cruz, son plus proche adversaire.
« Si vous ne voulez pas que Donald Trump soit investi. Si vous ne voulez pas offrir la victoire sur un plateau à Hillary Clinton et aux démocrates, je vous invite à vous joindre à nous », a dit ce dernier mercredi. Le sénateur du Texas se présente comme la seule alternative crédible, mais n'a pas non plus les faveurs du Parti.
Sanders résiste
Mardi prochain, la course à l'investiture républicaine aura lieu dans l'Ohio, la Floride, l'Illinois, le Missouri et la Caroline du Nord.
Dans les deux premiers, le vainqueur empochera les voix de tous les délégués, ce qui pourrait mettre Donald Trump hors d'atteinte.
Selon le décompte de l'agence Associated Press, il a d'ores et déjà acquis les voix de 458 délégués. Il en faut 1237 pour être investi. Cruz, deuxième, en aurait 359. Marco Rubio, sénateur de Floride, est décroché avec 151 et John Kasich, gouverneur de l'Ohio, ferme la marche avec 54.
Jeb Bush, ex-gouverneur de Floride, qui a jeté l'éponge le mois dernier, doit rencontrer Rubio et Kasich à Miami avant les scrutins de mardi, dit-on dans son entourage, sans préciser s'il compte apporter son soutien à l'un des deux prétendants.
Côté démocrate, Hillary Clinton s'est imposée mardi dans le Mississippi (41 délégués), où 90 % des électeurs noirs ont voté pour elle, selon les sondages réalisés à la sortie des urnes, mais Bernie Sanders a fait durer le suspens en l'emportant d'une courte tête dans le Michigan, État industriel en proie à la crise où 148 délégués étaient en jeu.
Au décompte des voix acquises, l'ex-sénatrice de New York en affiche 1221 et le sénateur socialiste du Vermont, 571. Elle peut aussi s'appuyer sur le soutien d'une majorité de super délégués, non élus par ce dispositif de primaires.
La convention démocrate réunira 4764 délégués à Philadelphie, et il en faudra au moins 2383 pour briguer la succession de Barack Obama au scrutin du 8 novembre.

mercredi, mars 09, 2016

Trump poursuit son élan, tandis que les jeux sont loin d'être faits chez les démocrates

 http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

 Mise à jour le mercredi 9 mars 2016 à 0 h 55 HNE  Radio-Canada avec La Presse Canadienne, 
Reuters et Agence France-Presse
Après que les médias américains lui eurent donné la victoire au Michigan, Donald Trump s'est lancé dans un de ses discours égocentriques et interminables dont il a le secret, mais dont l'électorat républicain ne semble plus vouloir se passer.
Donald Trump  Photo :  PC/Lynne Sladky

Donald Trump est en bonne voie de réaliser ce que personne n'aurait osé prédire il y a un an.
Le politicien populiste a fait des pas importants vers l'investiture du Parti républicain en vue de l'élection présidentielle en enlevant le Mississippi, un État du sud rural, et le Michigan, un État du nord industriel, lors des primaires de mardi.
« Cela montre comment les électeurs sont brillants. Ils ont bien vu que les millions dépensés en publicité contre moi ne sont que des mensonges », a-t-il lancé à ses partisans.
À 23 h 30, Donald Trump pouvait espérer enlever tous les délégués du Mississippi. Après le décompte de 95% des suffrages, il avait obtenu 47,4 % des voix. Il devançait Ted Cruz, celui qui a été décrit comme étant le seul pouvant l'empêcher de remporter l'investiture du parti par près de 11points de pourcentage.
Si Donald Trump obtient 50 % des voix, il pourra compter sur l'appui des 40délégués de l'État à la convention, en juillet.
Tout a fonctionné comme sur des roulettes pour lui au Michigan. Après le dépouillement de 78 % des suffrages, Trump récoltait 36,8% des voix. Il devançait largement le sénateur Ted Cruz et le gouverneur de l'Ohio voisin, John Kasich. Marco Rubio faisait seulement de la figuration. Par contre, pour ce qui est des délégués, M. Trump n'en obtient qu'une pluralité.
Après que les médias américains lui eurent donné la victoire au Michigan, Donald Trump s'est lancé dans un de ses discours égocentriques et interminables dont il a le secret et donc l'électorat républicain ne semble plus vouloir se passer. Il en a profité pour se moquer de Ted Cruz.
« Ted Cruz a beau dire qu'il peut me battre, mais il n'y est que rarement parvenu. Ce soir, une seule personne a bien fait : c'est moi. »— Donald Trump
Il s'est aussi moqué des politiciens traditionnels. « Ils ne vous mèneront jamais à la Terre promise parce qu'ils sont dominés par les groupes d'intérêt. »
Donald Trump est également sorti vainqueur des caucus républicains à Hawaï mercredi matin. 
Mince consolation pour Ted Cruz : le sénateur du Texas a remporté la primaire de l'Idaho, selon des projections de Fox et de MSNBC.
Bernie Sanders a remercié les électeurs d'avoir fait mentir les sondages qui le donnaient perdant par plus de 20 points.Bernie Sanders a remercié les électeurs d'avoir fait mentir les sondages
 qui le donnaient perdant par plus de 20 points.  
Photo :  PC/Alan Diaz
Du côté démocrate, rien n'est encore joué, loin de là. Hillary Clinton a beau avoir enlevé les primaires du parti au Mississippi, son adversaire Bernie Sanders n'avait pas encore dit son dernier mot. Il était en train de s'adjuger le Michigan, un État beaucoup plus payant sur le plan du nombre de délégués.
Après un court ressac entre 22 h 15 et 22 h 30, l'écart entre le sénateur du Vermont, qui a semblé profiter de la grogne des démocrates de cet État contre les ententes de libre-échange, et l'ancienne secrétaire d'État n'a cessé de croître.
À un certain moment, M. Sanders devançait sa rivale par plus de 27 000 votes, mais soudainement sa priorité a chuté à seulement 8000 voix avant de remonter à plus de 28 000.
Même si elle a perdu, les résultats sont si serrés que Mme Clinton pourra néanmoins compter sur l'appui d'une bonne part des 130 délégués qui étaient en jeu.
Au cours d'une brève déclaration, Bernie Sanders a remercié les électeurs d'avoir fait mentir les sondages qui le donnaient perdant par plus de 20 points. « La révolution du peuple est forte dans toutes les parties du pays et elle deviendra encore plus forte », a-t-il dit.
Au Mississippi, la cause a été entendue dès la fermeture des bureaux de scrutin. Après le dépouillement de 95 % des suffrages, Mme Clinton récoltait 82,9 % des suffrages, ce qui lui donnerait la quasi-totalité des 36 délégués du Parti démocrate.
La directrice des communications d'Hillary Clinton, Jennifer Palmieri, a fait preuve d'optimisme, affirmant que l'organisation de Mme Clinton « demeurait sûre qu'elle obtiendra la nomination ».La directrice des communications d'Hillary Clinton, 
Jennifer Palmieri, a fait preuve d'optimisme, affirmant que 
l'organisation de Mme Clinton « demeurait sûre qu'elle obtiendra la nomination ».
  Photo :  PC/Tony Dejak
Pendant que le dépouillement se poursuivait au Michigan, Mme Clinton n'a pu s'empêcher de piquer les républicains. « Chaque fois qu'on pense que cela ne peut plus s'envenimer de leur côté, ils trouvent une façon de le faire, a-t-elle lancé. Alors que leurs discours s'enfoncent dans les abysses, l'enjeu pour la présidentielle devient plus grand. »
« Nous avons préparé notre stratégie afin de rassembler le plus grand nombre de délégués. Nous allons terminer la soirée en tête [à ce chapitre] », a ajouté sa directrice des communications, Jennifer Palmieri.
Nombre de délégués avant les résultats de mardi chez les républicains :

  • Donald Trump : 389
  • Ted Cruz : 303
  • Marco Rubio : 154
  • John Kasich : 37
Un nombre de 1237 délégués est nécessaire pour remporter l'investiture républicaine.
Nombre de délégués (incluant les superdélégués) avant les résultats de mardi chez les démocrates :

  • Hillary Clinton : 1150
  • Bernie Sanders : 500
Un nombre de 2383 délégués est nécessaire pour remporter la course démocrate.