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samedi, janvier 09, 2016

Femmes autochtones : la Commission doit enquêter sur la prostitution sur des navires

http://ici.radio-canada.ca/regions/ontario/

Mise à jour le vendredi 8 janvier 2016 à 15 h 28 HNE
Laquier
 Photo :  Radio-Canada/Pierre-Mathieu Tremblay

L'enquête sur les femmes autochtones disparues ou assassinées doit s'attarder au trafic humain de femmes autochtones sur des navires en partance de Thunder Bay, déclare Dawn Lavell-Harvard, la présidente de l'Association des femmes autochtones du Canada.
Un texte de Martine LabergeTwitterCourriel
Mme Lavell Harvard dit qu'elle n'est pas surprise que la question ait fait surface lors des consultations en vue d'une Commission d'enquête sur les femmes autochtones disparues ou assassinées cette semaine à Thunder Bay.
La ministre des Affaires autochtones et du Nord, Carolyn Bennett, s'est dite préoccupée par ce qu'elle a entendu à Thunder Bay.
« Les femmes sont montées à bord des navires, puis ont disparu. »— Carolyn Bennett, ministre des Affaires autochtones et du Nord
Les ministres des Affaires autochtones et de la Condition féminine ont recueilli plus de 150 témoignages de la part de femmes et de familles autochtones à Thunder Bay.
La ministre Bennett a rapporté que les familles voulaient s'assurer que le mandat de la future Commission puisse inclure une coopération avec les États-Unis pour enquêter sur le trafic de femmes dans les eaux internationales.
Déjà en 2013, Radio-Canada avait rapporté que l'enquête d'une étudiante à la maîtrise de l'Université du Minnesota avait révélé que le port de Thunder Bay était une plaque tournante du trafic humain à des fins sexuelles.
Violence extrême
La rencontre de mercredi à Thunder Bay était la première à l'extérieur de la capitale fédérale.
Les ministres ont entendu pour la première fois des témoignages de familles, mais aussi de femmes qui ont elles-mêmes été victimes de violence extrême. La ministre de la Condition féminine, Patty Hajdu, qui participe à ces consultations, affirme que cette première rencontre a confirmé l'importance de donner la parole non seulement aux familles qui ont perdu un proche, mais aussi aux femmes qui ont survécu à une situation de danger extrême.

mardi, décembre 08, 2015

Femmes autochtones assassinées ou disparues : l'enquête publique annoncée demain

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

Mise à jour le lundi 7 décembre 2015 à 16 h 10 HNE   Radio-Canada avec CBC
Des femmes autochtones assassinées ou disparues
Des femmes autochtones assassinées ou disparues  Photo :  CBC/Radio-Canada

Ottawa annoncera demain la tenue d'une enquête publique sur le sort des femmes autochtones assassinées ou disparues, selon ce qu'a appris Radio-Canada.
Les médias ont été convoqués à 12 h 30 dans le foyer du parlement. La tenue de l'enquête publique sera annoncée par la ministre des Affaires autochtones, Carolyn Bennett, la ministre de la Justice, Jody Wilson-Raybould, (elle-même d'origine autochtone) ainsi que la ministre de la Condition féminine, Patricia Hajdu.
Cette enquête publique était demandée depuis plusieurs années par les Premières Nations du Canada, mais le gouvernement Harper y avait toujours opposé une fin de non-recevoir. Le Parti libéral du Canada, aujourd'hui au pouvoir, avait pour sa part promis la tenue d'une telle enquête lors de la dernière campagne électorale.
Cette annonce survient alors que le premier ministre Justin Trudeau participera demain matin à une rencontre spéciale de l'Assemblée des Premières Nations, à Gatineau.
Femmes autochtones disparues ou assassinées, notre dossier
On ne connaît pas encore les détails du mandat de l'enquête publique. Il est donc trop tôt pour dire si son président - ou sa présidente - pourra se pencher plus largement sur les violences faites aux femmes autochtones, comme celles mises en évidence par le reportage réalisé à Val d'Or par l'équipe de l'émission Enquête en octobre dernier.
Selon les plans proposés à la ministre Bennett, la commission d'enquête sur les femmes autochtones disparues ou assassinées pourrait avoir jusqu'à cinq volets régionaux, en plus de la commission nationale. Les sous-commissions seraient réparties entre le Québec et l'Atlantique, l'Ontario, le Manitoba et les Prairies, la Colombie-Britannique et le Nord.
Commissaire pressentie
Deux femmes autochtones pressenties pour siéger à la commission d'enquête se sont dites prêtes à relever le défi.
Mary Ellen Turpel-Lafond, âgée de 52 ans, est protectrice de la jeunesse en Colombie-Britannique. Son mandat se termine en 2016. Elle est née d'un père cri et d'une mère écossaise. Elle a fait son droit à Osgoode Hall, sa maîtrise en droit international à l'Université de Cambridge et son doctorat à Harvard.
Michèle Audette, ex-présidente de l'Association des femmes autochtones du Canada et candidate libérale aux élections fédérales d'octobre dernier, a récemment déclaré qu'elle serait honorée de servir comme commissaire.
Quelque 1200 femmes autochtones ont été assassinées ou portées disparues en 30 ans au Canada. Toutes proportions gardées, c'est de trois à quatre fois plus que dans la population canadienne en général.
Le Parti libéral estimait en campagne électorale que l'enquête publique sur les femmes autochtones prendrait deux ans et coûterait 40 millions de dollars. En comparaison, la Commission de vérité et réconciliation avait duré 6 ans et coûté 60 millions de dollars.