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Publié le 19 mars 2017 à 19h00 | Mis à jour à 19h00
Publié le 19 mars 2017 à 19h00 | Mis à jour à 19h00
Donald Trump et Barack Obama se sont échangés quelques mots le Jour d'investiture, le 20 janvier. REUTERS |
MICHELE SALCEDO
Associated Press
Washington
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Les deux principaux membres de la commission du renseignement de la Chambre des représentants affirment que les documents remis par le département de la Justice et le FBI ne contenaient aucune preuve que l'administration Obama avait mis sous écoute la tour Trump.
Ces mêmes documents offrent des preuves circonstancielles concernant la collusion entre des citoyens américains et la Russie pour influencer le résultat de l'élection présidentielle, a ajouté le numéro 1 démocrate de la commission, Adam Schiff.
Selon lui, les preuves obtenues sont suffisantes pour permettre à la Chambre des représentants de lancer une enquête à ce sujet.
Les audiences de la commission du renseignement sur le rôle joué par la Russie dans le piratage des ordinateurs du comité national démocrate doivent commencer lundi. Elle doit aussi se pencher sur les accusations sans fondement lancées par Donald Trump contre son prédécesseur. L'actuel directeur du FBI James Comey, et le directeur de l'Agence de la sécurité nationale, Mike Rodgers, doivent y comparaître.
Le président de la commission, Devin Nunes, s'est montré très franc à ce sujet. Selon lui, il n'existe aucune preuve physique que la tour Trump a été placée sous écoute pendant la campagne électorale.
«Les renseignements que nous avons reçus vendredi nous amènent vers cette direction, a-t-il ajouté. Il n'y avait pas de mandat de la cour dont je suis au courant.»
En vertu de la Loi sur la surveillance du renseignement étranger, des enquêteurs doivent obtenir un mandat pour placer un suspect étranger sous écoute.
À l'instar des deux dirigeants de la commission, d'autres élus ont mis en doute les accusations de M. Trump.
Les sénateurs républicains Tom Cotton (Arkansas) et Susan Collins (Maine) ont déclaré qu'il n'y avait aucune preuve contre l'administration Trump.
Quant à l'ingérence russe dans l'élection présidentielle, M. Nunes a dit que «les Américains et tous les partis politiques portent leur attention à la menace représentée par la Russie».
«Nous savons que les Russes ont tenté de s'impliquer dans nos campagnes électorales, comme ils ont tenté de le faire depuis plusieurs décennies. Elle a essayé de s'ingérer dans les élections en Europe et sur l'ensemble de la planète», a-t-il soutenu.
M. Nunes a indiqué que la commission examinera si les Russes voulaient seulement saper la confiance envers le système électoral américain ou s'ils ont voulu faire élire Donald Trump.
«Nous devons aller jusqu'au bout», a-t-il souligné.