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Publié le 20 septembre 2016 à 07h33 | Mis à jour à 11h01
Donald Trump Jr, qui se fait fréquemment l'avocat des positions de son père, a publié sur son compte Twitter une photo avec une coupe de bonbons estampillée du slogan du candidat républicain «Make America great again!»
Publié le 20 septembre 2016 à 07h33 | Mis à jour à 11h01
AP |
Agence France-Presse
Washington
Washington
Le fils aîné du candidat républicain à la Maison-Blanche Donald Trump a comparé, dans un tweet, les réfugiés syriens à des «bonbons empoisonnés», suscitant de vives réactions notamment dans le camp démocrate.
Donald Trump Jr, qui se fait fréquemment l'avocat des positions de son père, a publié sur son compte Twitter une photo avec une coupe de bonbons estampillée du slogan du candidat républicain «Make America great again!» (Rendre à l'Amérique sa grandeur).
«Si j'avais un bol de bonbons et vous disais que, dans le lot, trois étaient empoisonnés, en prendriez-vous une poignée? Tel est notre problème avec les réfugiés syriens», a-t-il lancé. «Cette image dit tout. Arrêtons le politiquement correct qui ne fait pas de l'Amérique une priorité».
This image says it all. Let's end the politically correct agenda that doesn't put America first. #trump2016
Sa remarque a rapidement fait réagir les réseaux sociaux et provoqué des réactions indignées dans le camp démocrate.
«Dégoûtant», a ainsi réagi sur Twitter le porte-parole de la candidate démocrate Hillary Clinton, Nick Merrill.
«Voici l'un des millions d'enfants que vous avez comparés à un bonbon empoisonné», a écrit l'une des anciennes plumes de Barack Obama, Jon Favreau, accompagnant son tweet de la photo d'Omran, un Syrien de 5 ans blessé dans un raid aérien à Alep dont le portrait a fait le tour du monde cet été.
Après les attentats de samedi aux États-Unis, Donald Trump a renoué avec ses thèmes de campagne de prédilection avec un virulent discours lundi en Floride dans lequel il a lié menace islamiste et immigration.
Il prône la fermeture sélective des frontières en fonction des pays d'origine. Par exemple, il souhaite arrêter tout accueil de réfugiés syriens et dénonce le projet de sa rivale démocrate d'augmenter leur nombre fixé aux alentours de 65 000 par Barack Obama.
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