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Publié le 27 mai 2016 à 22h59 | Mis à jour le 27 mai 2016 à 22h59
Le journaliste enquêteur Claude Poirier a préparé une émission d'une demi-heure sur le meurtre sordide de Valérie Leblanc.
Publié le 27 mai 2016 à 22h59 | Mis à jour le 27 mai 2016 à 22h59
COURTOISIE, CORUS MÉDIA |
LOUIS-DENIS EBACHER
Le Droit
Le Droit
«Il va y avoir du nouveau» dans le dossier Valérie Leblanc, croit le journaliste enquêteur Claude Poirier, qui a préparé une émission d'une demi-heure portant sur le meurtre sordide de la jeune femme survenu derrière le Cégep de l'Outaouais, il y a presque cinq ans. Le «nouveau», selon M. Poirier, pourrait bien surgir après la diffusion de son émission, mercredi prochain.
Valérie Leblanc a été battue et brûlée derrière le Cégep de l'Outaouais le 23 août 2011.
COURTOISIE, CORUS MÉDIA
Le meurtre a dégoûté l'Outaouais et le Québec. L'étudiante du Cégep de l'Outaouais a été battue et brûlée derrière l'établissement du boulevard de la Cité-des-Jeunes lors de la rentrée scolaire, le 23 août 2011.
La police de Gatineau semble dans un épais brouillard à la veille du cinquième anniversaire du meurtre, qui aura lieu dans trois mois, sans qu'un suspect soit arrêté.
L'an dernier, le journaliste Claude Poirier s'est rendu en Outaouais à la rencontre des parents, de la grand-mère et des amis de Valérie. Il a aussi rencontré Marc Leduc, inspecteur-chef de la Division des enquêtes criminelles du Service de police de la Ville de Gatineau.
Les entrevues ont été condensées dans une émission d'une demi-heure, dont la première diffusion aura lieu à 21 h, le 1er juin, à Historia. «Je m'attends à avoir du nouveau là-dedans», lance Claude Poirier, en entrevue téléphonique avec LeDroit.
En lui-même, l'émission ne fait pas de grandes révélations jusqu'ici inconnues du public. La police de Gatineau dit «poursuivre son enquête», la grand-mère de la jeune femme parle du deuil impossible à faire, les parents se disent toujours à la recherche de réponses, et les amis de la victime se rappellent des jours suivant le drame, incluant le comportement de médias, que certains semblent ne pas avoir apprécié.
Mais, du moins, les langues pourraient se délier, espère-t-il.
Menant sa propre enquête, Claude Poirier croit que la jeune Leblanc «a été suivie» jusqu'au lieu du crime, dans le boisé du parc de la Gatineau, derrière le cégep. Il ne fait pas implicitement état de cette impression dans son documentaire, mais il en fait la confidence, à l'autre bout de la ligne.
Dans les jours suivant le meurtre, la police de Gatineau a publié un portrait-robot d'un éventuel «témoin important», mais encore personne n'a été relié définitivement à ce visage.
Lorsqu'il est passé dans la région, l'an dernier, M Poirier a pris momentanément le micro du 104,7 Outaouais pour faire un appel à tous.
C'est surtout ce qui pourrait surgir après la diffusion de son émission qui pourrait révéler de nouveaux éléments, selon le journaliste.
Pour le reste, il s'est dit peu surpris par les réponses données par la police de Gatineau, qu'il écorche au passage.
«Les polices municipales, dit M. Poirier en entrevue, font un ou deux meurtres par année. Quand les familles des victimes appellent pour avoir des nouvelles, on dirait qu'on les dérange. Elles sont laissées dans l'ignorance.»
M. Poirier constate que les relations entre les médias et les policiers ont changé depuis ses débuts. «Moi, quand j'arrive, je veux voir l'enquêteur. Asteure, on nous dit rien.»
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