http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/
Mise à jour le jeudi 4 février 2016 à 23 h 45 HNE Reuters
Mise à jour le jeudi 4 février 2016 à 23 h 45 HNE Reuters
Des djihadistes brandissent le drapeau du groupe armé État islamique. Photo : Stringer / Reuters |
Le groupe armé État islamique (EI) compte environ 25 000 combattants en Syrie et en Irak contre 31 000 recensés lors d'une précédente estimation, indique un rapport du renseignement américain dévoilé par la Maison-Blanche jeudi.
Cette baisse des effectifs d'environ 20 % s'explique par les victimes sur les champs de bataille et par des désertions, précisent des responsables américains. Ils notent que la campagne anti-EI effectue des progrès.
Ces nouveaux éléments « montrent qu'ils (les djihadistes) continuent de représenter une menace importante, mais que leur nombre a décliné », a dit Josh Earnest, porte-parole de la présidence américaine.
Les combattants de l'EI « ont subi des pertes importantes », a-t-il ajouté, saluant les efforts des partenaires de la coalition internationale dans les combats sur le terrain.
Les forces de sécurité en Irak et les milices tribales et les groupes de l'opposition modérée en Syrie apportent une contribution importante, a poursuivi le porte-parole. Plus de 10 000 frappes aériennes ont été menées par la coalition internationale.
« L'EI éprouve plus de difficultés qu'auparavant à renouveler ses effectifs et nous sommes conscients de la nécessité d'une coopération de la communauté internationale pour stopper l'afflux de combattants étrangers dans la région. »— Josh Earnest, porte-parole de la Maison-Blanche
Le nouveau rapport évalue qu'il y aurait de 19 000 à 25 000 combattants de l'EI, alors qu'ils étaient de 20 000 à 31 000 dans une estimation faite en 2014.
« Cette baisse traduit les effets combinés des morts au combat, des désertions, des mesures disciplinaires, de la baisse du recrutement et des difficultés que les combattants étrangers éprouvent à se rendre en Syrie », a expliqué Emily Horne, porte-parole du Conseil de sécurité nationale.
Le rapport ne prend pas en compte les filiales de l'État islamique en Asie du Sud ou dans d'autres pays du Moyen-Orient ou d'Afrique du Nord, comme la Libye, où l'organisation est en phase de développement.