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jeudi, décembre 03, 2015

Fusillade en Californie: 14 morts; les deux suspects musulmans abattus ont été identifiés

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Publié par La Presse Canadienne le mercredi 02 décembre 2015 à 15h01. Modifié par Charles Payette le jeudi 03 décembre 2015
Fusillade en Californie: 14 morts; les deux suspects musulmans abattus ont été identifiés
La Presse Canadienne
SAN BERNARDINO, Californie - Au moins deux assaillants lourdement armés ont ouvert le feu lors d'un banquet dans un centre de services pour des personnes souffrant de troubles du développement, mercredi, en Californie, tuant 14 personnes et en blessant 17, dans une attaque soigneusement orchestrée, selon la police.
Quelques heures après la fusillade, la police à la recherche des assaillants a criblé de balles un véhicule utilitaire sport sombre non loin du centre de soins.
Un homme et une femme, Syed Rizman Farook, un citoyen américain de 28 ans, et Tashfeen Malik, 27 ans, qui serait sa conjointe, ont été tués. Ils étaient armés de fusils d'assaut et d'armes de poing.
Employé du centre
L'homme était inspecteur au département de la santé du comté de San Bernardino. Il aurait quitté brusquement une fête dans un centre de services pour des personnes souffrant de troubles du développement avant d'y revenir peu de temps après avec sa compagne et ouvrir le feu. Des explosifs ont aussi été trouvés sur place.
Une troisième personne ayant été aperçue courant près du lieu de l'échange de coups de feu avec la police a été mise en détention, mais M. Burguan a dit ignorer si cette personne avait un quelconque lien avec la tuerie.
La police ne s'est pas prononcée sur les motifs des tireurs, mais David Bowdich, directeur adjoint du bureau du FBI à Los Angeles, a affirmé que le bureau se penchait sur plusieurs hypothèses, incluant violences dans un milieu de travail et terrorisme. Il n'a pas donné plus de détails.

Le FBI a affirmé que l'hypothèse du terrorisme n'était pas écartée, mais qu'il était trop tôt pour tirer des conclusions. La police a aussi indiqué qu'un dispositif possiblement explosif avait été trouvé dans le centre de soins.
Les autorités estiment qu'au moins 14 personnes ont perdu la vie et que plus d'une douzaine ont été blessées, mercredi, à la suite de la fusillade. Dix blessés ont été hospitalisés dans un état critique, et trois se trouvaient dans un état sérieux, a affirmé le chef des pompiers, Tom Hannemann.
D'autres personnes ont pu quitter rapidement l'édifice, les mains en l'air, et ont été fouillées par la police avant d'être réunies avec leurs proches.

M. Burguan avait dit plus tôt que jusqu'à trois tireurs étaient entrés au Inland Regional Center de San Bernardino et avaient ouvert le feu.

La police avait dit que les assaillants avaient pu quitter le secteur en VUS.

«Ils étaient très bien préparés, comme s'il s'agissait d'une opération planifiée», a indiqué le directeur Burguan.

La fusillade — survenue moins de trois semaines après les attentats de Paris, qui ont fait 130 morts — a immédiatement fait craindre une attaque terroriste, surtout après que la police de San Bernardino a révélé que plus d'un tireur pouvait se trouver sur les lieux, et que le président Barack Obama avait été mis au fait de la situation par son conseiller à la sécurité intérieure.

Pendant la chasse à l'homme, des boutiques, des édifices à bureaux et au moins une école ont été bouclés dans cette ville de 214 000 habitants située à environ 95 kilomètres à l'est de Los Angeles.

Des unités de triage ont été installées sur place et des victimes ont été aperçues sur des civières devant le Inland Regional Center, qui offre des services à des personnes souffrant de troubles du développement.

La directrice générale du centre de services sociaux, Maybeth Field, a indiqué que la police se concentrait sur un édifice dans lequel travaillent au moins 25 employés et où se trouvent une bibliothèque et une salle de conférences. La régie régionale de la santé de San Bernardino tenait ce jour-là un banquet dans l'édifice.

M. Burguan a indiqué que quelqu'un avait quitté l'événement au centre de soins à la suite d'une «quelconque dispute», mais les enquêteurs ignoraient si cela avait un lien avec le massacre ayant suivi dans la ville.