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Publié par Associated Press le mercredi 09 septembre 2015 à 07h37. Modifié par Charles Payette à 09h06.
Louis Lacroix
BRUXELLES - Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a demandé mercredi aux États membres de l'Union européenne d'accueillir 160 000 réfugiés, en prévenant que la Grèce, l'Italie et la Hongrie ne peuvent plus porter ce fardeau seules.
On en parle en ondes :
M. Juncker a lancé un appel enflammé devant le Parlement européen, au moment de dévoiler une série de mesures pour aider l'Europe à affronter sa pire crise des réfugiés depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
Il a averti que la crise ne disparaîtra pas magiquement, en rappelant que quelque 500 000 migrants sont entrés en Europe cette année, dont plusieurs qui proviennent de pays déchirés par la guerre comme la Syrie et l'Afghanistan.
M. Juncker a demandé pourquoi les pays qui combattent le groupe armé État islamique ne sont pas prêts à accueillir ceux qui fuient les djihadistes.
Certains pays ont dénoncé la proposition de M. Juncker avant même qu'elle ne soit officiellement annoncée. Les chances qu'elle soit maintenant adoptée sont incertaines, puisqu'elle devra être acceptée par la majorité des 28 pays membres de l'UE.
Le plan de M. Juncker implique le partage parmi 22 membres de 120 000 réfugiés provenant de Grèce, d'Italie et de Hongrie, en plus des 40 000 réfugiés issus de Grèce et l'Italie que l'UE demandait de répartir en mai.
Le Royaume-Uni, le Danemark et l'Irlande n'ont aucune obligation juridique de participer au stratagème, pendant que la Grèce, l'Italie et la Hongrie en sont bien évidemment exclues.
Malgré l'urgence de la situation, seulement 32 000 réfugiés ont été répartis depuis la première proposition. La Hongrie l'avait rejetée, tout comme la République tchèque, la Slovaquie et la Pologne.
M. Juncker a demandé que les deux plans soient acceptés lundi lors d'une rencontre des ministres européens de l'Intérieur, à Bruxelles. «Cela doit être fait de manière obligatoire», a-t-il dit.
À Berlin, la chancelière allemande Angela Merkel a appuyé le nouveau plan et elle aussi demandé qu'il soit obligatoire.
«Nous avons besoin d'un accord contraignant concernant une distribution contraignante des réfugiés parmi tous les États membres, en fonction de critères équitables», a-t-elle dit. L'Allemagne a accueilli plus de migrants que n'importe quel autre pays européen et devrait en accepter 31 000 de plus sous le nouveau plan.
M. Juncker a aussi annoncé une liste de pays jugés «sécuritaires», ce qui signifie que les migrants qui en proviennent risquent d'être refoulés. Ces pays sont tous des candidats à l'accession à l'UE: l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine, le Kosovo, la Macédoine, le Monténégro, la Serbie et la Turquie.
Il a averti que la crise ne disparaîtra pas magiquement, en rappelant que quelque 500 000 migrants sont entrés en Europe cette année, dont plusieurs qui proviennent de pays déchirés par la guerre comme la Syrie et l'Afghanistan.
M. Juncker a demandé pourquoi les pays qui combattent le groupe armé État islamique ne sont pas prêts à accueillir ceux qui fuient les djihadistes.
Certains pays ont dénoncé la proposition de M. Juncker avant même qu'elle ne soit officiellement annoncée. Les chances qu'elle soit maintenant adoptée sont incertaines, puisqu'elle devra être acceptée par la majorité des 28 pays membres de l'UE.
Le plan de M. Juncker implique le partage parmi 22 membres de 120 000 réfugiés provenant de Grèce, d'Italie et de Hongrie, en plus des 40 000 réfugiés issus de Grèce et l'Italie que l'UE demandait de répartir en mai.
Le Royaume-Uni, le Danemark et l'Irlande n'ont aucune obligation juridique de participer au stratagème, pendant que la Grèce, l'Italie et la Hongrie en sont bien évidemment exclues.
Malgré l'urgence de la situation, seulement 32 000 réfugiés ont été répartis depuis la première proposition. La Hongrie l'avait rejetée, tout comme la République tchèque, la Slovaquie et la Pologne.
M. Juncker a demandé que les deux plans soient acceptés lundi lors d'une rencontre des ministres européens de l'Intérieur, à Bruxelles. «Cela doit être fait de manière obligatoire», a-t-il dit.
À Berlin, la chancelière allemande Angela Merkel a appuyé le nouveau plan et elle aussi demandé qu'il soit obligatoire.
«Nous avons besoin d'un accord contraignant concernant une distribution contraignante des réfugiés parmi tous les États membres, en fonction de critères équitables», a-t-elle dit. L'Allemagne a accueilli plus de migrants que n'importe quel autre pays européen et devrait en accepter 31 000 de plus sous le nouveau plan.
M. Juncker a aussi annoncé une liste de pays jugés «sécuritaires», ce qui signifie que les migrants qui en proviennent risquent d'être refoulés. Ces pays sont tous des candidats à l'accession à l'UE: l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine, le Kosovo, la Macédoine, le Monténégro, la Serbie et la Turquie.