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Voyage
Notre collègue parlementaire et chef de la deuxième opposition profite du bel été pour se ressourcer en ce pays d’Allemagne qui a définitivement lancé, depuis des décennies, une véritable offensive pour son développement économique.
J’ai eu le privilège d’étudier en Europe quand j’avais 20 ans ainsi que d’y travailler durant de nombreuses années dans les années 90. J'avais la responsabilité de gérer de nombreuses usines en Finlande, en Suède, en Espagne (Madrid et Barcelone), en Belgique, au Royaume-Uni, en Autriche et en France, où je résidais à Paris.
Dans ma tâche de PDG de l’un des plus importants groupes européens d’impression, j’avais de nombreux clients allemands, de nombreux fournisseurs ainsi que de nombreux redoutables concurrents en ce pays qui est à l’origine de l’invention de l’imprimerie, avec le fameux Gutenberg.
J’ai toujours été impressionné par la volonté commune des Allemands de bâtir un pays riche, compétitif, tourné vers l’exportation de produits manufacturés. Bénéficiant du plus important excédent commercial, l’Allemagne a aussi innové en matière de relations sociales avec une représentation syndicale statutaire auprès des conseils d’administration des grandes entreprises nationales. J’ai proposé dans mon programme de course à la chefferie du Parti Québécois de telles perspectives.
Oui, nous souhaitons travailler au Parti Québécois pour l’enrichissement des Québécois. Depuis son accession au pouvoir, nous devons constater que le Parti libéral du Québec de Philippe Couillard n’en est pas capable.
Contrairement aux libéraux de Philippe Couillard, je vous sais, François, vos collègues de la CAQ ainsi que vos sympathisants, attentif à cette volonté de nous enrichir. En citant l’Allemagne en exemple, vous nous donnez également l’espoir de nous faire un pays parce qu’il s’agit de cela lorsque nous en parlons.
Pour réussir comme l’Allemagne et les autres pays qui suscitent votre intérêt, il importe de détenir, comme eux, toutes les compétences d’un État souverain et indépendant. Et nous pourrions alors décider de nos politiques économiques et les définir, en toute liberté, comme le font les Allemands avec les autres États membres de l’Union européenne, avec nos propres partenaires que sont le Canada, les États-Unis d’Amérique et le Mexique.
Vous devez toutefois convenir que nous avons franchi les limites du régime fédéral qui nous empêche de nous engager totalement vers cette volonté. Nous envoyons plus de 46 milliards à Ottawa sans en avoir un véritable retour. Ce n’est pas d'un chèque de péréquation que nous voulons, ce sont de véritables politiques économiques établies et déterminées par des Québécois pour des Québécois.
Le Canada ne peut nous en donner une alors que le gouvernement de Philippe Couillard, ne comprenant autre chose que la doctrine de l’austérité, nous plonge dans un avenir économique lamentable.
François, ne devrions-nous pas travailler ensemble pour que les Québécois puissent s'enrichir en étant plus libres ?