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mercredi, juin 10, 2015

Funérailles d'état de Jacques Parizeau: la population outrée de l'attitude des policiers

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Publié par Charles Payette pour (Montréal) CogecoNouvelles le mercredi 10 juin 2015 à 07h31. Modifié à 08h11.
Funérailles d'état de Jacques Parizeau: la population outrée de l'attitude des policiers
PC/Archives
(98,5fm) - Les commentaires de protestation continuent d'affluer concernant le manque de respect des policiers de Montréal en poste lors des funérailles d'état réservées à Jacques Parizeau.

Le port de pantalons de combat et l'attitude de je-m'en-foutisme des forces de l'ordre ont fait réagir la population qui déplore leur absence de classe.
«Ce n'est pas au maire de Montréal de faire la demande du port de l'uniforme officiel pour de telles occasions», a dit le chef de police Marc Parent qui en avait aussi long à dire sur les ondes du 98,5fm, mercredi matin, quant à l'intransigeance de ses troupes.
Déjà mardi, Denis Coderre avait décrié la tenue des policiers du SPVM affectés aux funérailles de l'ex-premier ministre Jacques Parizeau.
Le chef de police a pris le blâme de ne pas avoir fait cette fois une demande officielle de trève au syndicat des policiers. Il avance toutefois qu'il a reçu plusieurs fins de non-recevoir de la part du syndicat dans des circonstances similaires, entre autres pour les obsèques de Monseigneur Turcotte. «On s'était fait dire non, personne n'en a été offusqué à ce moment-là.»
Les policiers en fonction mardi ont été vus arborant des pantalons ridicules, mâchant de la gomme, certains fumaient.
«À la base, on est là pour assurer la sécurité, mais le port de ces pantalons-là amènent de la distraction, prétend le chef qui déplore ces mesures qui perdurent depuis plus d'un an. Ça ramène le débat à la mauvaise place», ajoute-t-il déçu lui aussi du manque de respect de ses ouailles.
«Si un policier était mort, le service n'aurait pas eu besoin de passer une consigne pour que le port de l'uniforme soit respecté à ses funérailles», a conclu Marc Parent, répondant à une ultime question de Paul Arcand.